
Auteur : Amelie Nothomb
Date de saisie : 03/03/2010
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Albin Michel, Paris, France
Prix : 16.90 / 110.86 F
ISBN : 9782226153944
GENCOD : 9782226153944
Sorti le : 19/08/2004
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- Les presentations des editeurs : 23/12/2009
La faim, c’est moi.
Cette Biographie de la faim, de ce desir jamais rassasie, de cette quete qui n’a jamais de fin, Amelie Nothomb la decline sous toutes ses formes, du ravissement a l’horreur, avec brio, douleur, amour, humour et lucidite, pour dire ce terrible paradoxe d’exister. Il s’en degage une puissance de vision, une perception fatale ou l’absolu et sa derision se cotoient. C’est une mise a nu eblouissante ou l’auteur est le sujet de son oeuvre et qui prouve o combien qu’Amelie Nothomb est un de nos grands auteurs contemporains.
Issue d’une illustre famille bruxelloise, Amelie Nothomb est la fille d’un ambassadeur belge. Nee au Japon, elle reste profondement marquee par la culture nippone. Mais les deplacements successifs de son pere l’emmenent toute jeune en Chine, a New York, et en Asie du sud-est. De ces voyages, Amelie conserve un sentiment tenace de solitude, attenue par une forte complicite avec sa soeur. Elle retourne en Belgique a l’age de dix-sept ans et suit des etudes greco-latines. En 1992, son roman ‘Hygiene de l’assassin’ est accueilli avec un enorme succes. Frustree de ne pas etre restee au Japon, elle y retourne et retranscrit cette experience plus que deroutante dans ‘Stupeur et tremblements’, couronne Grand Prix de l’Academie francaise en 1999. Depuis, elle publie a peu pres un roman par an, se definissant elle-meme comme une ‘graphomane malade de l’ecriture’.
- La revue de presse Fabienne Pascaud – Telerama
A 36 ans, notre tres francophone princesse des best-sellers… se raconte une fois encore avec l’humour au vitriol, l’esprit aiguise, l’elegance de style et… l’amoureuse complaisance envers elle-meme qu’on lui sait… Derniere fille d’un diplomate belge, qui entraine sa famille de Japon en Chine, d’Amerique en Bangladesh, la jeune Amelie a si faim de tout, est tellement boulimique de vie qu’elle en devient… anorexique, avant de trouver dans la lecture hysterique, puis dans l’ecriture compulsive, le salut a sa mortelle maigreur… A travers ces souvenirs a peine effleures, l’auteur a succes devient soudain une vraie sorciere de l’ecriture. Ou une fee. Qui, passe ces confessions toujours recommencees, va, on l’espere, continuer a grandir.
- La revue de presse Jean-Baptiste Harang – Liberation
Biographie de la faim est un roman a cle. Mais ce n’est pas un roman et la cle est sur la porte puisque le seul renseignement qui est fourni au lecteur sur le dos du livre, avant qu’il l’ouvre, est celui-ci, entre guillemets (c’est une citation de la page 22) : La faim c’est moi. L’affaire est entendue, si l’auteur fait la biographie de la faim et que la faim c’est elle, Biographie de la faim est son autobiographie. Et cela tombe plutot bien, car les livres de Nothomb qu’on prefere s’occupent d’Amelie… Biographie de la faim reprend le lecteur la ou la Metaphysique des tubes l’avait laisse, sous la goulee d’une petite fille de trois-quatre ans, alcoolique a force de finir les coupes de champagne des soirees de l’ambassadeur (Mes parents avaient la mondanite pour metier, page 53), vaguement suicidaire et donc tres precoce, et va le conduire, le lecteur, a la veille de Stupeurs et tremblements, de retour au Japon apres un long et lent tour du monde dans les valises diplomatiques de ses parents, Pekin, New York, Dacca, Bruxelles…
La cle est sur la porte, mais on n’entre pas de plain-pied dans le recit de cette enfance, il faut jouer le jeu du titre, se laisser bercer de l’illusion d’une monographie, voire d’un essai drolatico-scientiste, un atlas paradoxal de la faim : la fable du Vanuatu ou l’on ne connait pas la faim et qui, partant, n’interesse personne (ce desinteret me fascine), et ces ressortissants, ces commensaux d’un jour, qui touchaient a peine a la nourriture, a la maniere non pas des ascetes, mais des gens qui sortent de table… cette biographie de la faim, promise et tenue avec vaillance pendant deux ou trois douzaines de pages, se laisse tres vite grignoter par l’autobiographie d’Amelie Nothomb, elle prend le dessus des la page 35, Ma mere decida tres vite que j’etais mon pere, malgre quelques soubresauts heroiques de la conferenciere : Si Dieu mangeait, il mangerait du sucre, page 39. Mais on ne peut pas lutter contre le bagout de cette petite fille endiablee qui a tant de choses a nous raconter entre boulimies et anorexies contrariees…
- La revue de presse Sebastien Fumaroli – Le Point
… Biographie de la faim, met en scene une metamorphose de la romanciere qui est une des bonnes nouvelles de la rentree litteraire 2004. A 37 ans, apres avoir publie douze romans, tous des best-sellers, elle s’est decidee a traverser l’ecran de l’adolescence, brisant ainsi le pacte qu’elle avait noue avec elle-meme il y a dix ans, de ne jamais s’approcher de l’age adulte… Amelie Nothomb a eleve le Japon de son enfance au rang de mere-patrie, terre promise de lait et de miel, avec ses montagnes vertes et ses lacs d’eau pure. Fille d’un diplomate belge, rare chanteur occidental du theatre no, c’est sur cette ile qu’elle est nee, qu’elle a grandi, qu’elle a puise, dans un sanctuaire de beaute et d’adoration, le substrat exotique de son art et de sa sensibilite. La metaphysique des tubes, paru en 2000, en a ete le recit fondateur. Biographie de la faim y repond aujourd’hui, par un exercice de rupture et de perte, l’histoire d’une chute originelle, au gre des postes occupes par son pere dans l’Amerique et l’Asie des annees 70-80. Il faut etre un ecrivain diablement doue pour oser dechirer son propre ciel, renier ses propres attachements, saborder ses propres munitions. Roman de l’expatriation et du corps exile, de l’eloignement force et de l’anorexie… Biographie de la faim est un voyage au-dessus du vide. Au bout, il y a le no man’s land des plages d’Ostende et de Wenduyne, ou la belle Amelie, apaisee, se decouvre en grand ecrivain belge.
- La revue de presse Jean-Remi Barland – Lire
On connait, parce qu’elle les a souvent evoques dans ses romans, les rapports charnels qu’Amelie Nothomb entretient avec la nourriture. Pas etonnant qu’elle signe donc aujourd’hui une Biographie de la faim ou elle evoque son feroce appetit des choses de ce monde. Ogresse des mots, Amelie a faim de tout. A partir d’un recit autobiographique charpente autour des differents pays traverses par son pere,… l’ecrivain dessine les contours geographiques de ses passions devorantes… A devorer sans moderation.
- La revue de presse Marianne Payot – L’Express
On n’en attendait pas moins d’elle. A 36 ans, forte d’une douzaine de romans publies – et celebres – Amelie Nothomb, la plus excentrique des Belges, tombe le masque. A sa maniere. Enlevee, meticuleuse, ironique, intelligente. Fil rouge de cette autobiographie singuliere, clef du succes de la seule romanciere francophone qui, bon an mal an, pulverise les ventes : la faim, la sur-faim, dont Amelie est habitee depuis sa prime enfance. Faim de tout : des sucreries, du Japon, de l’amour familial, de l’alcool de prune, d’eau, de la carte du monde, des livres, des mots… Jamais rassasiee, toujours en quete, la fille du consul decline, avec subtilite, ses annees de formation, eclairant, au detour d’une phrase, d’une anecdote, de nombreux pans de son oeuvre. Le Sabotage amoureux, Stupeur et tremblements, Metaphysique des tubes, Robert des noms propres prennent ainsi du relief, de la chair, pour le plus grand plaisir de ses fideles lecteurs…
- La revue de presse Pierre Assouline – Le Nouvel Observateur
Un tube digestif se souvient qu’il a toujours eu faim. Pas de quoi en faire un plat. Sauf si c’est celui d’un ecrivain. Juste de quoi en faire un livre… Au commencement etait la faim. A la fin aussi d’ailleurs. Aussi loin qu’elle remonte dans son arbre interieur, elle a toujours creve de faim. De tout. Encore faudrait-il s’accorder sur le mot : Par faim, j’entends ce manque effroyable de l’etre entier, ce vide tenaillant, cette aspiration non tant a l’utopique plenitude qu’a la simple realite : la ou il n’y a rien, j’implore qu’il y ait quelque chose. Cela dit, elle n’en considere pas moins le chocolat comme un aliment theologal : entendez par la que, si pour Cioran les suites de Bach sont la preuve de l’existence de Dieu, pour Nothomb ce doit etre les rochers noirs de Debauve et Gallais. A chacun ses extases. Elle s’y consacre a nouveau avec ce melange d’humour froid, d’espieglerie et d’absurde qui est desormais sa marque de fabrique. On retrouve cet univers, mais cette fois sous le prisme exclusif du manger… Notre auteur s’interesse a une ile celebre pour le desinteressement qu’elle suscite ; elle nous entretient de l’absence de faim dans ce merveilleux cul du monde ; elle tente de percer le mystere d’un peuple sans appetit… la grace et la malice du nouveau Nothomb tranchent avec nombre d’etouffe-chretien de la rentree. Pas une question de longueur ou d’epaisseur, mais de legerete.
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