
Auteur : Elizabeth George
Traducteur : Dominique Wattwiller
Date de saisie : 13/12/2007
Genre : Policiers
Editeur : Presses de la Cite, Paris, France
Collection : Sang d’encre
Prix : 22.00 / 144.31 F
ISBN : 978-2-258-06331-0
GENCOD : 9782258063310
Sorti le : 04/10/2007
- Le choix des libraires : Choix de Veronique de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE SUR SAONE, France – 16/10/2007
Son dernier roman Sans l’ombre d’un temoin se terminait par la mort d’un des personnages principaux de sa serie policiere. Elizabeth George, sans celui-ci, nous fait revivre les semaines precedent le crime, vecu par ?les coupables’.
Coupables pas vraiment, c’est plutot la magnifique demonstration d’une descente en enfer ou les enfants de certains milieux se retrouvent entraines inexorablement, sans pouvoir resister, vers des destins terribles.
- Les presentations des editeurs : 01/11/2007
Dans les dernieres pages de Sans l’ombre d’un temoin, son treizieme roman, Elizabeth George faisait disparaitre de facon abrupte lady Helen, l’epouse de Thomas Lynley, abattue par un adolescent devant son domicile de Belgravia. Comment en est-on arrive a ce drame ? C’est la tout le propos de Anatomie d’un crime. Dans cette anatomie au scalpel de l’histoire d’un meurtre, Elizabeth George plonge aux racines du mal en racontant le destin de Joel Campbell, jeune garcon metis jamaicain, livre a lui-meme dans une cite du nord de Londres. Joel n’etait pourtant pas destine a devenir un meurtrier, mais pour proteger son frere et sa soeur, il va conclure un pacte qui, au bout du compte, l’amenera devant la porte de Thomas Lynley…
- La revue de presse Michel Abescat – Telerama du 12 decembre 2007
Tout le talent d’Elizabeth George tient a la subtilite et a l’empressement de son regard, a son sens de la nuance, a son refus des cliches, a la puissance de l’emotion qu’elle parvient a susciter. Ecrit a ras d’homme, comme disait Henri Calet, Anatomie d’un crime est, a ce jour, son meilleur roman.
- La revue de presse Marie-France Remond – Le Nouvel Observateur du 15 novembre 2007
Dans ce nouveau roman, ou l’on n’apercoit qu’a peine Lynley et Havers, on decouvre une Elizabeth George plus dure, plus realiste que jamais. Elle nous fait violemment penetrer dans l’univers nauseabond de certaines banlieues londoniennes ou la loi de la jungle fonctionne a plein regime. Elle nous fait partager l’existence sordide de familles desemparees vivant en permanence sur le fil du rasoir. Avec cet amer constat sur la societe actuelle, elle nous livre un thriller de tres haut niveau.
- La revue de presse Christophe Mercier – Le Figaro du 8 novembre 2007
Elizabeth George, on le sait depuis Mes secrets d’ecrivain, est une admiratrice de Dickens. Joel Campbell est un nouvel Oliver Twist, un Oliver Twist du XXIe siecle, qui parle en verlan et fait du skate, plonge dans les bas-fonds d’un monde aussi sauvage que le monde victorien. Comme tout grand roman noir, Anatomie d’un crime est aussi un roman social, une plongee dans les arcanes de l’enfer. George, comme a son habitude, se plait a avancer lentement, a entrer dans les details de la vie de ses personnages, de leurs habitudes, de leur langage. La monotonie, la repetition ne sont pas des defaillances de la romanciere : elles font partie de son art, contribuent a donner de l’existence a ces laisses-pour-compte qui gagnent, a un moment ou l’autre, la sympathie du lecteur. Tout le monde a sa chance : chez Mrs George, comme chez Dickens, regne la plus absolue democratie romanesque.
- La revue de presse Eric Libiot – L’Express du 1er novembre 2007
Elizabeth George, ecrivain americain dont toutes les intrigues se deroulent en Angleterre, porte haut la facon d’apprehender cette litterature mouvante, qui ne cesse de se referer aux lieux d’ou elle vient, mais s’en eloigne egalement pour mieux coller a la realite du moment. Anatomie d’un crime, son dernier et magnifique roman, est exemplaire de sa trajectoire d’auteur qui, peu a peu, s’est detachee de la mecanique des recits pour s’interesser aux trajectoires des personnages et aux destins tragiques qui leur collent a la peau.