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Bulande

Auteur : Jean Thuillier

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Phebus, Paris, France

Collection : D’aujourd’hui

Prix : 14.00 / 91.83 F

ISBN : 978-2-7529-0049-4

GENCOD : 9782752900494

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

Une bourgade de cette Provence sise entre Rhone et Alpilles qui tant fascina Van Gogh. Le nom du peintre n’est jamais prononce, mais, au fil de cette enquete quasi policiere qui nous entraine a la poursuite de l’insaisissable Bulande, un tireur de ficelles beau parleur dont la ruse consiste a ne jamais se montrer en public, c’est tout l’univers hallucine du suicide d’Anvers qui finit par s’imposer au regard du lecteur -tandis que se multiplient les meurtres inexpliques, et qu’une sourde menace monte… Publie en 1967 aux editions Jose Corti (sous le pseudonyme de Jean Briance), admire par Roger Caillois, Pascal Pia – et par le jeune Bernard Pivot-, Bulande etait reste longtemps introuvable. Roman surprenant a tous les sens de la parole, osons dire qu’il ne ressemble a rien de ce qui s’ecrit ni de ce qui s’est ecrit en notre langue.

  • La revue de presse – Le Figaro du 10 mars 2005

… imaginons qu’on s’aventure dans Bulande sans en rien savoir. Et voila qu’on se trouve d’un coup dans un roman joliment provincial et desuet, a la croisee des chemins d’un Marcel Ayme sans le sarcasme et d’un Giono sans lyrisme. Tout parait si sage. On est chez soi… Il y a le maire, qui s’appelle M. Pirou, et M. Blancpain, le notaire. Et il y a meme l’innocent du village, Pampelone, a la force herculeenne dont le maire pourrait bien etre le papa, mais on n’en dira pas plus. Il y a aussi cet Hotel de la Poste ou regne Mme Tardieu et ou s’attarde le facteur, sous la tonnelle qu’on croit si bien reconnaitre. Ca sent bon toutes les Provences et on entend le chant des grillons. On voit aussi les mouches voler.

Et la, un peu avant, un peu apres, tout se detraque. Mais peu a peu, par deplacements insensibles. Des mouches, il y en a trop, puis beaucoup trop. Un mort aussi, deux morts, trois morts : la comedie de moeurs villageoise tourne au roman policier puis, insidieusement, au conte fantastique… On brule, bien sur, d’aller plus loin dans notre recit de ce conte hallucine dont, un a un, les retournements vous laissent pantois. Nous ne dirons pourtant rien de plus, la quatrieme de couverture en dit deja trop. Tout au plus evoquera-t-on le roman le plus celebre d’une celebre romanciere anglaise qu’inspira l’un des plus grands mythes de l’Antiquite… C’est l’histoire d’un homme qui s’acharne a trop en savoir et ca lui coute les yeux de la tete… Mais nous aussi, nous en disons deja trop…