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Agir, n 22. Repenser l’ONU

Auteur : Dirige par Alexandra Novosseloff

Date de saisie : 24/06/2005

Genre : Documents Essais d’actualite

Editeur : Societe de strategie, Paris, France

Prix : 15.00 / 98.39 F

ISBN : 978-2-914319-15-7

GENCOD : 9782914319157

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Il y a 15 ans, on s’affrontait aprement sur les strategies de developpement economique. Les pays riches etaient partisans du consensus de Washington et des ajustements structurels, honnis par les pays en developpement et vivement critiques par de nombreux groupes de la societe civile, dans le monde industrialise. L’Organisation des Nations unies pensait-on n’avait pas son mot a dire sur la question, ou pire se faisait l’avocate de gouvernements aussi prodigues que corrompus.

Mais, les choses ont bien change depuis. Pour arreter les politiques de developpement, y compris au niveau des principaux pays industrialises, on part de l’idee que donateurs et beneficiaires s’entendent sur ce qu’ils doivent faire chacun de leur cote pour realiser le developpement. Trois grandes reunions internationales – le Sommet du Millenaire, qui s’est tenu en 2000, et les conferences des Nations unies sur le financement du developpement et sur le developpement durable, qui se sont tenues a Monterrey et a Johannesburg 2002 – ont abouti a un remarquable consensus sur les moyens de stimuler 12 croissance economique, de faire reculer la pauvrete et de proteger l’environnement.

Les huit objectifs du Millenaire pour le developpement, arretes il y a quatre ans sont autant de reperes qui permettront de mesurer les progres accomplis d’ici a 2015. Il s’agit de reduire de moitie la proportion de gens en proie a la misere et a la faim; d’ouvrir les portes de l’enseignement primaire a tous; d’ameliorer la condition de la femme et de donner plus de pouvoir aux femmes ; de reduire considerablement la mortalite infantile et maternelle; d’enrayer le VIH/sida et le paludisme; d’amener tous les pays a adopter des politiques socialement et ecologiquement viables et – clef de tous les autres objectifs – d’instaurer un partenariat mondial entre pays riches et pays pauvres, fonde sur l’ouverture des marches, l’allegement de la dette, l’investissement, et le discernement dans l’aide financiere. (Kofi Annan, extrait de l’article : Un monde plus sur)