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Antimanuel de litterature

Auteur : Francois Begaudeau

Date de saisie : 01/10/2008

Genre : Litterature Etudes et theories

Editeur : Breal, Paris, France

Collection : Antimanuels

Prix : 21.00 / 137.75 F

ISBN : 978-2-7495-0328-8

GENCOD : 9782749503288

Sorti le : 01/10/2008

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  • Les presentations des editeurs : 08/06/2009

Selon Francois Begaudeau, intimidante et hautaine, la litterature se distingue avec suffisance de la masse des ecrits, s’accordant a elle-meme des lettres de noblesse.
Dans une reflexion aussi vive que subtile, Begaudeau deboulonne la statue litterature en remettant en questions ses presupposes : en quoi merite-t-elle d’etre enseignee ? Est-elle utile et a qui (hormis l’ecrivain) ? Est-elle indispensable ? Pourquoi ne pas enseigner la guitare electrique ou le trading plutot que la litterature ? L’ecrivain, quant a lui, se confere un statut d’exception par auto-decret. Mais c’est quoi, au fait, un ecrivain ? Est-il fatalement malheureux ? Peut-il etre une femme ? Est-il beau, riche et sympa ?
Refusant le classement par genres et s’autorisant le parti pris, Francois Begaudeau propose un parcours personnel dansl’univers des Belles Lettres. Avec humour, il remet a plat ce qu’il se dit sur litterature, reprend un a un ses fondements et, partant de tout ce qu’elle n’est pas, en vient a ses elements constitutifs : le mot, la phrase, l’acte d’ecrire. Car c’est la que se loge la litterature : dans le detournement d’un cliche, une deflagration de sens, une pirouette stylistique. Sacriliege ultime, il propose au lecteur, non sans autoderision, un guide del’ecrivain en herbe ?
En Bonus, un glossaire des auteurs et des notions drole et decale.

  • La revue de presse Michel Abescat – Telerama du 10 decembre 2008

Cet antimanuel joue de tous les registres, tantot serieux, voire pointu ou erudit, tantot joyeusement insolent. Ainsi de sa maniere de definir le sacro-saint style : Un synonyme de style serait : schtroumpf. Style veut tout dire et donc rien. Begaudeau deboulonne les idoles, degonfle force baudruches et grandes considerations, pour pointer l’essentiel et, au bout du compte, defendre le plaisir des textes et des mots, la litterature contemporaine en particulier, que certains ont vite fait d’enterrer. Sous des intitules d’apparence loufoque : La litterature est-elle un bernard-l’ermite ?, cet antimanuel est a prendre tres au serieux.

  • La revue de presse Jean-Louis Jeannelle – Le Monde du 17 octobre 2008

Vous avez aime le cours de francais de Francois Begaudeau ? Vous adorerez son Antimanuel de litterature. L’auteur y prend toute liberte avec le genre et commence par se demander ce que la litterature n’est pas. La liste est longue : verite, eloquence, engagement… Autant de fausses pistes qui ont, selon lui, rendu la litterature “inimitable plutot que desirable”…
Mais s’il est une lecon a tirer de cet Antimanuel, c’est avant tout que “l’humour est hautement profitable a la litterature”. Et l’enviable familiarite avec laquelle l’antiprof se saisit de la langue prouve bien que “la litterature, ca n’arrive pas qu’aux autres” : chacun est libre de jouer avec les mots ! Car etre publie, malheureux ou deja mort, ne sont pas des conditions suffisantes pour se pretendre ecrivain.

  • La revue de presse Didier Jacob – Le Nouvel Observateur du 25 septembre 2008

Reste que son antimanuel, s’il ne vaut sans doute pas une bonne vieille antiseche, appuie la ou ca fait mal (l’ecart trop marque entre l’enseignement du francais et la vie d’aujourd’hui) et demontre qu’il n’a jamais ete aussi urgent de repenser la maniere dont on fait savoir aux lyceens que Diderot, ce n’est pas juste un parking Vinci, avec Reuilly a cote. Moderniser ? Mais, comme dirait le Nicolas Hulot de l’Education nationale, ca va prendre plus d’un week-end aux enarques pour repenser les programmes, alors qu’ils pourraient tranquillement enquiller six saisons dAlly McBeal en mangeant des pizzas.