Auteur : Jean-Marie Dallet
Date de saisie : 10/02/2006
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : les Ed. du Sonneur, Paris, France
Prix : 14.00 €
ISBN : 978-2-916136-02-8
GENCOD : 9782916136028
Sorti le : 10/02/2006
- Le choix des libraires : Choix de Jean-Eric Lagesse de la librairie LE TRIANGLE BLANC a LE CROISIC, France – 26/04/2008
A l’encontre des images d’Epinal que nous pouvons avoir de la Polynesie. L’envers du paradis. Un roman, court, qu’on ne lache pas. Ecriture a vif…et a cran. L’humour et l’ironie en plus.
A paraitre bientot, du meme auteur chez le meme editeur : Encre de Guerre
- Les presentations des editeurs : 26/04/2008
Les cinq vieillards d’Au plus loin du tropique – Ma Pouta la mere maquerelle, Ah You le marchand chinois, Corentin le cure, Trinite le matelot unijambiste, Petino le commandant – n’en finissent pas d’expier leurs crimes sur Parataito, un atoll perdu dont le nom signifie Paradis en tahitien. Ils y vivotent, entre reves et souvenirs, quand un cyclone jette a leur rivage un naufrage, Kerlan. Ces vieux accroches a leur passe vont redonner vie au marin qui aspire a fuir le sien. Jusqu’au passage de la goelette de ravitaillement apportant les nouvelles de Papeete… Une fable sur la civilisation corruptrice et le desir de sauvagerie.
L’AUTEUR
Depuis Les Antipodes, edite au Seuil en 1968 et preface par Marguerite Duras, Jean-Marie Dallet a ecrit une quinzaine de romans publies par les Editions Robert Laffont, Lattes ou Plon : Gauguin ou l’Atelier du tropique (1976), Waterman bleu-noir (1978), Je, Gauguin (1981), Dieudonne Soleil, qui obtint la Bourse Goncourt du recit historique en 1983, Fin de partie au Sans-Soucis (1989), Veilleur ou en est la vie ? (1994), Au Soleil des vivants (1998), Tentative de fuite (2000)… Ce Toulonnais d’origine bretonne a toujours navigue entre la Mediterranee, le Pacifique Sud et Paris.
- La revue de presse
Jean-Marie Dallet, l’ecrivain-navigateur met en scene des personnages hauts en couleur exiles sur une ile du Pacifique.
Il est aussi boucane qu’un caoutchouc de bombard et vire de bord sur des mers au gout d’encre bleue. Cet homme est un marin aux antipodes du plumitif germanopratin. A lire Dallet, qui utilise souvent le mot douillet, on respire a pleins cabestans. Tel Flynn sur son Sea Hawk, il siffle dans les drisses et file comme une goelette. Il aime les vents de travers. Ce flibustier des lagons a un cote Borgne-Fesse. Quand il met son grain de sel, c’est le grain assure.
Ce qu’il y a de bien avec les ecrivains-navigateurs, c’est qu’ils ont toujours un pot-au-noir a portee de foc. Dallet, lui, a rallie recemment Tahiti a bord de son voilier Lady Day. On dit qu’il a toujours navigue entre la Mediterranee, le Pacifique Sud et Paris. Le marin est un dragueur. Il sait qu’il plait aux gisquettes et que ses recits font l’effet du cap Horn sur des coeurs habitues a canoter au bois de Boulogne ou sur le lac d’Enghien-les-Bains… c’est ecrit par force dix avec des lubricites de matelot, des silences de la mer, des ivresses de vieux crabes et de jeunes morues.