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Contes d’Afrique

Auteur : Henri Gougaud

Date de saisie : 01/03/2009

Genre : Jeunesse a partir de 9 ans

Editeur : Seuil Jeunesse, Paris, France

Collection : Chapitre

Prix : 8.00 / 52.48 F

ISBN : 978-2-02-098815-5

GENCOD : 9782020988155

Sorti le : 22/01/2009

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  • Les presentations des editeurs : 13/01/2009

Comment un singe essaya de devenir le Roi du monde a la place de Dieu.
Comment Pas-de-Roi-comme-Dieu devint proprietaire de la moitie du Royaume grace a un simple anneau d’or. Comment Ti-tete et Ti-corps furent lies pour l’eternite.

D’Afrique noire, d’Afrique du Nord ou d’Egypte ancienne, les contes rassembles dans ce recueil transmettent la sagesse universelle tout en nous plongeant dans des univers fantasques.

Un recueil de 20 contes de Henri Gougaud qui trouve toujours les mots justes pour nous plonger dans une culture etrangere.

Ne en 1936, dans la region de Carcassonne, Henri Gougaud est un ecrivain, un poete et un conteur reconnu. Pour lui, les contes sont au monde parce qu’ils sont necessaires, comme l’air, comme la lumiere du jour, comme les arbres.

  • Les courts extraits de livres : 13/01/2009

MAMOUROU ET LE DJINN

C’est une histoire de bons voisins. Elle commence a la lisiere de l’obscure foret bruissante de singes et de cris d’oiseaux, dans le champ d’un paysan nomme Mamourou. Au milieu de ce champ, se dresse un baobab immense, magnifique, majestueux comme un vieux roi geant. Mamourou aime a se reposer dans son ombre, a l’heure accablante de midi. Ce jour-la, comme tous les jours, il somnole donc, les yeux mi-clos, les mains croisees sur son ventre, berce par le grincement des insectes dans l’herbe et la brise qui fait bouger la lumiere entre les branches du grand arbre. Or, tout soudain, il sursaute : une voix retentit au-dessus de sa tete. Il se dresse, les yeux ecarquilles. Il ne voit personne mais entend ces paroles, dites avec une ferme bienveillance :
– Enfants, je vous interdis d’aller voler du mil dans le champ de Mamourou. Mamourou n’est pas un djinn, certes, il n’est qu’un homme, mais il fut comme nous cree par Dieu, et ne possede guere. Nous n’avons pas le droit de le priver de son bien. Si nous n’avons rien a manger, nous nous contenterons du lait de notre chevre. Chacun doit vivre de ce qu’il a.