Auteur : Gabriel Zaid
Date de saisie : 28/08/2005
Genre : Presse Audiovisuel
Editeur : Belles lettres, Paris, France
Prix : 11.00 / 72.16 F
ISBN : 978-2-251-44299-0
GENCOD : 9782251442990
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
L’abondance serait-elle un mal ? Le livre va-t-il mourir etouffe par la surproduction constante de nouveaux titres qui inondent les rayons des libraires ? Et si le livre meurt, entrainera-t-il avec sa disparition la fin de toute connaissance humaine valable ? Ou faut-il au contraire se rejouir du choix sans precedent offert au lecteur curieux d’apprendre ou de decouvrir ? Dans cet essai ironique et informatif, Gabriel Zaid nous devoile la situation reelle du livre aujourd’hui, et pourquoi, envers et contre tout, le lecteur pourra toujours trouver le livre qui repond a ses attentes.
Gabriel Zaid est essayiste et poete. Ses nombreux ouvrages, largement diffuses dans le monde hispanophone et pour la plupart traduits en anglais, en font l’un des ecrivains mexicains contemporains les plus prestigieux.
- La revue de presse Marc Riglet – Lire de septembre 2005
Qui aime lire et n’est pas inquiet pour le livre ? Car il y a, d’abord, la terrible prophetie du sociologue MacLuhan qui ne promet rien de moins que sa fin. Il y a, ensuite, et en vrac, l’idee que les best-sellers sont la ruine des bons livres, que, de toute facon, nos enfants lisent moins,… On pourrait continuer et meme conclure ce lamento par une cuistrerie en rappelant que Socrate avait sans doute de bonnes raisons de preferer la conversation aux livres tant leur frequentation expose aux interrogations les plus deprimantes ! Et pourtant, comme le fait remarquer Gabriel Zaid : C’est grace aux livres que nous savons que Socrate se mefiait d’eux. Il faut donc remercier Platon d’avoir pris des libertes avec l’enseignement de son maitre et constater que, de quelque cote que l’on se tourne, le livre manifeste une sante eblouissante… Loin d’etre un symptome d’une industrie precaire, l’inflation des titres est le luxe d’une societe riche et cultivee. Vous n’etes pas convaincu ? Cedez alors au vertige des premiers mots du brillant essai de Gabriel Zaid : La lecture de livres croit de facon arithmetique. L’ecriture de livres croit de facon exponentielle. Si on ne fait rien, il y aura bientot plus de gens pour ecrire des livres que pour les lire. Mais pourquoi faudrait-il faire quelque chose ?