Auteur : David Hosp
Traducteur : Isabelle St Martin
Date de saisie : 07/10/2008
Genre : Policiers
Editeur : Points
Collection : Points. Thriller, n 2004
Prix : 7.80 / 51.16 F
ISBN : 978-2-7578-0790-3
GENCOD : 9782757807903
Sorti le : 25/09/2008
- Les presentations des editeurs : 08/10/2008
Le sang d’une femme officier de police s repand lentement sur un trottoir de Boston. Quelqu’un va devoir payer. Vincente Salazar, immigre salvadorien, est aussitot arrete et condamne. Quinze ans plus tard, le brillant avocat Scott Finn est sollicite par un jeune confrere pour rouvrir le dossier. Erreur judiciaire, corruption, trafic d’esclaves ? Salazar pourrait-il etre… coupable ?
– Tu croyais que cette fois tu allais redresser une injustice ?
– Quelque chose comme ca, oui.
David Hosp est avocat associe dans l’un des plus gros cabinets de Boston. Il est egalement l’auteur de The Betrayed et Dark Harbor, best-sellers aux Etats-Unis.
Un livre qui vous tiendra en haleine jusqu’a la derniere page.
Library Journal
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle St Martin
- Les courts extraits de livres : 08/10/2008
Lundi 10 decembre 2007
Assis sur un banc de bois au fond du petit tribunal, au onzieme etage du palais de justice du comte de Suffolk, Mark Dobson tripotait nerveusement son noeud de cravate. Il n’avait que trente ans, pourtant il tremblait de froid et ce n’etait pas son costume Oxford qui allait le proteger contre les courants d’air de la vieille batisse. Le chauffage central tombait regulierement en panne -l’interieur des vitres se couvrant alors de givre. Le cas echeant, il etait pousse a plein regime et les lieux se transformaient en etuve geante. A tout prendre, Dobson preferait encore le froid.
A quelques pas de lui se tenait un vieux clochard depenaille qui, quand il n’ecoutait plus les debats, se plongeait dans la lecture du journal de la veille.
– C’est la premiere fois qu’on se voit, non ? demanda-t-il a Dobson entre deux audiences.
– Je ne viens pas tres souvent.
C’etait bien joli d’etre poli mais l’autre degageait une telle odeur qu’il valait sans doute mieux ne pas l’encourager a poursuivre la conversation.