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Alexandre et Alestria

Couverture du livre Alexandre et Alestria

Auteur : Shan Sa

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Albin Michel, Paris, France

Prix : 19.50 €

ISBN : 978-2-226-17336-2

GENCOD : 9782226173362

  • La Radio des libraires : Olivier Mouchiquel de la librairie FNAC a DIJON, France – 23/09/2006

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Mouchiquel Olivier – 21/09/2006

  • Les presentations des editeurs : 22/08/2006

Viens, Alestria ! Nous allons grimper les montagnes, prendre d’assaut les citadelles. Nous irons combattre les dragons, les singes, les elephants conduits par des guerriers recouverts de perles, de diamants. Sois ma reine, Alestria. Je t’offre des paysages grandioses, des milliers de nuits etoilees, la chevauchee de cent mille hommes sous le soleil, dans l’eau, dans les sables, a travers les forets et les deserts.

Shan Sa est nee a Pekin en 1972 et y a vecu jusqu’en 1990. En 1997, elle publie aux Editions du Rocher son premier roman ecrit en langue francaise Porte de la Paix celeste, pour lequel elle recoit la bourse Goncourt du premier roman, le prix de la vocation litteraire.
Aux Editions Grasset, elle a publie :

– Les Quatre vies du Saule, 1999, (Prix Cazes),
– La Joueuse de Go, 2001, (Prix Goncourt des lyceens), Et aux Editions Albin Michel :
– Le Miroir du Calligraphe, 2002,
– Imperatrice, 2003,
– Les Conspirateurs, 2005.

  • Les courts extraits de livres : 22/08/2006

L’argent et la force ne font qu’un. Rien n’a plus de valeur que la force d’un homme. Les Macedoniens faisaient depuis longtemps commerce de leur vaillance et de leur savoir-faire militaire. Les cites voisines les payaient pour combattre leurs ennemis et mourir a leur place. Mon pere denonca ce marche. Il expliqua a nos soldats que la vie des Macedoniens etait sans prix et que vendre notre force, c’etait perdre de l’argent.
A ma naissance, notre peuple guerroyait pour la richesse et mon pere pour le pouvoir. La division des Grecs profita a Philippe qui s’imposa a tous comme Agamemnon au temps de Troie. Il regna sur les Atheniens, les Thebains, les Spartiates, tandis qu’autour de lui hommes et femmes intriguaient pour prendre sa place. Enceinte, ma mere ne cessa de se cacher, de me cacher, persuadee que l’on voulait empecher Philippe d’avoir un heritier.
Moi, Alexandre, fils du roi des Macedoniens et d’Olympias, fille du roi de l’Epire, descendant d’Achille et de Zeus, j’ai vu le jour dans un village pauvre, pres du temple d’Artemis. Apollon est mon dieu protecteur.