
Auteur : Frederic Dard
Date de saisie : 17/11/2006
Genre : Policiers
Editeur : Fayard, Paris, France
Collection : Fayard noir
Prix : 14.00 / 91.83 F
ISBN : 978-2-213-62545-4
GENCOD : 9782213625454
Sorti le : 02/11/2006
- Les presentations des editeurs : 16/09/2008
Stefan Bookitco est un tueur. Professionnel. Le genre qui peuple les cimetieres.
Ce jour-la, a New York, sa mallette sous le bras, il va executer son contrat : un chef de reseau nazi. Il ignore la raison pour laquelle ses superieurs ont decide la mort du bonhomme. Ca n’est pas ses oignons. Bukhauser, le chef de reseau, est liquide proprement. Les ennuis commencent quand il faut balancer la secretaire par la fenetre et que ses cris alarment la population horrifiee. Toute la police de la ville se lance a sa poursuite.
Apres avoir revetu l’uniforme d’un flic, Stefan prend en otage Miss Moor, une jolie rousse. Les commanditaires du contrat savent qu’il ne faut pas laisser a Stefan la moindre chance de se faire prendre par les agents du FBI. Il en sait trop. Pour le faire taire definitivement, ils lancent a ses trousses Mallory, le plus coriace de leurs tueurs, apres Stefan. Ce dernier s’eprend de la ravissante Miss Moor dont l’obstination et la fougue qu’elle deploie a aider son ravisseur ne doivent rien au hasard. Parviendra-t-il a semer la police et Mallory, le tueur fauve ?
Une folle traque qui durera jusqu’a la derniere de ces vingt-huit minutes d’angoisse…
Vingt-huit minutes d’angoisse a paru en 1951 aux editions Jacquier a Lyon, dans la celebre collection la Loupe, sous le pseudonyme de Verne Goody. Apres les recentes parutions des oeuvres de jeunesse de Frederic Dard, les Editions Fayard ont decide de publier ses romans policiers qui, apres leur premiere parution sous pseudonyme, n’avaient pas ete reedites.
- Les courts extraits de livres : 16/09/2008
L’appartement de sa future victime etait situe au fond du couloir. Stefan sortit une pince de sa poche et coupa le fil du telephone. C’etait une bonne precaution qu’il ne manquait jamais de prendre. Puis il sonna.
Une jeune fille vint lui ouvrir. Stefan ne la connaissait pas. Elle lui demanda en anglais ce qu’il desirait, et il dit qu’il avait une communication importante pour Bukhauser. Il ponctua cette affirmation d’un gentil sourire.
Cependant, il etait contrarie. La jeune fille n’etait pas prevue au programme. Il n’avait recu aucune instruction a son sujet.
Bukhauser n’etait pas la, mais il allait revenir. Voulait-il l’attendre ?
Elle louchait sur sa valise et devait penser qu’il etait representant en quelque chose et qu’il usait d’un stratageme pour etre recu.
Il la rassura :
-Je ne veux rien vendre a M. Bukhauser, affirmat-il. Je viens de la part de Katz…
Ce nom n’evoqua rien dans la memoire de la jeune fille; du moins parut-il dissiper ses doutes.
– Entrez, fit-elle.
Elle le conduisit dans un petit studio vieillot.
– Il n’en a pas pour longtemps, assura-t-elle. Elle preta l’oreille : J’entends la porte de l’ascenseur; ca doit etre lui !
Elle courut dans le vestibule. Un coup de sonnette vrilla le silence.