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Cuisine, mes secrets de sorciere

Auteur : Emilie Bulard | Brigitte Bulard-Cordeau

Date de saisie : 31/10/2007

Genre : Cuisine, Gastronomie, Vins

Editeur : Chene, Paris, France

Collection : Grimoire enchante

Prix : 29.90 / 196.13 F

ISBN : 978-2-84277-790-6

GENCOD : 9782842777906

Sorti le : 31/10/2007

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  • Le courrier des auteurs : 27/11/2009

1) Qui etes-vous ?
On m’appelle BBC (en anglais ou en francais), a cause de mes initiales, peut-etre de mon accent, dit-on, un peu british, et aussi a cause de mon metier. En fait, je suis journaliste passionnee d’animaux pour avoir assure la redaction en chef de plusieurs magazines animaliers. Je suis egalement auteur d’une cinquantaine d’ouvrages sur les animaux. J’aime les chats, les abeilles, les loups, et aussi les plantes, les arbres, l’etrange…
Mais, je sens que… vous brulez ! Certes je suis bien une sorciere, merci a vous d’ajouter “bien-aimee”.

Abracadabra ! J’ai eu de la chance, car grace a mon pouvoir de sorciere, Fabienne Kriegel, directrice generale des editions du Chene a cree la collection Le Grimoire enchante. Ainsi un grand nombre de lecteurs et apprentis sorciers peuvent decouvrir mes secrets, recettes et enchantements dans ces trois livres. Il faut voir ce Grimoire pour le croire ! Un vrai de vrai, couverture et pages d’antan, illustrations d’Emilie Bulard-Cordeau, ?ma p’tite sorciere aux doigts de fee’… Quelle magie !

2) Quel est le theme central de votre livre ?
Dans le 3e tome de la collection, intitule Mes desserts de sorciere, qui vient apres Mes secrets de sorciere, Mes recettes de sorciere, je presente cent recettes de bonheur sucre. A lire les mille vertus des plantes et des fruits, on voit la vie en rose, qui transparait dans chacun des Chapitres :
Amuse-bouche et cristallines; Truffes et macarons; Buches et cremes brulees; Cakes et biscuits; Gateaux et tartelettes ; Mousses et tutti frutti ; Sorbets et granites… Je vous invite a gouter le Croque-menthe en macarons : vous connaitrez Le vertige de l’amour, a savourer L’ilot de myrtille a la violette pour Nager dans le vague sentimental et a vous laisser tenter par une petite tranche de Superemberlificotis de sorciere qui indique Comment faire durer le plaisir… Vous l’avez compris, a chaque recette, un enchantement, c’est le principe meme du Grimoire enchante.

3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre livre, laquelle choisiriez-vous ?
?Au diable la morale qui veut que les jours funestes, les bons petits diables, a l’age tendre comme a l’age mur, soient prives de dessert !
Abracadabra… Et le dessert fut.’

(Cette phrase est extraite de l’avant-propos).

4) Si votre livre etait une musique, quelle serait-elle ?
J’aimerais tourner les pages en ecoutant ?Joy Luck Club’ de Massive Attack et la voix ensorceleuse de Debbie Clare. Cette musique, le trip hop, nous emmene dans un monde fantastiquement emotionnel. Est-on ailleurs ?
Detient-on la cle du bonheur ? Il y a necessairement un envoutement qui emane des sons. Ils declenchent une jouissance auditive. J’aime que mon livre soit le declic pour un ailleurs, une liberte pour le plaisir des couleurs, des senteurs, des mots, des images, du gout. Au final, une musique qui flatte nos sens.

5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorite ?
Le bonheur. Celui qui donne envie de decouvrir les plantes et les fruits dans la nature ou sur les etals des marches, envie de se mettre au chaudron et de reussir mes desserts de sorciere, envie de charmer les invites, petits et grands, amis ou amoureux.
En lisant Mes desserts de sorciere, j’aimerais que mes lecteurs savourent les mots que je leur ai concoctes a ma maniere – de sorciere, car j’attache une grande importance au charme de l’ecriture. Je voudrais les emmener dans un univers leger et ensorcele. Abracadabra !

  • Les presentations des editeurs : 20/11/2007

Vous voulez epater vos amis ? Seduire un nouvel amoureux ? Garder votre mari ? Alors, a vos chaudrons !

Brigitte, notre sorciere, a plus d’une recette de cuisine – elle en a 100 ! – dans son grimoire pour repondre a toutes les situations.

Pour chaque recette, elle nous emmene faire emplettes et cueillettes, puis l’oeil sur la pendule, nous passons au chaudron.

Et pour assaisonner tout cela, elle nous livre ses petits secrets de sorciere : de la formule de l’enchantement, aux charmes d’une belle table en passant par des mots bien choisis pour ainsi briller par votre conversation…
Vous serez sure de tous les ensorceler !

Emilie Bulard est une jeune styliste de 23 ans. Elle a fait ses etudes a Paris, a l’Ecole Boulle et a l’Atelier Chardon-Savart, et presente ses defiles dans la capitale. Elle a collabore a l’ouvrage Jambes de femmes, chez Hachette Collections. Elle se passionne pour la mode, les couleurs, la faune, la flore, les reines, les sorcieres… Un univers enchante !

Brigitte Bulard-Cordeau vit a Paris. Elle est redactrice en chef d’un magazine sur les animaux. Membre des Journalistes-Ecrivains pour la Nature et l’Ecologie, elle est auteur de 40 ouvrages pour adultes et enfants, publies en plusieurs langues. Parmi ses sujets favoris, on trouve les chats, les loups, les abeilles, les arbres, et aussi les sorcieres et leur pouvoir magique… A vos chaudrons !

  • Les courts extraits de livres : 20/11/2007

Choisir les plantes

Arme d’un guide de botanique, on apprend a identifier les plantes avant de les recolter. On evitera le bord des routes, ou la flore subit les effets de la pollution, ainsi que les endroits proches des cultures traitees avec des produits chimiques. Les plantes cueillies seront placees dans un panier et consommees crues ou cuites, en legumes ou en salade, en soupe ou en potion.

Manger les racines

Bon nombre de racines se mangent en salade. Elles sont tendres lorsqu’elles sont recoltees a temps, c’est-a-dire la toute premiere annee ; ensuite, elles deviennent ligneuses. Ainsi la bardane (Arctium lappa) au gout sucre, la chicoree, succedane du cafe, la bourse-a-pasteur (Capsella bursa-pastoris), le pissenlit (qui, selon le dicton, se mange par la racine), le carvi (Carum carvi) deviennent immangeables passe ce delai. La raiponce en epi (Phyteuma spicatum) est tendre et croquante si l’on a pris soin d’oter l’ecorce qui renferme un latex legerement piquant.

Delicieuses mauvaises herbes

Dans les jardins, on arrache d’emblee les mauvaises herbes sans songer qu’elles peuvent composer de tendres salades. Ainsi le chenopode blanc (Chenopodium album), un legume antique consomme depuis 10 000 ans, l’ortie (Urtica dioica), que l’on reconnait au premier toucher, l’amarante (Amaranthus retroflexus), aux feuilles tres riches en vitamines, le laiteron (Sonchus oleraceus), excellent legume, le plantain lanceole (Plantago lanceolata), que l’on peut melanger a des feuilles de salade, ou encore le lamier (Lamium), surnomme ortie blanche (tandis que l’ortie proprement dite fait partie de la famille des Urticacees et non des Labiacees).