
Auteur : Lydia Davis
Traducteur : Francois Rosso
Date de saisie : 08/03/2007
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Phebus, Paris, France
Collection : Etranger
Prix : 20.00 / 131.19 F
ISBN : 978-2-7529-0249-8
GENCOD : 9782752902498
Sorti le : 08/03/2007
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- Le journal sonore des livres : Lu par Xavier Brossard – 13/04/2007
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Xavier Brossard – 13/04/2007
- Le journal sonore des livres : Lu par Francois Attia 100407 – 12/04/2007
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Francois Attia 100407 – 12/04/2007
- Les presentations des editeurs : 19/03/2007
Il venait d’avoir vingt-deux ans, elle en avait pres de trente-quatre, et ils etaient amants. Il etait etudiant sans le sou, et elle, universitaire. Il etait beau et insaisissable, elle ne manquait pas de charme, mais plutot de personnalite. Il avait deja eu pas mal de maitresses, elle quelques amants. Il pouvait se montrer distant avec elle, meme apres l’etreinte, elle lui vouait un amour sans limites. Et puis un jour, il lui dit : C’est fini, pour ne jamais revenir. 11 la laissa seule avec des souvenirs qu’elle se mit a ressasser jusqu’a la nausee, jusqu’au vertige, jusqu’au silence.
D’une histoire apparemment banale a pleurer, Lydia Davis fait un chant d’amour. Elle analyse avec une exigence exemplaire et une sensibilite a fleur de peau les raisons d’une separation. Deux questions reviennent comme un leitmotiv : Que sait-on de l’autre ? Que sait-on de soi ? Ses mots sont simples mais tranchants, et son regard se revele d’une exceptionnelle acuite.
Lydia Davis est nee en 1947 a Northampton (Massachussets). Elle est aux Etats-Unis la traductrice de Maurice Blanchot, Michel Leiris et Marcel Proust. Elle a publie six recueils de nouvelles dont Ce qu’elle savait (Phebus, 2006). Elle a ete nommee chevalier des Arts et des Lettres par le gouvernement francais. C’est fini est son unique roman a ce jour.
- La revue de presse Christine Ferniot – Telerama du 4 avril 2007
C’est un livre sur le ressassement. Un roman sur le vide amoureux. Une histoire qui passe en boucle dans la tete de la narratrice…
Dans ce roman (publie une premiere fois en 1998, ed. La Decouverte), elle n’oublie pas la rigueur du texte court, le degraissage des effets. Elle promene donc son regard legerement narquois sur l’amour et tache d’observer ce qui se passe quand l’absence de l’autre vous tord le ventre jusqu’a la nausee.
- Les courts extraits de livres : 19/03/2007
Naguere, j’avais plaisir a me rememorer chaque instant de cette premiere soiree, lorsque lui et moi etions assis a cette longue table dans le cafe, avec des amis de mon cote, d’autres amis du sien, et cette musique si forte que personne ne pouvait s’entendre. Puis, je me rappelais le moment ou nous etions sortis tous les deux, sans nous connaitre, et avions achete deux bouteilles de biere chacun, que nous avions rapportees ; nous en avions bu une seule d’abord, laissant l’autre dans son papier brun a nos pieds. Nous etions restes assis un moment, gardant la seconde biere pour plus tard. Cela me semblait, d’une certaine facon, le meilleur moment, celui ou tout venait a peine de commencer. Ouvrir la seconde bouteille de biere revenait a ouvrir la voie a tout ce qui adviendrait ensuite, au long de l’automne finissant, puis de l’hiver; mais en attendant, nous restions sur une sorte d’ile : tout le bonheur s’etendait devant nous et ne serait entame que lorsque serait debouchee l’autre bouteille. Je ne percevais pas cela a ce moment-la, car j’ignorais ce qui allait suivre; mais plus tard, a regarder en arriere, cela m’apparut tres clairement.
Me rappeler cette premiere soiree etait presque plus doux que l’avoir vecue, car dans mon souvenir je n’allais pas trop vite, je n’avais pas a m’inquieter du role que je jouais, et n’etais pas tourmentee par le doute, sachant deja comment tout finirait. J’ai revecu cette soiree si souvent que c’est un peu comme si elle avait eu lieu uniquement pour que je puisse la revisiter plus tard.
Puis, apres qu’il m’eut quittee, ce commencement cessa d’etre simplement le premier moment heureux, ouvrant sur une foule d’autres moments heureux; il etait aussi depositaire de la fin, comme si l’air meme de cette salle ou nous etions assis, dans cet endroit public, ou cet homme que je ne connaissais pas se penchait vers moi pour murmurer a mon oreille, etait deja impregne de la fin de notre histoire, comme si les murs de cette salle etaient faits de cette fin.
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