
Auteur : James Lee Burke
Traducteur : Patricia Christian
Date de saisie : 01/03/2007
Genre : Policiers
Editeur : Rivages, Paris, France
Collection : Rivages-Thriller
Prix : 20.00 / 131.19 F
ISBN : 978-2-7436-1647-2
GENCOD : 9782743616472
Sorti le : 01/03/2007
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- Le journal sonore des livres : Lu par Nathalie Brutiaux- 13/04/2007
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Nathalie Brutiaux – 13/04/2007
- Les presentations des editeurs : 05/04/2007
L’avocat texan Billy Bob Holland se rend dans le Montana chez son ami Doc Voss, qui s’est installe dans la Bitterroot Valley apres le deces de sa femme.
Le Montana est souvent synonyme de paysages grandioses, de vie bucolique et de paisibles parties de peche, mais a Bitterroot, Doc Voss a rencontre une toute autre realite. Il s’est fait de solides ennemis en menant campagne contre un consortium minier dont les agissements menacent l’economie de la region et l’environnement. Les choses prennent un tour tragique quand la fille de Doc est victime d’une agression.
Et les coupables possibles ne manquent pas. Entre les Blancs racistes, les fondamentalistes, les Indiens de la reserve locale, le moins que l’on puisse dire est que les relations sont exacerbees. Sans compter l’inquietant Wyatt Dixon, prisonnier remis en liberte qui veut se venger de Billy Bob car il le juge responsable de sa condamnation et de la mort de sa soeur. La Bitterroot Valley est devenue semblable a un chaudron ou bouillonne la violence.
La Rose du Cimarron, Heartwood, Bitterroot… Burke decline une geographie de l’Ouest americain hantee par le mal. A la fois violente et lyrique, cette troisieme aventure de Billy Bob Holland ne decevra pas les amoureux de son univers.
- La revue de presse Jean-Pierre Perrin – Liberation du 5 avril 2007
Une histoire d’amour. C’est ce que disait John Steinbeck de l’Etat du Montana. A son tour, James Lee Burke, qui y reside une large partie de l’annee, lui fait une declaration enflammee. En particulier, a la vallee de la Bitterroot River…
Ce n’est pas la premiere fois que Burke nous fait visiter le Montana. Comme pour la Louisiane, cadre de la plupart de ses romans ou apparait le prive Dave Robicheaux, la peinture qu’il nous en fait est superbe. Celle des paysages, decrite avec un lyrisme lumineux, comme celles des ames, fouillees jusqu’a l’abime. On y croise une humanite hantee par la faute, traversee par le desir de haine : Indiens abandonnes a leur passe, petits Blancs racistes, ecologistes fondamentalistes, pasteurs a moitie dements, truands italiens vicieux, taulards pourris jusqu’a la moelle, femmes ravagees par l’assassinat sauvage de leurs enfants, jusqu’a un ecrivain deprime de la celebre ecole dite de Missoula qui boit jusqu’a s’en faire exploser le cerveau. Ce qu’il y a d’epatant avec Burke, c’est que meme ses pires monstres, il les rend humains. En passant, Burke imagine les derniers moments du cruel general Custer, chatre et aveugle par les Indiennes. Et il reinvente le western, pas n’importe lequel, celui-ci est porte par un souffle faulknerien.