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Allier simple

Auteur : Francois Graveline

Date de saisie : 12/12/2004

Genre : Recits de Voyages

Editeur : Bleu autour, Saint-Pourcain-sur-Sioule, France

Collection : D’un lieu l’autre

Prix : 13.00 / 85.27 F

ISBN : 978-2-912019-28-8

GENCOD : 9782912019288

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Ecrire, voyage de l’ame. Les lieux sont l’alphabet de Francois Graveline, ils lui parlent. D’abord ses montagnes d’enfance, fondatrices de son imaginaire. Mais elles auraient fini par boucher mon horizon mental si le departement de l’Allier, avec son grand ciel epargne, ne s’etait charge de faire table rase de ce que je pensais intangible. C’est a un regard autre, a une conscience plus fine que ce territoire nous convie, a quelque chose d’epanoui.

En voisin, en ami, en liberte, Francois Graveline arpente ce bout de France. Et il le revele en meme temps qu’une vision du monde. Des dessous de Chantelle aux cris des grillons rivalisant du cote de Saint-Pourcain avec le gresillement des lignes a haute tension. De Commentry la rouge a Moulins qui broie du noir ou extrait la douce mouture des heures heureuses. De Vichy la chic a Montlucon qui hesite entre Pierre, Paul ou Jacques. Du Leclerc d’Avermes a la petite eglise romane de Sauvagny au bout d’un chemin, tout au bout d’un jour…

Ce n’est pas le Bourbonnais des depliants, qui n’existe plus. Il n’y a plus de paysans, seulement des agriculteurs. L’ere industrielle aura dure moins que le duche. Les ideologies se sont videes de leur substance et le departement de sa population. Le XXe siecle est passe, ici et partout, plus vaste et profond qu’un ocean.

No future, disent les jeunes, qui s’en vont. Francois Graveline reste. Le voici au puy Saint-Ambroise, aux Hurlevents, sur la colline de Sainte-Agathe, ou lui revient cette devise des ducs, Allen, Tous ensemble, promesse de l’or d’une humanite enfin reconciliee avec elle-meme. Les ducs l’ont reve, les communistes aussi. Ce reve, qui le fera vivre aujourd’hui ? Peut-etre ce texte sur l’Allier, petit frere de celui que Larbaud donna au Bourbonnais, Allen.