Auteur : Jean-Sebastien Blanck
Illustrateur : Fernando Falcone
Date de saisie : 15/06/2007
Genre : Jeunesse a partir de 6 ans
Editeur : Alzabane, Clamart, France
Collection : Histoires d’en rever
Prix : 12.50 / 81.99 F
ISBN : 978-2-9528192-0-6
GENCOD : 9782952819206
Sorti le : 15/06/2007
- Les presentations des editeurs : 15/02/2008
Au temps des Origines, la Terre n’etait encore qu’une vaste sphere, bleutee et vaporeuse, gonflee d’air et zebree de nuages aux mille couleurs.
Elle n’etait peuplee que d’oiseaux etranges et de toutes races. C’est parmi eux, que naquit un jour Alzabane. Sa destinee fut si extraordinaire, qu’elle parvint jusqu’aux premiers hommes, puis jusqu’a nous. Et c’est ainsi que prit forme la legende d’Alzabane, l’oiseau de la Lune.
Jean-Sebastien Blanck
Ancien journaliste en presse quotidienne et auteur de nombreux contes et nouvelles, Jean-Sebastien Blanck est ne en 1970, a Paris. Il cree en 2007 Alzabane editions et la collection jeunesse Histoires d’en rever dont il est, pour l’instant, le principal auteur.
Fernando J. Falcone
Fernando J. Falcone est ne en 1977 a Buenos Aires, en Argentine. Apres un cursus a l’ecole nationale des Beaux-Arts P. Pueyrredon, il fait ses premieres experiences artistiques sur ordinateur et decouvre les techniques numeriques. Ainsi, pour Alzabane, l’oiseau de la Lune, Fernando Falcone a combine dessin, traitement numerique de l’image et scan de matieres – comme le coton et le papier.
- Les courts extraits de livres : 15/02/2008
Il etait un age, un age inconnu des Hommes, ou la Terre ne formait encore qu’une planete de gaz, sans roche, ni mer, sans noyau ni pesanteur…
En ces temps primitifs, la Terre attendait de se solidifier. C’etait une vaste sphere, bleutee et vaporeuse, gonflee d’air et zebree de nuages aux mille couleurs. De saisons, il n’en n’existait pas encore, et une meme douceur planait des cieux les plus eleves jusqu’aux cieux les plus profonds. En ce globe aerien, il n’etait ni jour, ni nuit. Les rayons du soleil traversaient l’atmosphere de part en part, de sorte que le jour ne tombait jamais.
Seul le centre de la planete, voile par des nuages de matiere, baignait dans une lumiere crepusculaire, une lumiere semblable a nos couchers de soleil. Dans ces profondeurs, il regnait un air doux et humide, mais si dense, que bien peu d’oiseaux pouvaient y vivre.
Car ce monde des Origines abritait deja une grande race d’etres vivants : les oiseaux. Il n’existait pas d’autres animaux et, pour eux, les Cieux offraient un paradis sans limite, un jardin d’abondance et de profusion. Comme les poissons d’aujourd’hui se nourrissent de plancton, ces oiseaux se regalaient d’une multitude d’especes d’insectes et de particules en suspension. Ils trouvaient aussi des nebuleuses de poussieres vegetales, des brumes de pollen, des nuages de cristaux et de vapeurs d’eau.
C’etait un ciel prodigieux ! Les oiseaux des Origines ne ressemblaient pas a ceux que nous connaissons. Ils peuplaient la Terre par millions et formaient une multitude d’essaims. Aucun oiseau ne songeait a s’eloigner des siens, ni a cesser de voler. Car ce monde etait ainsi fait que les oiseaux mangeaient en volant, dormaient en volant, et meme, ne pouvaient respirer qu’en volant. Cependant, une loi immuable s’etait imposee a tous : chaque espece ne devait – ou ne pouvait – vivre qu’a une altitude bien delimitee.