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Aller au diable

Couverture du livre Aller au diable

Auteur : Allain Glykos

Date de saisie : 15/06/2007

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Escampette, Chauvigny, France

Prix : 14.00 €

ISBN : 978-2-914387-90-3

GENCOD : 9782914387903

Sorti le : 15/06/2007

  • Le choix des libraires : Choix de Patrick Freche de la librairie du RIVAGE a ROYAN, France (visiter son site) – 09/10/2007

Je voudrais partager avec vous un coup de coeur qui est, en fait, plus qu’un coup de coeur : c’est un coup au coeur, car le livre dont je vais vous parler fait partie des livres dont Kafka disait qu’ils brisent la mer gelee qui est en nous. Ce livre est un livre des editions L’Escampette. C’est un livre d’Allain Glykos, qui s’appelle : Aller au diable. Et c’est un texte qui se campe au debut du XXe siecle. Un jeune homme, relativement brillant bien qu’issu d’une famille modeste, va arriver a passer son baccalaureat, et le jour de la fete organisee par ses parents pour celebrer son baccalaureat, ce jeune homme va partir, va quitter sa famille et se mettre a marcher. Et la, le livre va nous emmener dans cette deambulation qui ne s’arretera bien entendu qu’a sa mort. Ce livre est absolument bouleversant. Je voudrais dire que c’est un texte qui, par la prose d’Allain Glykos, nous emmene dans une deambulation vertigineuse, absolument dramatique et qui nous fait voir, nous fait entrevoir l’animalite qui est en nous. Le heros, Antoine, et la, je reprends la quatrieme de couverture du livre, decide un jour de ne plus participer a la vie des hommes. Il rompt toutes les amarres. Il fut un jeune garcon intelligent, il veut desapprendre…. Et en fait, on voit la un peu cette fascination que peuvent avoir certains individus qui, abandonnant tout, essaient d’aller au plus profond de l’etre humain, et l’etre humain parfois revele une animalite, une bestialite dont la litterature est bien entendu pleine. Il y a une phrase qui est un peu un leitmotiv dans ce court roman. Antoine repete a la pauvre femme qu’il a rencontree et qui le suit dans ses deambulations, a chaque fois qu’elle lui demande : Mais ou vas-tu ?, il lui dit : Je vais ou je suis. Et il y a egalement une phrase dans ce livre qui est absolument fantastique sur la deambulation qui est en fait la deambulation de tout homme dans la vie : Il n’etait que du pied qui se pose, oublie sa trace et jamais n’anticipe le morceau de terre ou de vase qui portera le pas suivant. A la fin de cet ouvrage, on est absolument bouleverse parce qu’il a fait miroir sur les interrogations de tout homme qui pense un peu a sa vie. Et je dois dire que la recommandation que je donne a tous mes clients, c’est de lire ce livre d’une traite et de participer a cette deambulation qui nous laisse a la fin, a la derniere page, absolument epuise. C’est un livre remarquable. Courez l’acheter !

  • La Radio des libraires : Patrick Freche de la librairie du RIVAGE a ROYAN, France (visiter son site) – 05/10/2007

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Patrick Freche – 05/10/2007

  • Les presentations des editeurs : 14/06/2007

Antoine decide un jour de ne plus participer a la vie des hommes. Il rompt toutes les amarres. Il fut un jeune garcon intelligent, il veut desapprendre, revenir a une verite animale. Il part, il marche, il avance avec entetement. Son destin est previsible et sa fin ne pourra etre que violente. Ses motivations restent mysterieuses. La femme qui accepte un jour de le suivre ne le comprendra pas. Antoine est brutal, mutique, inacceptable. Il ne veut pas qu’on s’attarde sur lui, il avance. Pour aller au diable…

  • Les courts extraits de livres : 14/06/2007

En verite, Antoine s’appelait Francois ou Gustave peut-etre.
Combien d’heures de l’enfance aura-t-il passees devant la porte du cafe de son pere, assis sur les marches, blotti contre la devanture de bois que l’on repliait le matin, que l’on depliait chaque soir et sur laquelle etait clouee une affiche de reclame pour le Byrrh. Une femme aux cheveux rouges, en robe verte, degustant un verre de cette boisson hygienique et tonique, sous le regard d’hommes en appetit. Chaque matin, elle reapparaissait quand s’ouvrait le volet du Petit Paris. En face, s’arretaient les voitures de la poste. Antoine attendait la femme aux cheveux rouges. Il ruminait, avec le sentiment de ne risquer rien de pire qu’un coup de savate, un jet de crachat mal dirige, un peu de cendre tombee d’un megot. Les savates etaient ses compagnes. Il leur parlait a l’insu des jambes et des troncs. De sa bouche pourtant ne sortait aucun son.
A hauteur de ses yeux, defilaient sabots et bottes, quelques chaussons parfois. Au-dessus, flottant comme des bannieres, les jambieres grises des hommes qui entraient et sortaient. Des heures longues comme des jours sans pain. Tantot a moitie endormi, tantot eveille jusqu’a l’extreme lucidite, il observait le mystere des jambes et des pieds qui passaient, revenaient toujours.
La vie, d’emblee, voyage immobile, seulement bouleversee par les saccades des enjambees a la sortie.
Lorsqu’il sut ecrire, lire et compter, il donna des noms a ces jambes. Les Baguettes du boulanger rassises comme son pain, les Gambettes qui s’agitaient sous l’accordeon les soirs de bal. Plus rarement, passait une chaussure vernie ou ciree, finement lacee, rehaussee d’un tissu de bonne qualite. Le dimanche, le notaire s’accordait une suze cassis avec de l’eau de Seltz. Il entrait d’un pas decide. Antoine le devinait a l’empeigne de cuir noir sur ses chaussures de toile grege. Il les tenait d’un cousin parti faire fortune en Argentine.

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