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Annie Dunne

Couverture du livre Annie Dunne

Auteur : Sebastian Barry

Traducteur : Florence Levy-Paoloni

Date de saisie : 21/08/2006

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : J. Losfeld, Paris, France

Collection : Litterature etrangere

Prix : 22.00 / 144.31 F

ISBN : 978-2-07-078912-2

GENCOD : 9782070789122

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

A la fin des annees 50, Annie Dunne et sa cousine Sarah vivent et travaillent dans une petite ferme de la region de Wicklow dans le sud recule de l’Irlande. Les deux femmes, deja agees, se sont accommodees a leur solitude lorsque le neveu d’Annie et sa femme decident de partir de Londres pour trouver du travail en leur laissant leurs deux enfants, un petit garcon et sa grande soeur, pour passer l’ete. L’arrivee des enfants va bouleverser le tranquille equilibre qu’elles s’etaient cree. Annie est, malgre elle, poussee vers la derniere niche de surete dans le monde, l’univers de l’innocence enfantine. Dans Annie Dunne, Sebastian Barry raconte avec poesie le monde de l’enfance et de l’innocence. Ses personnages, aux caracteres singuliers, revelent les contradictions de l’age adulte, les doutes, la honte a l’oppose de la candeur et de la simplicite enfantines. Entre verite, amour et mensonges, les personnages se debattent pour trouver leur salut. Beaucoup de lyrisme se degage de ce texte poignant. “Elegant, comique, tragique et musical”, Franck McCourt.

Sebastian Barry est ne a Dublin en 1955. Il est l’auteur de cinq romans, de deux recueils de poemes, de nouvelles et de livres pour enfants. Il a remporte de grands succes avec ses pieces de theatre et notamment Le regisseur de la chretiente. Les tribulations d’Eneas McNulty a ete traduit en francais en 1999 aux Editions Plon. Il vit actuellement a Wicklow avec sa femme et ses trois enfants.

  • La revue de presse Christophe Mercier – Le Figaro du 9 juin 2005

On est toujours frappe par la difference entre l’image de marque de l’Irlande, son image touristique, pourrait-on dire (John Wayne et Maureen O’Hara, dans L’Homme tranquille, la verte Erin, les pulls en grosse laine, les petits pubs ou l’on ecoute de la musique folk en eclusant des Guinness) et l’image tres sombre qui se degage de sa litterature : un pays dechire par la violence, hante par le passe et les non-dits, caracterise par les superstitions et l’intolerance.

Ce n’est pas Annie Dunne, deuxieme roman traduit en francais de Sebastian Barry, l’un des representants les plus talentueux de la jeune litterature de la-bas, connu en outre comme dramaturge (Le Regisseur de la chretiente est disponible aux Editions theatrales), qui attenuera cette sensation de hiatus.

C’est un livre violent, sous des dehors paisibles. La scene se passe durant l’ete de 1959, au sud du pays, dans la region de Wicklow. Deux vieilles femmes font vivre pauvrement une petite ferme isolee… Le talent de Barry explose a chaque page, que ce soit dans la facon dont il parvient, avec une justesse et une humilite constantes, a donner pendant plus de deux cents pages la parole a Annie, dont la vie minuscule, les peurs, les remords, les espoirs, font la trame meme du roman,… Ce roman apre, dur, violent, n’est pas moins un hymne a la vie, a la paix, a l’harmonie du monde, telles qu’elles se traduisent dans le plus modeste des vies quotidiennes… On ressort de ce livre souvent douloureux avec la meme impression de paix et de reconciliation que l’on avait en refermant Pour qu’ils soient face au soleil levant, le roman le plus recent de John McGahern, un chef-d’oeuvre. Ce n’est pas peu dire.