
Auteur : Jean-Baptiste Monge
Preface : Pierre Dubois
Date de saisie : 28/11/2007
Genre : Bandes dessinees
Editeur : Au bord des continents, Saint-Martin-des-Champs, France
Collection : Avis de tempete
Prix : 33.00 €
ISBN : 978-2-911684-56-2
GENCOD : 9782911684562
Sorti le : 28/11/2007
- Les presentations des editeurs : 16/12/2007
IL NE SERA PAS ICI QUESTION DE MYTHOLOGIE mais simplement de Faerie. Nous remiserons donc joyeusement au placard, hormis quelques legeres allusions que nous laisserons doucettement suinter, la Deesse Dana et ses Tuatha De Danann, pour nous interesser uniquement au petit peuple des Celtic Faeries. A ce que d’aucuns, dont vous lecteurs j’espere ne faites pas partie, ne voient que comme une degenerescence de ces Dieux et Heros des premier ages, alors meme que les Faeries parcouraient deja la Terre bien avant que l’Homme et ses reveries ne viennent lui-meme, on ne sait trop comment, sans doute par un quelconque jeu du hasard, y mettre les pieds.
A la frontiere de l’invisible, a la lisiere des sombres bois touffus de notre enfance, au coeur des vallees enchanteresses de nos premiers emois au plus profond des landes, des fondrieres et des tourbieres, alors que le temps fait insidieusement son oeuvre, allez !
Allez, encore et toujours par les chemins aventureux du Reve !
Quand les brumes s’etirent a la tombee du soir, quand la lune est argentee, toute joufflue et bien haute, allez !
Tournez neuf fois autour de la colline aux Fees dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, avancez maintenant d’un pas, et…
… Entrez
- Les courts extraits de livres : 16/12/2007
Pierre Dubois presente
Jean-Baptiste Monge a Aberfoyle
“Lui seul contraint par un charme.”
Richard Wagner, L’or du Rhin.
LORSQUE JEAN-BAPTISTE MONGE entra dans Aberfoyle il pleuvait. C’etait bon signe. Faire le voyage des Monts d’Arree de Bretagne jusque l’Ecosse et y trouver un ciel bleu clinquant depouille de nuances, de vagues d’ombre, d’iles nuageuses aurait pu etre considere comme une malignite de la part de ceux qu’il entendait rencontrer… Une sorte de malvenue des Fairies a son encontre.
Il pleuvait donc et de la plus aimable facon. Lorsque chaque goutte joue au mieux sa partition au sein de l’harmonieux murmure. Sans fausse note afin que celui qui ecoute puisse en percevoir les voix, le phrase et peut-etre le langage… Il passait dans l’air a travers toute la vallee le plein chant de l’averse, avec ses repons, ses longs silences mouilles et les vastes reprises en choeur des feuillages. Les ruisselances legeres, vibrantes et argentines de l’ondee et les soupirs suspendus des bruines en buees.
Il pleuvait aussi par endroits “en clochettes” derriere ses talons tandis que parvenu a la sortie du bourg engourdi, il s’engageait sur la route menant au cimetiere.
S’imposer un aussi long parcours, traverser toute l’Angleterre d’une traite sans s’attarder sur les landes sauvages du Dartmoor, en negligeant les coquets villages aux chaumes blonds des Cotswolds, la Foret de Sherwood, les bruyeres venteuses du Yorkshire, oublier les lumieres du Lake District, les ruines enchantees des Borders pour au bout du compte aller se fourrer dans le cul-de-sac d’un modeste cimetiere au seuil des Highlands peut paraitre absurde, mais Jean-Baptiste Monge pensait tout autrement. Il savait que c’etait le premier endroit ou se rendre, la premiere chose a faire avant tout le reste. D’abord trouver la porte – le Passage. Ensuite on verrait : sachant qu’ensuite ce qu’il verrait ne serait plus pareil… Alors seulement il pourrait revenir sur ses pas et visiter et decouvrir ces vallees, ces rives, ces paysages avec le regard d’un Tabhaisver – c’est-a-dire un clairvoyant -, celui qui contemple le paysage derriere le paysage, la realite au-dela du miroir. Qui discerne l’ame et l’esprit des lieux.
Nouees aux rubans de brume des pentes de Duke Pars, des eaux voilees du Loch Katrine, du Lake of Menteith, s’entremelaient des odeurs de sous-bois, de fougeres et de tourbe fumee que Monge aurait aime garder emprisonnees dans un flacon de verre. C’eut ete capturer un peu du charme distille de ces fees farouches qui jadis regnaient sur les legendes…
Le deboucher ensuite, en verser quelques gouttes sur le papier aurait permis d’ajouter la fragrance magique de ces souveraines a ses dessins. De rendre plus reelles encore ces images, ces fragments d’existences derobees a l’Ailleurs.
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