Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

A la memoire des morts

Auteur : Anne Perry

Traducteur : Luc Baranger

Date de saisie : 21/06/2008

Genre : Policiers

Editeur : 10-18, Paris, France

Collection : Les aventures de Joseph Reavley, n 4140

Prix : 7.90 / 51.82 F

ISBN : 978-2-264-04727-4

GENCOD : 9782264047274

Sorti le : 19/06/2008

  • Les presentations des editeurs : 17/09/2008

Depuis quatre ans, la Grande Guerre ravage l’Europe. Quatre longues annees pendant lesquelles la famille Reavley a paye un lourd tribut a la barbarie. Engages au front, ou oeuvrant a l’arriere dans l’ombre des services secrets, Joseph, Hannah, Judith, et Matthew ont tous la meme obsession : retrouver l’insaisissable Pacificateur, machiavelique auteur d’un complot international et commanditaire du meurtre de leurs parents. Lorsqu’un de ses collaborateurs en Allemagne decide de se rendre, ils croient toucher enfin au but. Reunis a Ypres ou les combats font rage, alors que l’heure de l’armistice approche, les Reavley doivent convoyer le precieux emissaire, blesse, jusqu’a Londres, mais un meurtre atroce est commis, remettant tous leurs projets en question. Sous les obus, la famille Reavley sert les rangs avec l’espoir de voir la fin d’un cauchemar qui les a marques a jamais. Mais nul n’en sortira indemne…

Traduit de l’anglais par Luc Baranger

  • Les courts extraits de livres : 17/09/2008

Barshey Gee se tourna dos au vent pour allumer une Woodbine. D’une pichenette, il expedia l’allumette dans la boue et demanda avec un sourire force :
– Alors, pasteur ? Croyez-vous que cette annee on sera chez nous pour Noel ?
A quelques kilometres, dans le soir naissant, l’artillerie ennemie reprenait ses tirs par intermittence. D’ici peu, les pilonnages s’intensifieraient. Les nuits etaient le pire.
– Peut-etre, repondit Joseph sans prendre de risques. En octobre 1914, tout le monde pensait que la guerre serait l’affaire de quelques mois. Quatre ans plus tard, la moitie des soldats que connaissait Joseph etaient morts. L’armee allemande battait en retraite. Le regiment du Cambridgeshire avait presque repris ses anciennes positions. Peut-etre serait-il a Ypres la nuit prochaine, ce qui justifiait que chaque homme fut consigne.
Autour du pasteur, certains s’impatientaient, d’autres repartissaient le poids de leur fusil et de leur barda sur leurs epaules. Ils etaient en pays de connaissance. Avant l’avancee ennemie, ils avaient vecu dans ces memes tranchees. Leurs amis et freres etaient enterres dans cette glaise des Flandres.