Auteur : Christophe Ono-dit-Biot
Date de saisie : 02/01/2008
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Plon, Paris, France
Collection : Litterature francaise
Prix : 21.00 / 137.75 F
ISBN : 978-2-259-20344-9
GENCOD : 9782259203449
Sorti le : 23/08/2007
- Le choix des libraires : Choix de Veronique de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE SUR SAONE, France – 02/01/2008
Ce roman nous plonge dans la Birmanie : pays attirant mais effrayant.
Un jeune homme souhaite realiser un reportage qui le fera sortir de l’anonymat et pour cela il fait des rencontres dont une jeune francaise medecin qui est completement envoutee par ce pays et qui l’entrainera au plus profond des contrees birmanes et dans les meandres du chamanisme.
Bon moment de lecture et surtout tres depaysant
- Le choix des libraires : Choix de Sandrine de la librairie DEVELAY a VILLEFRANCHE SUR SAONE, France – 02/01/2008
Nous sommes entraines en Birmanie, sur les pas de Cesar, journaliste en quete du scoop qui lancera sa carriere.
A travers son regard, nous decouvrons un pays ambivalent, aux multiples ethnies ; ployant sous le joug de la dictature mais egalement tres ancre dans ses traditions.
La rencontre de Cesar avec des expatries ainsi que les liens qu’il va tisser plus particulierement avec une jeune femme medecin, tres impliquee dans la rebellion contre la junte militaire, vont l’amener a repousser ses propres limites ; physiques et emotionnelles.
Il en sortira change en profondeur.
- Les presentations des editeurs : 19/11/2007
Decide a changer le cours de sa vie, un jeune homme s’envole pour le pays de tous ses fantasmes avec un projet fou : decrocher l’interview du plus grand trafiquant d’opium de tous les temps.
Un scoop sans prix. Double probleme : Cesar est un amateur, et la Birmanie une dictature. A Rangoon, ou la paranoia le dispute a la moiteur tropicale, il rencontre une jeune femme au charme trouble. Medecin humanitaire passionnee et determinee, elle se montre parfois melancolique, lointaine… Fascine, il en tombe amoureux. En lui venant en aide, elle va le faire plonger au coeur d’un pays ou tous ses reperes volent en eclats.
Jusqu’a le mettre sur le chemin d’une figure mythique de la rebellion politique refugiee dans la jungle : la Femme-Tigre. De la jeunesse doree de Rangoon aux ethnies du Triangle d’Or, des villages lacustres du lac Inle a la vallee des Rubis, voici l’itineraire aventureux d’un heros de notre temps. En quete d’amour et d’absolu dans le pays le plus ferme, le plus enivrant, le plus sensuel de toute l’Asie.
Christophe Ono-dit-Biot est grand reporter au Point. Birmane est son quatrieme roman.
- La revue de presse Jacques Nerson – Le Nouvel Observateur du 15 novembre 2007
Birmane n’est pas qu’un roman d’aventures. Grand reporter au Point, Ono-dit- Biot a fait plusieurs reportages sur place. Vu ce qu’il ecrit sur la junte militaire qui tient depuis dix-sept ans le pays sous sa botte, il n’est pas pres d’obtenir un nouveau visa. Mais il connait la contree comme sa poche. Un demi-siecle apres Kessel, le jeune agrege de lettres prend a son tour la route de Mogok, capitale du rubis, en plein coeur de la jungle. Entre-temps, il a vu les Aventures d’Indiana Jones. Aussi injecte-t-il dans son roman-reportage beaucoup d’humour au second degre.
- La revue de presse Josyane Savigneau – Le Monde du 28 septembre 2007
Depuis son premier roman, il y a sept ans – il avait 25 ans -, Desagrege(e) (1), Christophe Ono-dit-Biot s’est affirme comme un conteur a l’humour parfois tres noir, comme un critique souvent virulent de la societe contemporaine. Il aime les voyages au long cours, decrit volontiers des jeunes gens incertains, comme ceux de son deuxieme livre, Interdit a toute femme et a toute femelle, des bourgeois francais branches qui se retrouvent, “entre ascese et Prozac”, au mont Athos. Dans Birmane, son quatrieme recit, il reunit aujourd’hui tous ses talents pour un etrange roman d’apprentissage, a la fois parcours initiatique, grand reportage d’aventures, conte, avec ce qu’il faut de mystere et d’onirisme. Sans jamais perdre son ironie et son sens de la derision…
Christophe Ono-dit-Biot a le sens de la description. On est d’emblee, avec son heros, dans la chaleur moite de la Birmanie, assailli de couleurs, d’odeurs, decouvrant des paysages etonnants, des femmes magnifiques autant que mysterieuses…
On ne sait pas toujours ou l’on est et ou l’on va, pas plus que Cesar, a la poursuite d’un improbable grand reportage qui le ferait enfin sortir de son anonymat journalistique. Mais en depit d’un certain ridicule, de son cote heros de bande dessinee, “Tintin en Birmanie”, on partage sa folle passion, on est fascine par la belle Julie, on le suit avec impatience jusqu’au perilleux Triangle d’or, avec, comme lui, le desir de comprendre et la quasi-certitude de ne pas y parvenir.
- La revue de presse Louise Chevalier – Le Point du 20 septembre 2007
Et voici que parait Birmane, un roman initiatique qui, en les fondant ensemble, va bien au-dela du recit de voyage, sans parler de la compil’ de reportages. Petri d’amour et de chagrin, c’est le livre d’un grand temoin, on veut dire d’un vrai journaliste…
On songe a Bodard, a Kessel, a Conrad evidemment, ou encore au Coppola d’Apocalypse Now. Ce sont les patrons du livre, mais Christophe Ono-dit-Biot a su faire oeuvre originale, personnelle (la part de l’autobiographie n’est sans doute pas negligeable) et bien de l’epoque. Loin des grands discours sur le choc des cultures, loin des preches des belles ames, il sait voir et manier humour et derision quand il le faut. Il sait aussi admirer – Aung San Sun Kyi, par exemple, autant qu’une aube sur les toits dores des pagodes -, ce qui n’est pas un mince compliment. Quant a ce qui le fait courir, on proposera quelques reponses : conter un monde qui va se reduisant, s’uniformisant, y trouver les poches de resistance. Echapper a lui-meme comme d’autres s’arrachent. Rester fidele a l’enfant qu’il fut. Et, Birmane le prouve, ressusciter cet enfant en nous.
- La revue de presse Olivier Delcroix – Le Figaro du 6 septembre 2007
Le quatrieme roman de Christophe Ono-dit-Biot a pris de l’etoffe. Celle dont sont faits les reves, comme dirait Shakespeare. A moins que ce ne soit Dashiell Hammett dans Le Faucon maltais. Un souffle romanesque parcourt Birmane, le long d’une intrigue charpentee comme un navire en partance pour le pays aux Dix-Mille-Pagodes…
On ne ressort pas indemne de cet ardent roman, baigne par les parfums entetants de l’Asie. Un charme monte au cerveau, qui ravit le coeur. C’est dit : Ono-dit-Biot a l’etoffe d’un romancier-globe-trotter.
- Les courts extraits de livres : 14/09/2007
On a renonce a cette Asie-la. On est alles chercher le soleil sur les iles thailandaises. On pensait meme se mettre a la plongee, histoire de noyer nos soucis sous plusieurs metres cubes d’eau. On imaginait la plage pour nous. Un petit bungalow simple pour y faire un enfant. Elle disait ca en blaguant mais je sais qu’elle y pensait. Au lieu de ca, c’etait tous les soirs trois cents teufeurs defonces jusqu’aux yeux a la ya baa, la nouvelle drogue asiatique, en train de danser les pieds dans l’eau et la tete dans la techno. Plus quelques vieux hippies. Helene a pleure pour la deuxieme fois. J’ai pris sur moi, je me suis plie en quatre pour trouver un vehicule et aller explorer le nord de l’ile. La, je tombe sur le bungalow de nos reves, je retourne la chercher et j’annonce la bonne nouvelle… C’est la que se pointent les fourmis.
Larmes, pour la troisieme fois. Grosses comme des perles d’elevage, explosant en une tempete salee. Ca et les reproches. D’abord, je me suis avance pour la prendre dans mes bras, lui dire qu’apres tout, ce n’etait pas grave, et qu’on allait changer d’endroit, que j’avais mal vu, que j’etais stupide, qu’elle ne m’y reprendrait pas, qu’on allait partir tout de suite. C’est pourtant ce moment precis qu’a choisi l’un des hymenopteres pour attirer son regard. Pourvu d’ailes monstrueuses, dresse sur ses pattes de derriere, casque comme un legionnaire de la Rome conquerante, l’animal s’etait pris de passion pour ses doigts de pied sucres. Suivi d’un demi-metre de congeneres escaladant sa tong en rangs serres. Ca jaillissait de partout. Helene s’est effondree. Non sans dire : Puisque tu aimes, tu restes la.
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