
Auteur : Laurent Mauvignier
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Minuit, Paris, France
Prix : 19.00 / 124.63 F
ISBN : 978-2-7073-1964-7
GENCOD : 9782707319647
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Le choix des libraires : Choix de Olivier Augier de la librairie Arts & LIVRES a Le Plan de Grasse, France (visiter son site) – 08/03/2007
Venues de toute l’Europe ce 29 Mai 1985, des hordes de supporters Anglais, Italiens, Francais et Belges convergent vers le stade du Heyssel a Bruxelles, pour assister a ce qui doit etre le match du siecle, opposant en finale les Reds de Liverpool aux Bianconneris de la Juventus de Turin. Fait reel bien sur, le match du siecle va tourner a la tragedie dans les tribunes, ou le hooliganisme va semer la mort. Dans ce magistral roman, l’auteur nous fait suivre les destins croises, l’espace d’un week end, de quelques jeunes europeens qui vont se retrouver bien malgre eux au coeur de l’enfer. Personne ne sortira indemne psychologiquement de la tribune Y, sous les yeux de centaines de millions de telespectateurs. Avec une ecriture proche de la perfection, dans laquelle il est bon de se perdre, la description des moindres gestes ou pensees. Ce tres attendu nouveau roman de Laurent Mauvignier ne decoit pas, il enchante !
Magistral !
- Les presentations des editeurs : 07/11/2006
Jeff et Tonino venus de France, Geoff et ses freres de Grande-Bretagne, Tana et Francesco qui viennent de se marier en Italie, mais aussi Gabriel et Virginie a Bruxelles, tous seront au rendez-vous du match du siecle : la finale de la coupe d’Europe des champions qui va se jouer au stade du Heysel, ce 29 mai 1985.
La jalousie, le vol des billets, l’insouciance d’une lune de miel : plus rien n’aura d’importance apres le desastre. Excepte de retrouver Tana.
- La revue de presse Jean-Baptiste Marongiu – Liberation du 21 septembre 2006
Le vingt-neuf mai 1985, au Stade du Heysel, a Bruxelles, la Juventus de Turin remporte la finale de la Coupe d’Europe des Nations, au detriment de Liverpool,1-0, but de Michel Platini, sur penalty, a la suite d’une faute reputee imaginaire. Laurent Mauvignier qui vient de publier un gros roman articule autour de ce match ne donne pas le score, il dit le vainqueur, au detour d’une phrase, mais pas le score, il en donne un autre: 39 morts, des supporters italiens pour la plupart, etouffes, pietines par des supporters anglais. La partie avait commence avec un peu de retard, forcement…
Apres quatre annees d’ecriture, ce fameux reel est incarne, plus que reel dans des personnages de papier, de chair et d’os: Jeff et Tonino, un Francais et un Franco-Italien, venus sans billet voir le match, Geoff et ses deux freres aines de Liverpool, bieres au poing, Gabriel et Virginie, qui habitent Bruxelles et risquent bien de se faire piquer leur precieux billet d’entree porte Z, Tana et Francesco, Toscans jeunes maries…
Le coeur du recit dit la mort. Mauvignier, pour l’ecrire a revu les images, la scene est poignante mais au drame il n’ajoute aucun effet melodramatique qui n’eut pu que l’edulcorer, ces morts par etouffement coupent la respiration de chacun, du lecteur et des narrateurs qui se relayent pour la dire, le souffle de Francesco s’eteint quand le notre s’affole, on entend les cris, les secours, les chevaux, la peur, et la mort qui n’est pas prononcee mais envahissante appelle le silence. On ne peut ecrire le silence dans un livre, il n’y a pas de pages blanches que l’on puisse lire, la voix de Francesco lutte contre ce silence, il exhorte Tana, autant pour qu’elle se sauve que pour savoir qu’il vit.
- La revue de presse Olivier Le Naire – L’Express du 14 septembre 2006
Revenant sur la meurtriere bousculade au stade du Heysel, en 1985, il se glisse dans la peau de plusieurs protagonistes qui, prenant la parole tour a tour, revivent leur intime experience de ce drame. Une composition subtile, complexe, admirablement maitrisee. J’etais fascine par cette effraction du reel dans nos vies, explique l’auteur. J’ai voulu confronter mes petits Don Quichotte, mes petites Bovary a un evenement authentique. J’avais aussi envie de pousser les murs de mon univers litteraire, comme l’osent parfois les Espagnols ou les Anglo-Saxons. Mauvignier y a si bien reussi qu’il se sent pret a tout experimenter et se voit encore ecrire a 70 ans. C’est le bonheur qu’on lui souhaite.
- La revue de presse Nathalie Crom – Telerama du 13 septembre 2006
Ce sont des instants qui appartiennent encore presque au present, pour mieux dire a l’histoire immediate. Un champ de bataille urbain, avec ses guerriers, ses bourreaux, ses victimes. L’acces de violence acheve, on comptera les morts – 9 corps, tres exactement, et des centaines de blesses. Autour d’eux des pleurs, de l’incomprehension, de l’incredulite. Du desarroi. De l’hebetude. Ce champ de deshonneur est le stade du Heysel, en ce jour de mai 1985 ou, a Bruxelles, en marge d’une finale de Coupe d’Europe opposant la Juventus de Turin au club de Liverpool, survint le desastre […]
C’est au coeur de cette nuit du Heysel, dans ce chaos de larmes et de douleurs, que Laurent Mauvignier a choisi d’ancrer Dans la foule, s’inscrivant ainsi de plain-pied dans le reel le plus trivial, le plus concret, le plus vehement qui soit. Ce faisant, l’ecrivain, pourtant, ne quitte pas cette sphere intime, cette interiorite dans laquelle on a pris l’habitude de le voir evoluer : Dans la foule est un superbe et puissant huis clos de voix, une chorale de monologues interieurs singuliers qui, ensemble, et de facon pregnante, tissent le recit de ces instants de debacle, en sondent l’absurde et sourde et inintelligible violence. […]
- Les courts extraits de livres : 07/11/2006
J’avais besoin d’accuser quelqu’un. Quelque chose. Alors c’etaient les docks ou la statue d’Eleanor Rigby. Et puis c’etait moi. Pourtant, quand il parlait des exploits de Geoff Strong, mon pere n’y mettait aucune autre expression ni intonation qu’une profonde admiration. Il repetait, avec les memes yeux grands ouverts qu’il avait en regardant un match important, ou quand, parfois, il lui arrivait de savourer une bonne nouvelle, les exploits de Geoff Strong en demi-finale, donc, contre le Celtic, alors qu’il etait blesse a la jambe. Et moi je ne saurai jamais si c’est a cause de cette blessure que quelque chose me genait, ou bien si c’est parce qu’il fallait toujours qu’on finisse de raconter l’histoire en rajoutant que Strong avait ete surnomme le rampant, l’infirme, ou bien qu’il n’etait qu’un remplacant, qu’il serait toujours un remplacant, parce qu’il avait ca de n’etre fixe nulle part, ni en contre, ni en defense, ni en attaque, mais au contraire flottant au gre de la necessite de son equipe.
Mes freres parlaient souvent avec mon pere. Mais moi, a cause de la difference d’age qui m’eloignait de la proximite qui existait entre eux (un an les separait, contre six entre moi et le plus jeune des deux), je ne comprenais rien, ou presque, de l’etonnement et de cette exaltation que je leur enviais. Je regardais mon pere parler de Mc Dermott et de Case, et mes freres qui regardaient mon pere assis dans le salon, avec des yeux ronds comme des billes de verre.
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