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Carnet erotique

Auteur : Pablo Picasso

Date de saisie : 17/09/2008

Genre : Arts

Editeur : Chene, Paris, France

Collection : Carnets erotiques

Prix : 19.90 / 130.54 F

ISBN : 978-2-84277-876-7

GENCOD : 9782842778767

Sorti le : 17/09/2008

  • Les presentations des editeurs : 24/08/2008

Cette precieuse petite collection de Carnets erotiques met en valeur toute la sensualite des dessins ou des tableaux les plus intimes de Picasso.

Souvent controversees a leur epoque, certaines de ces oeuvres restent provocantes encore aujourd’hui.

  • Les courts extraits de livres : 24/08/2008

L’art n’est pas chaste […] Ou s’il est chaste, ce n’est pas de l’art.
Pablo Picasso

Je ne veux pas de trou du cul dans ma galerie ! C’est avec ces mots que le marchand d’art Paul Rosenberg aurait refuse dans les annees 1930 d’exposer un tableau de Picasso qu’il trouvait obscene. A l’hiver 1968-1969, lorsque la galerie Louise Leiris expose la Suite 347 de Picasso – serie d’eaux-fortes dans lesquelles l’artiste imaginait de maniere tout a fait explicite les exploits sexuels de Raphael (le peintre de la Renaissance), cela fit scandale et le ministere public entama des poursuites pour outrage public a la pudeur.
Depuis, l’oeuvre erotique de Picasso a fini par emporter l’adhesion quasi generale. Il y aurait aujourd’hui bien peu de gens pour se formaliser d’entendre Picasso dire a son ami Edouard Pignon : Fais des nus, des nus ! Montre-leur. Des montagnes de seins, des montagnes de culs ! Les auteurs contemporains ont fait leurs les obsessions du plus celebre artiste du XXe siecle sans se poser de questions, et ils citent avec delectation l’inscription manuscrite portee par Picasso au bas d’une etude de nu datee de 1902 : Quand tu as envie de baiser, baise !
En 2005, Diana Widmaier Picasso a publie un livre, Picasso – L’art ne peut etre qu’erotique, consacre aux tableaux et aux sculptures erotiques de son grand-pere. L’exploration de l’erotisme dont temoignent les oeuvres les plus intimes de Picasso semble etre aujourd’hui interpretee par de nombreux historiens et critiques d’art comme etant d’abord un signe de son authenticite. Un jour, le peintre et ecrivain Andre Verdet lui demanda comment il savait qu’il avait fini un nu.
L’artiste repondit : Je m’approche du sexe de la femme, je le sens, et la je sais que l’oeuvre est finie. Cette reponse, qui sonne comme une veritable provocation pornographique, ne devient comprehensible, voire acceptable, que lorsqu’on considere l’osmose entre sexualite et creativite comme la force motrice primordiale chez Picasso.