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Bijoux de famille

Auteur : Laurent Marechaux

Date de saisie : 19/11/2008

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Dilettante, Paris, France

Prix : 17.00 / 111.51 F

ISBN : 978-2-84263-159-8

GENCOD : 9782842631598

Sorti le : 27/08/2008

  • Les presentations des editeurs : 17/09/2008

Imaginez-les comme les doigts de la main, une paire d’yeux, deux facettes d’une unique pierre, ce tandem heroique de Bijoux de famille. L’un c’est Ivanov, Sacha ; l’autre Bornstein, Victor. Russes tous deux, blancs par destin, ils se taillent a meme le XXe deux belles parts de lion qu’ils engouffrent en boulimiques de la vie : revolution rouge d’Octobre qui les coupe de la Mere Patrie, Grande Guerre faite au front d’Orient dans la legion, annees folles vecues follement, exil, Resistance, deportation. L’un sauve l’autre; ils vendangent ensemble femmes et souffrances, espoirs et pentes rudes : deux poumons, un meme souffle. Et le fils de ressembler a son pere : Igor, rejeton de Sacha, espagnol de mere, militaire, mutin de l’Algerie francaise. Troisieme temps de la valse : Leo, fils d’Igor, petit-fils de Sacha. Meme trempe avec ceci qu’il effectue un retour aux sources russes, hante par les racines familiales, avant de globe-trotter partout dans le monde, journaliste. L’arbre des Ivanov, bonde de seve, tresse ses branches a la folie, melant ses racines et ses ramures, meres, amantes, pere, fils, petit-fils : Il n’y a pas de hasard, rien que des enchainements maudits. Puis, peu a peu, le temps raye les hommes, comme les hommes rayent les jours : d’un trait patient. Meurent les Ivanov, un a un. L’oeil avide, Marechaux et ses troupes descendent le XXe a cheval sur la rampe, dans un grand sifflement heureux ; les bagages suivront plus tard.

Laurent Marechaux est ne le 13 octobre 1952 a Nogent-sur-Marne. Il navigue entre la rive gauche de la Seine, les berges de l’Iton et les cotes d’Afrique et d’Amerique du Sud.

Bijoux de famille est son troisieme roman au Dilettante.

  • La revue de presse Jean-Claude Raspiengeas – La Croix du 19 novembre 2008

Avec ce quatrieme roman, Laurent Marechaux signe une fresque dense autour du destin de deux Russes blancs et de leur descendance. Toutes les genealogies sont tortueuses. Bien peu de familles echappent aux noeuds de secrets qui enserrent leurs liens…
Dans ce roman foisonnant ou passe le souffle du siecle, l’auteur brasse les cartes du je, tisse serre une toile ou la genetique autant que les destins hasardeux s’entremelent. L’age venant, les langues se delient. Les haines anciennes perdent de leur vigueur. Des reconciliations s’ebauchent. De lourds secrets d’alcove sont enfin reveles et brouillent les heredites trop evidentes. C’est aussi le roman des premiers exiles, ces Russes blancs, qui ouvraient le bal des deracines, avant-garde d’une cohorte innombrable jetee sur les routes du monde, en quete d’un port d’attache.

  • Les courts extraits de livres : 17/09/2008

Le 16 septembre 1907, Sacha Ivanov et Victor Bornstein prirent a Moscou le train qui les menerait jusqu’a Paris entamer leurs etudes de medecine. Ils avaient dix-huit ans et se connaissaient depuis cinq ans. Seule difference notable : les yeux clairs et malicieux du premier contrastaient avec le regard sombre et melancolique du second. Le voyage dura quatre jours et se deroula sans incident majeur, a l’exception d’une vingtaine de minutes de retard sur l’horaire officiel. Ils debarquerent gare du Nord avec la legerete et l’enthousiasme de deux adolescents presses de vivre. Ils helerent un fiacre et se firent conduire rue Victor-Cousin dans une pension de famille tenue par une pianiste russe fantasque qui accueillait dans cet ancien hotel tombe en desuetude de jeunes Slaves attires par les universites du Quartier latin. Le lendemain, ils s’inscrivirent a la faculte de medecine de la rue des Ecoles; Sacha par vocation, Victor sans conviction. Une lumiere automnale baignait la capitale et apportait une douceur apaisante a leur nouvelle existence. Ils n’avaient jamais quitte leur pays natal et s’etourdirent de leur liberte. Tout les emerveilla : les terrasses des cafes de la place de l’Odeon, la course folle des autos sur le boulevard Saint-Germain, les coups d’oeil aguicheurs des Parisiennes sur le boulevard Saint-Michel, la quietude du jardin du Luxembourg, les livres rares des bouquinistes le long des quais de Seine. Us s’installerent pour six ans dans une vie studieuse et licencieuse. Elle les mena aux portes de la guerre, loin de cette terre russe ou ils avaient grandi dans l’insouciance et la protection des jupes maternelles.

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