Auteur : Jack Le Roux
Date de saisie : 01/09/2008
Genre : Histoire, Geographie
Editeur : Valhermeil, Saint-Ouen-l’Aumone, France
Prix : 29.00 €
ISBN : 978-2-35467-016-0
GENCOD : 9782354670160
Sorti le : 01/09/2008
- Les presentations des editeurs : 10/10/2008
Depuis les mythiques El Dorado et lac Parime des geographes du XVIe siecle, jusqu’au XIXe ou Levasseur signale que la riviere Rubis roule des amethystes et des topazes, les cartes ont toujours servi a rever.
Ajoutez-leur, comme Bellin au XVIIIe siecle, dans une debauche de couleurs, des mentions si rares d’etablissements humains que vous aurez l’impression de feuilleter un atlas de terres mysterieuses et d’iles au tresor. Jack Le Roux s’est laisse prendre a leur poesie. A tel point qu’il a constitue la plus exceptionnelle collection de cartes et de gravures sur la Guyane, dont certaines inedites, reunies pour la premiere fois ici.
Apres le succes prodigieux de son ouvrage La Guyane, le bagne, Jack Le Roux, sous des allures modestes de collectionneur passionne, se revele un formidable decouvreur et un connaisseur hors pair du territoire.
- Les courts extraits de livres : 10/10/2008
Les premieres cartes de la Guyane
XVIe-XVIIe siecle
Les premieres cartes de la Guyane, de la fin du XVIe siecle et jusqu’a la fin du XVIIe siecle, sont toutes influencees par l’oeuvre de Mercator, lui meme inspire des recits des voyageurs du nouveau monde, et notamment de Walter Raleigh. Ce qui caracterise ces cartes, c’est leur remarquable qualite esthetique, mais aussi leur precision approximative. Les cartes sont de veritables oeuvres d’art, agrementees de cartouches plus ravissants les uns que les autres, representant parfois des scenes de ces nouveaux pays. La mer est sillonnee de navires partant a la decouverte de terres inconnues. Seules les cotes ainsi que les grands fleuves semblent avoir ete frequentes.
Le lac Parime occupe une place tres importante. Il semble se trouver bien au-dela de la chaine des monts Tumuc Humac.
Sa longueur est environ egale au tiers de la distance entre l’Amazone et l’Orenoque, soit plus de 800 kilometres ! Il n’a ete retrouve aucune trace de ce lac, pas meme avec les formidables moyens techniques que permet l’observation par satellite. Il est donc vraisemblable que cette legende, d’origine indienne relayee par les Espagnols, a ete reprise par Walter Raleigh pour convaincre la reine Elisabeth d’Angleterre, dont il fut l’amant, de financer une nouvelle expedition. Dans son livre, Decouverte du vaste, riche et bel empire de la Guyane et de la grande ville d’or de Manoa, Walter Raleigh dessine cependant la carte de ce lac et, sur la rive nord-ouest, la ville de Manoa, ainsi que son palais couvert d’or qu’il n’a jamais eu l’occasion d’apercevoir.
Origine de la legende de l’Eldorado
Il faut tout d’abord preciser le contexte de l’epoque. En 1532, Pizarre fait main basse sur tout ou partie du fabuleux tresor des Incas, L’information se repand tres rapidement en Europe et fait tourner les tetes des rois, des financiers et des aventuriers de tous ordres.
Dans les annees 1530, Pedro Malaver da Silva explore la Guyane entre les rivieres d’Oyapock et d’Essequibo. Tous ses compagnons d’expedition sont tues par les indiens caraibes, a l’exception d’un seul, Juan Martinez. Capture par ces memes indiens ce dernier vivra, selon lui, une dizaine d’annees dans une ville doree, Manoa, sur les rives du lac Parime, gouvernee par un roi couvert d’or, El Dorado.
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