
Auteur : Louise Erdrich
Traducteur : Isabelle Reinharez
Date de saisie : 03/01/2007
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Albin Michel, Paris, France
Collection : Terres d’Amerique
Prix : 20.00 / 131.19 F
ISBN : 978-2226176660
GENCOD : 9782226176660
Sorti le : 03/01/2007
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- Le journal sonore des livres : Lu par Agathe Lhuillier- 09/03/2007
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Agathe L’huillier – 15/03/2007
- Le journal sonore des livres : Lu par Lise Maussion- 05/03/2007
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Lise Maussion – 05/03/2007
- Le journal sonore des livres : Lu par Celia Nogues- 01/02/2007
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Celia Nogues – 01/02/2007
- Les presentations des editeurs : 04/01/2007
Avec Dernier rapport sur les miracles a Little No Horse et La Chorale des maitres boucliers, Louise Erdrich a impose son regard insolite et son univers poetique parmi les plus riches talents de la litterature americaine.
On retrouve dans ce nouveau roman l’originalite narrative, la prose lumineuse et la force emotionnelle d’une oeuvre qui ne cesse de se renouveler et de surprendre. Chargee de proceder a l’inventaire d’une demeure du New Hampshire, Faye Travers remarque parmi une etonnante collection d’objets indiens du XIXe siecle un tambour rituel tres singulier. Emue et troublee par cet instrument, elle se prend a l’imaginer dote d’un etrange pouvoir : celui de battre au rythme de la douleur des etres, comme en echo a la violente passion amoureuse dont il semble perpetuer le souvenir…
- La revue de presse Andre Clavel – Lire, fevrier 2007
On ne change pas de partition avec le nouveau roman de Louise Erdrich, Ce qui a devore nos coeurs. C’est une fresque magnifique, ou l’on retrouve ses deux obsessions : le pouvoir que les morts exercent sur les vivants, et bien sur la musique…
En un long flash-back, Louise Erdrich remonte alors le temps. Et nous raconte une histoire bouleversante. Celle de l’Indien Shaawano qui, guide par ses reves, avait fabrique le tambour pour conjurer la mort effroyable de sa fille, devoree par des loups : c’est le fantome de cette enfant qui s’incarne dans l’instrument, comme si sa voix pouvait renaitre afin de parler aux vivants et d’apaiser leurs souffrances, depuis l’au-dela. Battant au rythme de la douleur des etres, le tambour ne cessera de proteger ceux qui s’en approchent et il traverse ce roman comme un graal redempteur, un symbole d’esperance charge de tous les sortileges du monde indien. La musique peut-elle nous guerir de nos tourments ? C’est cette question que pose a nouveau Louise Erdrich. Les chagrins, dit un de ses personnages, on les epuise avec les moyens du bord, ce qu’on a sous la main. On s’en debarrasse a force d’en parler, de vivre avec, on ne les laisse pas s’incruster au fond de soi. Vous voyez, c’etait a ca que le tambour etait bon. A faire sortir ces chagrins, au grand jour, ou les chants pouvaient les emporter. Ce qui a devore nos coeurs est le recit de cette delivrance : un exorcisme envoutant, et une plongee dans l’ame de la musique. Sous la baguette d’une romanciere qui veut reenchanter la litterature americaine.
- La revue de presse Josyane Savigneau – Le Monde du 4 janvier 2007
Philip Roth, qui a l’admiration assez parcimonieuse, place Louise Erdrich parmi les plus importants des ecrivains americains d’aujourd’hui…
La vie est rude, comme le climat, dans le Dakota du Nord, en ces annees du XIXe siecle finissant. On boit beaucoup, moins pour resister au froid que pour survivre a la violence, eternelle, des passions humaines. Amours, infidelites, trahisons, jalousies, desespoirs. Louise Erdrich, qui n’est pas, elle non plus, sentimentale, mais sait decrire au plus juste cette confusion des sentiments, fait revivre, avec le tambour pour fil d’Ariane, les drames de la famille Shaawono. Les loups ont-il vraiment devore la petite fille que sa mere emmenait avec elle, quittant son mari pour rejoindre son amant ? On n’a retrouve que son chale. Et quelques os, qui ne sont pas sans rapport avec le tambour. Passant de main en main, celui-ci a toujours, bizarrement, accompagne des sentiments excessifs. Les aurait-il suscites ? Ce qui a devore nos coeurs pose toutes ces questions. Et apporte, avec etrangete et poesie, quelques reponses.
- La revue de presse Claire Devarrieux – Liberation du 4 janvier 2007
Ce qui a devore nos coeurs est un roman sur la transmission, mais pas sur la circulation des objets…
Sans demander a ses personnages ni a ses lecteurs d’avoir des croyances d’un autre age, l’auteur fait battre et resonner ensemble les aspirations des vivants et des morts, les reves nocturnes et les actes. Le monde vegetal est le theatre sur lequel sont convoquees, jusqu’a la delivrance finale, les culpabilites paralysantes qui rodent dans les familles, les chagrins, les poisons.
- Les courts extraits de livres : 24/01/2007
L’hiver abandonne cette route dans un flot de pluie sombre. La neige durcie ou fondue se liquefie, faisant apparaitre une boue glissante qui se fige en un goudron uniforme. Un jour, le soleil pale rechauffe l’ecorce des jeunes bouleaux ; le lendemain, la chute brutale de la temperature gele la seve montante et fend les troncs. Partout dans les bois, ils sont pareils a des gorges beantes. On entend des sons nouveaux. La cacophonie des chouettes rayees me reveille en sursaut, provoquant des bulles de tension dans mon sang. Je ne me vois pas changeant les serrures. Sans un mot, sans un bruit, je tourne autour de Krahe, en trainant ma chaine.
Pendant ces semaines-la, il n’y a pas de trace de la chienne qui a echappe a l’erable mort, et Elsie et moi ne pouvons que supposer qu’elle a ete prise pour un chien errant et emmenee quelque part, ou peut-etre abattue par un fermier depuis la galerie a l’arriere de sa maison, parce qu’elle pourchassait un cerf. En effet, c’est probablement ainsi qu’elle survit, en se faufilant par un trou dans la cloture de la reserve de chasse, en mangeant des faisans nourris a la main et des carcasses d’animaux tues par l’hiver.
La chienne reapparait pendant un faux radoucissement de trois jours qui ne trompe personne. Le cocker de mes voisins un peu plus haut sur la route, ceux qui ont abattu vingt hectares de bois d’oeuvre sur pied en quatre jours atroces, se fait devorer. Ils laissent l’animal dehors toute la nuit dans son enclos grillage et le lendemain matin, en appelant le chienchien depuis la porte de derriere, Ann Flaud en chemise de nuit tire sur la laisse. Celle-ci vient a elle en trainant sur le sol dans un bruit de ferraille. Au bout pend un collier vide, a demi ronge. Ann reste plantee la, sur les marches, le collier a la main, a s’interroger.
A part cela, il n’y a pas grand-chose a decouvrir. Peu de preuves. Juste une tache de sang et les deux longues oreilles brunes, semblables a des moufles.
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