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Énorme coup de coeur pour ce roman sur la fin de la seconde guerre mondiale. Un village, une petite fille juive et un allemand qui contre toute attente la sauve et s'enfuit avec elle... la rencontre de deux âmes sauvages et rebelles sur fond d'horreur de la barbarie et complexité de la nature humaine.
A lire absolument ! ! !
Décembre 1944, dans les Ardennes belges, deux soldats allemands, déguisés en américains, se voient confier Renée, une enfant juive de 7 ans. Elle les encombre et les empêche de mener à bien leur mission. Ils doivent donc la tuer. Mais au moment de passer à l'acte, elle se baisse, attrape de la neige pour s'abreuver, la mort ne l'effraie pas. Mathias ne parvient pas à la tuer, Hans devra le faire.
Mais quand le regard de René croise celui de Mathias, celui-ci décide de tuer son collègue et de déserter.
Que peuvent bien faire un soldat allemand déguisé accompagné d'une enfant juive dans la campagne d'une France en pleine guerre, pas encore libérée ?
Les voilà errant en quête d'un abri, de nourriture, de transport ? Deux êtres que tout séparait réunis par la guerre.
Quand deux personnes aussi douées pour la vie se rencontrent cela ne peut que devenir un coup de coeur. «Sarah» de Tatianay de Rosnay aurait pu devenir amie avec Renée.
Les présentations des éditeurs : 04/09/2015
Décembre 1944. C'est la contre-offensive allemande dans les Ardennes belges. Pris de panique, un curé confie Renée, une petite fille juive de 7 ans, à deux soldats américains. Ce sont en fait des SS infiltrés, chargés de désorganiser les troupes alliées. Les deux nazis décident d'exécuter la fillette. Au moment de tirer, Mathias, troublé par le regard de l'enfant, tue l'autre soldat.
Commence dès lors une cavale, où ils verront le pire, et parfois le meilleur, d'une humanité soumise à l'instinct de survie.
Aucun personnage de ce roman palpitant n'est blanc ou noir. La guerre s'écrit en gris taché de sang. Une écriture efficace et limpide.
La revue de presse François Busnel - L'Express, décembre 2015
Divine surprise ! Dès son premier roman, Emmanuelle Pirotte impose une voix, un ton, un regard. Elle voulait un film, voici un livre. La littérature est sans doute plus forte que le cinéma quand il s'agit d'évoquer les zones grises, loin des logiques trompeuses du Bien et du Mal. Nous sommes en décembre 1944. Les troupes américaines piétinent dans les Ardennes belges, où Hitler joue son va-tout.
La revue de presse Xavier Houssin - Le Monde du 26 novembre 2015
L'histoire est invraisemblable, mais elle tient, battue dans la réalité d'un temps de violence et de folie furieuse. Il n'y a pas de rédemption dans ce premier roman d'Emmanuelle Pirotte, tourmenté et troublant. Les âmes sont mortes. L'espoir aussi. Reste un amour étrange qui s'écrit au présent. Immédiat. Tenace. Qui s'accroche. Qui étreint.