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Chere maitre : d’apres la correspondance de George Sand et Gustave Flaubert

Couverture du livre Chere maitre : d'apres la correspondance de George Sand et Gustave Flaubert

Auteur : Adapte par Sandrine Dumas | Peter Eyre

Date de saisie : 13/04/2005

Genre : Theatre

Editeur : Des femmes-Antoinette Fouque, Paris, France

Prix : 10.00 / 65.60 F

ISBN : 978-2-7210-0506-9

GENCOD : 9782721005069

  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

“Je ne crois pas (contrairement a vous) qu’il y ait rien de bon avec le caractere de l’artiste ideal. Ce serait un monstre. L’art n’est pas fait pour peindre les exceptions. Et puis j’eprouve une repulsion invincible a mettre sur le papier quelque chose de mon coeur. Je trouve meme qu’un romancier n’a pas le droit d’exprimer son opinion sur quoique que ce soit.” G.F.
“Ne rien mettre de son coeur dans ce qu’on ecrit ? Je ne comprends pas du tout oh mais pas du tout. Alors il me semble qu’on ne peut pas mettre autre chose. Est-ce qu’on peut separer son esprit de son coeur, est-ce que c’est quelque chose de different ? Est-ce que la sensation meme peut se limiter, est-ce que l’etre peut se scinder ? G.S.
“Chere Maitre”, c’est en ces termes que Gustave Flaubert s’adresse a George Sand. Au fil de la correspondance qu’ils echangerent de 1866 a 1876, se revelent deux conceptions du monde, deux esthetiques, deux temperaments. La generosite et l’attention aux autres de George Sand et l’esprit torture et solitaire de Flaubert. L’amitie forte et durable qui les unira ne sera interrompue que par la mort de George Sand. Cette correspondance belle d’intelligence, pose sur la societe du XIXe siecle, un regard d’une grande pertinence.