Auteur : Aquarelles de Francois Dermaut | Bernard Ollivier
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Recits de Voyages
Editeur : Phebus, Paris, France
Prix : 40.00 / 262.38 F
ISBN : 978-2-7529-0117-0
GENCOD : 9782752901170
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
Bernard Ollivier, l’auteur fete des trois volumes de Longue marche (Traverser l’Anatolie, Vers Samarcande, Le Vent des steppes), apres avoir arpente pendant trois ans la legendaire Route de la Soie d’Istanbul a Xi’an en Chine – soit pres de douze mille kilometres de marche solitaire au coeur de l’Asie -, a eu la nostalgie des paysages et des passants du Grand Chemin. Surtout il voulait en fixer, pour lui et quelques-uns de ses lecteurs, les images fuyantes avant que l’oubli et les progres de la mondialisation, qui tuent a la fois les lieux des hommes et leur memoire, ne fassent leur oeuvre. Pietre photographe, il a decide de refaire le chemin – a bord de divers vehicules, cette fois – en compagnie d’un illustrateur adepte comme lui de la marche : Francois Dermaut, reconnu aujourd’hui comme l’un des meilleurs aquarellistes de son epoque. Et nous suivons nos deux comperes le long de la meme piste, au plaisir de rencontres plus ou moins attendues (encore que ce voyage-la non plus n’ait pas ete sans surprises), retrouvant avec eux, mais avec un tout autre regard, les apres montagnes d’Anatolie, les ruelles du vieux Tabriz, les coupoles de Samarcande, les cavaliers – et les cavalieres – du Ferghana, les cretes du Pamir, les bazars deja chinois de Kashgar… mais evitant cette fois les terribles vents du Gobi qui rendent fou…
Bernard Ollivier s’etonne un peu de voir que son aventure de marcheur impenitent le long de la Route de la Soie (pres de 12000 kilometres au total), menee pourtant avec une exemplaire discretion et nourrissant un livre plutot intimiste (trois volumes en tout : Longue marche, 2000 ; Vers Samarcande, 2001 ; Le Vent des steppes, 2003), aussi etrangere que possible a la mythologie moderne de l’exploit, ait fini par devenir un phenomene mediatique. La tete ne lui a pas tourne pour autant : la presse, il faut dire, et les libraires (et les lecteurs) ont ete particulierement sensibles au caractere peu demonstratif, reserve meme, de sa demarche (si l’on ose dire). Revenant ici sur ses pas, quelques annees plus tard, en compagnie d’un chasseur d’images adepte lui aussi du “Grand Chemin” (l’aquarelliste Francois Dermaut), il conserve intact le regard doucement etonne qu’il jette a l’habitude sur le monde… et tout specialement sur les specimens de l’humaine espece qu’il a le don d’apprivoiser en cours de route. Une vertu rare qui lui avait valu les applaudissements de la critique. Francois Dermaut est illustrateur – aquarelliste surtout, l’un des meilleurs de sa generation – forme a l’ecole de la BD (Souvenirs de Toussaint, Glenat, 1990-1996 ; et surtout la celebre serie Les Chemins de Malefosse, 1983-2004, longtemps exploitee par J’ai lu/Flammarion), il s’est pleinement revele en publiant en 2003, chez Glenat encore, un livre illustre inspire par sa “longue marche” a lui, sur les chemins de Saint-Jacques : Carnets de Saint-Jacques de Compostelle.
- La revue de presse Jeanne de Menibus – Le Nouvel Observateur du 5 janvier 2006
A 60 ans passes, Bernard Ollivier avait soif d’aventure,… Marathonien amateur, son record sera de 68 kilometres en un jour. Premier etranger a traverser des regions reculees du Turkmenistan ou du Kirghizistan, il sera spectateur et vedette. Les rencontres fructueuses s’enchainent, comme cet hom-me qui lui lance, alors qu’il lui tend un billet : Quoi ? Tu fais 2 000 kilometres pour me voir et tu voudrais payer ta chambre ? Autre belle surprise, l’Iran. Malgre son regime, un peuple d’une douceur et d’une ouverture d’esprit stupefiantes.
Trois livres plus tard, Bernard Ollivier retrouve le trace mythique, flanque du dessinateur Francois Dermaut, avec qui il partage l’experience de Compostelle. Ce second voyage n’a rien d’un bis repetita. Plusieurs annees se sont ecoulees, aucune certitude de retrouver quiconque. Or ses amis de la Route n’ont rien oublie de sa bonhomie chaleureuse et le fetent comme un pape. Francois Dermaut croque les visages, telle cette petite fille qui enchante la yourte a la veillee…
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