
Auteur : Lucia Etxebarria
Traducteur : Anne Proenza | Nicolas Veron
Date de saisie : 23/08/2006
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Ed. Heloise d’Ormesson, Paris, France
Prix : 21.00 / 137.75 F
ISBN : 978-2-35087-007-6
GENCOD : 9782350870076
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
Fou, impossible, fusionnel, contre nature, examine dans tous ses etats, du point de vue des femmes, l’amour est le fil secret qui traverse ces histoires… Intello riche, prostituee, mere-celibataire pauvre, avocate, d’un bout a l’autre du spectre social, ces quinze Polaroids dressent un bilan choc de la condition feminine au XXIe siecle. Cruelle et drole, des madrilenes aux sahraouies, Lucia Etxebarria croque sans concession les relations homme-femme, femme-femme et plus si affinites, auscultant avec un humour cru, faune compassee comme bourgeoisie dejantee. Sa morale, plutot seule que mal accompagnee, touche aux nerfs de nos existences chaotiques et retrouve la densite d’Amour, Prozac et autres curiosites. Une viree speed au coeur de la feminite vraie et emouvante.
Nee en 1966, Lucia Etxebarria connait la notoriete en 1997, avec son premier roman, Amour, Prozac et autres curiosites, qui l’impose alors comme le porte-drapeau litteraire de la Movida. En 1998, elle recoit le prix Nadal pour Beatriz et des corps celestes et vient de remporter le celebre prix Planeta avec son dernier roman, a paraitre en 2006. Longtemps inscrite dans les mares, elle est reconnue comme un ecrivain majeur qui lutte pour les droits de la femme.
- La revue de presse Francois Ceresa – Le Figaro du 7 juillet 2005
Lucia Etxebarria, trente-neuf ans et une expression souvent interrogative sur le visage, a connu le succes avec un roman aussi tonique que melancolique : Amour, Prozac et autres curiosites. Le ton etait donne… C’est un fait, elle brille et claque au vent du mouvement de renouveau artistique espagnol avec l’opiniatrete de ces Andalouses qui, aux accents d’un poeme de Garcia Lorca, n’en finissent pas d’enterrer un flamenco. Sans doute plus feminine que feministe, mais peut-etre les deux a la fois, Mme Etxebarria a recu le prix Nadal,… et le prix Planeta,… Lucia, on s’en doute, luit et resplendit… Dans Aime-moi, por favor, titre assez racoleur dans le style des films d’Almodovar ou de Bigas Luna, sachant que cinema et litterature, comme le disait Truffaut, ont partie intimement liee, il est question de nouvelles qui, il faut bien l’avouer, n’ont rien de neuf. Le jeu de mot, ici, n’est pas pejoratif, mais plutot conjoncturel, car il s’agit d’histoires d’amour sur la condition de vie de ces femmes qui, depuis des lustres, sous Franco ou non, subissent l’omnipotence de pathetiques conquistadores du calecon… Au fond, nous evoluons ici, comme au centre d’une galerie de tableaux, eclaires par une chanson de Luz Casal. Il y a des cojones qui se prennent pour Javier Bardem dans Jambon, jambon, des bimbos a l’allure de travestis, des filles qui recherchent leur mere desesperement, des parties carrees qui se jouent a trois… Le moins que l’on puisse dire, c’est que la romanciere, avec ce grain de folie qui caracterise les matadors, fussent-ils originaires du Pays basque, n’hesite pas a prendre le taureau par les cornes…
- La revue de presse Jacques Duquesne – L’Express du 20 juin 2005
Faut-il l’entendre comme une supplication, un rire quasi desespere, un acte d’accusation ? Le titre du dernier livre de Lucia Etxebarria, Aime-moi, por favor !, est tout cela. Un cri. Et une sorte de meditation sur l’amour, vu cote femmes. Quinze nouvelles droles, crues, tragiques. Des histoires de femmes mal aimees, voire pas aimees du tout… Une prostituee, aussi, qui craint que, demain, sa fille se rende compte et dont le recit offre, notamment, des informations sur les comportements de ses collegues etrangeres. D’autres qui apparemment ont reussi, apparemment seulement… Les lecteurs qui ont appris a connaitre Lucia Etxebarria en lisant Amour, Prozac et autres curiosites ou Beatriz et les corps celestes ne doivent pas s’inquieter. La romanciere n’a, racontant ces histoires presque vraies, rien perdu de sa verve, de son humour violent, de sa chaleur… En outre, elle est bien traduite.
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