
Auteur : Marcela Iacub
Date de saisie : 23/10/2005
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Stock, Paris, France
Prix : 16.00 / 104.95 F
ISBN : 978-2-234-05812-5
GENCOD : 9782234058125
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
“Je vous presente ici ce texte posthume de mon frere, le professeur Jean-Luc Jamet, qui s’est eteint dans la plus grande solitude le 15 octobre dernier. Vedette de la psychiatrie francaise pendant trente ans, connu dans le monde entier pour ses ouvrages sur les perversions sexuelles et morales, adore par sa famille et ses enfants, mon frere a fini sa vie ruine, banni de tous, comme un veritable pestifere. La seule chose qui l’a tenu vivant pendant sa descente aux enfers est la redaction de cet ouvrage, qu’il a ecrit avec febrilite et sans repit pendant la phase terminale de sa maladie. Je n’ai pris connaissance du contenu du manuscrit qu’apres sa mort et je tiens a preciser que je n’adhere pas a ses theories et moins encore aux remedes qu’il souhaitait introduire pour en finir avec ce qu’il denommait l'”enfer amoureux” de notre temps. Mais mes reticences ont cede devant la promesse que je lui ai faite sur son lit de mort de lui trouver un editeur. “
Marcela Iacub est chercheur au CNRS, juriste de formation. Elle a recemment publie Antimanuel d’education sexuelle (Breal 2005) et Betes et victimes, et autres chroniques de Liberation (Stock, 2005). Aimer tue est son premier roman.
- La revue de presse Catherine David – Le Nouvel Observateur du 20 octobre 2005
Ce qui est touchant, c’est la simplicite, pour ne pas dire le simplisme, de ce livre. Noir, c’est noir. Avec le style peremptoire qui a fait ses preuves, Marcela Iacub nous ramene au bon vieux temps de croquemitaine… Dans le cinema de Marcela Iacub, l’ennemi a abattre n’est autre que l’amour, un concept porteur sur le plan marketing, mais aussi un mot-valise qui s’utilise a toutes les sauces. Marcela Iacub evite de definir ce mot. Elle le confond le plus souvent avec des notions qui n’ont rien a voir, l’emprise, le harcelement, la manipulation. En fait, elle ne croit pas a l’amour, et semble d’ailleurs n’en avoir qu’une experience limitee car elle n’en voit que les aspects negatifs. N’a-t-elle donc rencontre que des pervers amoureux, comme elle les appelle ? Ces personnages en carton-pate ne sont pas du tout amoureux, ils ne cherchent qu’a nuire. Ils tissent leur toile, puis profitent de l’attachement que leurs victimes ont pour eux pour les detruire, physiquement et moralement, en toute impunite. Mais les victimes ? Rien ne les oblige a se laisser martyriser, ne pourraient-elles resister a leurs persecuteurs ?
Retirez votre question, vous n’avez rien compris, ma parole. Les victimes sont innocentes, point barre. Loin de Marcela Iacub l’idee que chacun d’entre nous serait finalement responsable de son parcours sur cette terre. Dans sa logique, il est obscene de s’interroger sur ce que La Boetie des le XVIe siecle appelait le desir de servitude…
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