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Battement d’ailes

Auteur : Milena Agus

Illustrateur : Dominique Vittoz

Traducteur : Dominique Vittoz

Date de saisie : 07/02/2008

Genre : Romans et nouvelles – etranger

Editeur : Liana Levi, Paris, France

Collection : Litterature

Prix : 15.00 €

ISBN : 2-86746-467-6

GENCOD : 9782867464676

Sorti le : 07/02/2008

  • Le choix des libraires : Choix de Elsa de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE-SUR-SAONE, France – 29/02/2008

Milena Agus signe a nouveau un grand roman. Apres “mal de pierre”, elle nous conte le personnage de “Madame”, une voisine qui ne veut pas vendre sa maison d’hotes a des promoteurs. Milena Agus confie une fois de plus la narration a une jeune fille. Est-ce pour cela qu’autant de sentiments se degagent de ses phrases ? Ce roman est a la fois profond (comme la mer pres de chez madame), leger (madame papillonne d’un amant a l’autre), grave (madame habite avec des fantomes et n’a pas une vie facile). Mais, la lecture terminee, un seul mot nous vient : magnifique.

  • Le choix des libraires : Choix de Noemie Roussel de la librairie PRIVAT SORBONNE a NICE, France (visiter son site) – 28/02/2008

Une belle envolee que ce second roman tant attendu. Apres un “Mal de pierres” epoustouflant, Milena Agus nous plonge dans une Sardaigne plus tranquille, ou Madame regne en maitresse incomprise. Un tres bon moment dans une atmosphere reposante et un cadre enchanteur.

  • Le choix des libraires : Choix de Jerome Peyrelevade de la librairie LA MUSE AGITEE a VALLAURIS, France (visiter son site) – 26/02/2008

Madame vit dans une grande maison sarde, loin de tout, mais au coeur de l’essentiel : les odeurs sauvages, la mer alanguie, le ciel deploye, les voisins biscornus. En lutte passive contre les promoteurs immobiliers, en illusions actives contre ses amants trop souvent de passage, Madame est hors cadre, hors norme, reve et construit dans le meme temps, sauvegarde et s’echappe a chaque instant. La narratrice, sa jeune voisine de 14 ans, ingenue et sensible, drole et imaginative, relate ses petits riens de tous les jours, et ses grandes choses de toute sa vie, d’une voix douce et espiegle.
Milena Agus nous revient et confirme tout son talent. C’est d’un charme pregnant qu’elle distille sa poesie et son gout de l’originalite dans ce recit sans intrigue. Ce n’est qu’arrive a la fin que l’on se rend compte a quel point l’on a ete envoute. Encore !

  • Le choix des libraires : Choix de Andre Zaradzki de la librairie LE CHANT DE LA TERRE a PONT-SAINT-ESPRIT, France (visiter son site) – 30/01/2008

Apres “Mal de pierres” voici un autre grand petit livre, au ton si juste, sans appret, sans bavardage, un pur bijou ; inutile d’en dire plus, le charme opere des la premiere page.

  • Le choix des libraires : Choix de Anne Delphin de la librairie LE RAMEAU D’OR a LYON, France – 25/01/2008

Apres “Mal de pierres”, Milena Agus etait forcement attendue… L’attente fut longue, mais la recompense vaut largement le detour… Avec pour decor une villa que la proprietaire ne veut pas vendre malgre les pressions des promoteurs locaux, Milena Agus brosse, a travers les yeux de sa narratrice de 14 ans, le portrait des habitants et voisins de cette maison, du voisin “rebelle” trompettiste, a “l’ex-femme de l’amant”, a Madame qui redoute la vie “gout d’epouvante”…D’une maniere brillante et remplie d’humour et dans un style fluide et agreable a la lecture, nous decouvrons tour a tour des personnages que l’on ne veut pas quitter.

  • Les presentations des editeurs : 25/01/2008

Sardes depuis le paleolithique, la famille de Milena Agus a decide, apres quelques periples sur le continent, de revenir a l’ile d’origine. C’est la que l’auteur de Mal de pierres a resolument choisi de vivre, d’enseigner et d’ecrire. Son premier roman a ete remarque par la critique en Italie. Ce deuxieme confirme son exceptionnel talent.
Un lieu enchanteur en Sardaigne. Sur la colline qui domine la mer, au milieu des terres arrachees au maquis, se tient la maison de Madame, dernier bastion de resistance aux barres a touristes. Seule, decalee dans ses robes bizarres cousues main et dans son naif refus de l’argent, Madame n’est pas conforme. Quand la nervosite la gagne, que malgre les rites magiques le grand amour se derobe, elle devale les deux cents metres du chemin escarpe jusqu’a la plage et nage vers le large. Madame derange, mais pas sa jeune et fantasque amie de quatorze ans, pas le grand-pere moqueur, ni le fils aine des voisins, trompettiste incompris des siens. Eux savent…

MILENA AGUS, cette inconnue sarde enthousiasme la presse, les libraires et le public francais a la sortie de Mal de pierres en 2007. Ce succes se propage en Italie et lui confere la notoriete dans les treize pays ou elle est aujourd’hui traduite. Nicole Garcia achete les droits pour une adaptation au cinema. Laureate du prix Elsa Morante, du prix Forte Village en Italie et du prix Relay en France, Milena Agus poursuit sa route d’ecrivain, singuliere et libre.

  • La revue de presse Francine de Martinoir – La Croix du 20 fevrier 2008

Au coeur de la Sardaigne actuelle, Milena Agus fait le portrait d’un hameau retire de la ville, ou le reve et les desirs prennent parfois le pas sur la realite. Dans Mal de pierres (1) revenait vers nous la Sardaigne pauvre et belle des annees 1950. Dans Battement d’ailes, tres different du precedent tant dans sa forme que dans son univers – quelques decennies ont passe, la societe patriarcale dans laquelle etaient enfermes les personnages du XXe siecle a en grande partie eclate, faisant disparaitre les interdits et les tabous auxquels ils se heurtaient. En l’absence de tout repere, la place est libre pour l’industrialisation sauvage qui uniformise les etres, c’est le regne des financiers qui detruisent les paysages et les consciences, des promoteurs immobiliers qui mettent la region en coupe reglee, imposant a tous une image de bonheur uniforme et surveille, fonde sur l’argent et la consommation…
Tous ont accepte, sinon adopte, une forme d’echec social pour se refugier dans le reve. Et la narratrice qui decrit des scenes erotiques se demande a la fin si elle ne les pas revees, et si elle ne s’est pas trompee en croyant sentir aupres d’elle la presence de son pere mort sous la forme d’un battement d’ailes.

  • La revue de presse Delphine Peras – L’Express du 14 fevrier 2008

Different de Mal de pierres, puisqu’il se situe entierement de nos jours, Battement d’ailes restitue avec autant de grace une Sardaigne haute en couleurs et en odeurs, en bruits et en saveurs. La plume est toujours aussi inspiree, originale. Toujours aussi drolatique : Je me suis beaucoup amusee a ecrire ce livre. Un jour, je riais tellement en redigeant un passage que je suis tombee de ma chaise !…
Battement d’ailes est surtout un eloge de la liberte, une revanche de la fiction sur la realite.

  • La revue de presse Florence Noiville – Le Monde du 8 fevrier 2008

… Une belle histoire d’edition, mais surtout une belle histoire tout court. Dans Mal de pierres, l’heroine etait “un peu derangee”, toujours en marge de sa propre vie. Le meme sentiment de decalage plane sur Battements d’ailes, ou le personnage central, Madame, defend bec et ongles le carre de terre qu’elle possede devant la mer…
Apres Mal de pierres, les lecteurs de Battements d’ailes trouveront beaucoup de correspondances entre les deux livres…
A ses yeux, Madame est aussi l’archetype de “l’homme nouveau”, celui qui pourra “survivre a la catastrophe actuelle, car il sait distinguer entre les babioles et ce qui compte dans la vie”. Dans Battement d’ailes, le Grand-pere note : “Madame doit defendre cet endroit contre tous ceux qui voudraient y construire des villages de vacances, ces gens qui ne pensent qu’a s’enrichir. Elle le defendra sans violence. Avec sa determination courtoise. Parce que c’est l’arme du futur. Et le futur, c’est Madame.”
Quand on la pousse dans ses retranchements, Milena Agus convient qu’il y a bien d’autres ressemblances entre son personnage et elle. La superstition, par exemple. Un peu naivement, Madame ponctue ses journees d’etranges rites sardes ou de ceremonials qui n’appartiennent qu’a elle. “Tout le monde a besoin de reassurance”, sourit Milena Agus. “En ce qui me concerne, avant de m’endormir, je mets les livres que j’aime sous mon oreiller. Celle qui dort le plus souvent avec moi s’appelle Natalia Ginzburg, mais il y a aussi Carl Gustav Jung, dont j’aime beaucoup les reflexions sur les reves. Je les place juste sous mon oreille : je me dis que pendant la nuit leurs mots vont infuser et qu’ils vont continuer de m’inspirer.”

  • La revue de presse Astrid de Larminat – Le Figaro du 7 fevrier 2008

Il y a un mystere Milena, un charme, au sens fort. Son nouveau roman, moins elabore que le precedent, l’intrigue reduite a rien, tient par la seule force de ce charme. Il distille le meme parfum irresistible, de narcisse, de romarin et de lys sauvage, de folie douce et d’intense melancolie…
Autre ingredient du charme Milena, ce je qui raconte, dans le style factuel d’un Petit Nicolas mais un Petit Nicolas solitaire dont le regard candide, clairvoyant, scrute le monde des adultes. Un monde ou anges et demons croisent le fer et font des compromis. Sans magie, la vie a un gout d’epouvante, se repete l’enfant qui ecrit, mais finit par admettre que c’est, sans doute, le meilleur des mondes possibles.

  • La revue de presse Martine Laval – Telerama du 6 fevrier 2008

C’est d’un battement d’ailes qu’elle ecrit, cette Milena Agus, phenomene editorial 2007. Son Mal de pierres, premier roman d’une inconnue, s’est vendu a 120 000 exemplaires. Avec une candeur un rien surannee, elle devoile ses personnages, hors du commun, du monde…
Milena Agus ecrit detachee de toute mode, de tout genre litteraire, se cree des personnages avec qui elle fait un bout de chemin, et nous fait croire que ce sont eux qui menent le bal, une farandole d’histoires decousues qui n’en font qu’une.

  • Les courts extraits de livres : 14/02/2008

Battement d’ailes

Notre position est 39 9′ au nord de l’equateur et 9 34′ a l’est du meridien de Greenwich. Ici, le ciel est transparent, la mer couleur saphir et lapis-lazuli, les falaises de granit or et argent, la vegetation riche d’odeurs. Sur la colline, dans les lopins de terre arraches au maquis qu’on cultive entre leurs murets de pierre seche, le printemps resplendit du blanc des fleurs d’amandiers, l’ete du rouge des tomates et l’hiver de l’eclat des citrons.
Mais tant de beaute souvent nous ennuie Madame et moi, un desir de monde normal nous envahit et la nervosite nous gagne. Alors pour nous defouler, s’il est impossible d’aller en ville, on fait des trucs un peu fous, comme piquer une tete dans la mer en hiver, devaler les deux cents metres du chemin escarpe qui va a la plage sans s’arreter et puis remonter toujours en courant, nager au large jusqu’au dernier rocher a fleur d’eau, en ete aller a pied a Cala Pira et a Punta Is Molentis, pour se baigner a l’aube avant l’arrivee des touristes ou ramasser des asperges a la sortie de l’hiver et, toutes contentes, rentrer les cuisiner en omelette.
Les proprietaires de ces terres seraient disposes a vendre pour que soit construit un village de vacances relie a la nationale par de bonnes routes. Mais personne ne peut rien entreprendre si Madame, de toute la puissance de ses milliemes comme dit grand-pere, ne vend pas, car son terrain, qui est le meilleur, le plus proche de la cote, se trouve en plein milieu des autres. Des hectares et des hectares de maquis mediterraneen autour de l’hotel de Madame, qui n’est pas tout a fait un hotel, mais une maison d’hotes pour huit personnes, pas plus.
Nous aimons Madame. Difficile de ne pas l’aimer, quand elle nous apporte du pain et des pates faits maison, des gateaux et, en ete, des tomates qui ont le gout de quand les adultes etaient petits. Mais nous pensons qu’elle est derangee, car elle suit une idee fixe, sauver a elle seule la Sardaigne du beton, ne pas vendre, rester pauvre et nous empecher nous aussi de devenir riches.
Dans ma famille, qui est la seule, avec celle de nos voisins et Madame, a habiter toute l’annee ici, grand-pere partageait cet avis, mais maintenant il dit que dans la vie nous deployons beaucoup d’efforts pour nous conformer aux idees recues, qui nous semblent les meilleures parce que la plupart des gens s’y rangent, alors que tres souvent nous ferions mieux d’utiliser cette energie pour changer l’opinion commune, et qu’il faut bien que quelqu’un commence.
A propos de nos voisins qui voudraient vendre, Madame ne comprend pas que des personnes pieuses et bonnes, qui avant de manger prient pour rendre grace a Dieu de leur repas, ne le remercient pas aussi pour ce morceau de paradis terrestre et qu’elles soient favorables a la construction de cubes de beton avec jardinets a l’anglaise, equipes de routes carrossables, et tout ca pour de l’argent. Comme si on ne devait pas preserver l’oeuvre du Seigneur meme quand ca ne nous arrange pas.
La maison d’hotes de Madame donne sur la route blanche, une porte cochere ouvre sur un passage qui longe le corps de batiment jusqu’a la grande cour bordee d’une galerie. On penetre dans la maison par une porte plus petite, on entre d’abord dans la piece de reception, puis a droite on trouve le cellier, une salle et la grande cuisine qui donne sur la galerie. A gauche, il y a les chambres et l’escalier vers l’etage avec les autres chambres pour les clients, qui communiquent, mais pour garder ces belles portes, Madame les a simplement fermees a cle.
Madame n’a pas de jardin d’agrement car quoi de plus beau que les narcisses sur la colline en hiver, le ciste fleuri et les fleurs bleues du romarin au printemps, les lys sauvages en ete ?

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