
Auteur : Viken Berberian
Traducteur : Claro
Date de saisie : 27/04/2009
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : Gallmeister, Paris, France
Collection : Americana
Prix : 21.00 €
ISBN : 978-2-35178-022-0
GENCOD : 9782351780220
Sorti le : 08/01/2009
- Le choix des libraires : Choix de Mehdi Bouzoubaa de la librairie MOTS ET CIE a CARCASSONNE, France (visiter son site) – 27/04/2009
Du risque de l’amour chez les traders !
Le profit, voila ce qui excite Wayne, trader a Wall Street qui pense argent matin et soir… fluctuations boursieres, opportunites financieres, c’est un boulimique du fric. Il travaille pour une entreprise appelee Empiricus Kapital et specule sur les catastrophes. Lorsque le monde va bien, il perd de l’argent, lorsqu’il y a des guerres, des epidemies, des destructions, des catastrophes diverses et variees du fait de l’homme ou de la nature, il se fait des fortunes. Connecte en permanence sur les cours du monde entier, il tente de changer celui de l’histoire pour augmenter ses gains : pariant sur les situations de crise et la misere humaine, il engage un mysterieux corse afin de perpetrer des attentats et ainsi speculer sur la crise qui s’ensuit. Sa vie se limite aux fluctuations du marche, jusqu’a ce qu’il rencontre sur le net, Alix, une jeune marseillaise, etudiante en architecture, qui lui fera decouvrir l’alchimie des hormones. Entre marches virtuels ou passions humaines torrides, qui remportera la bataille dans la vie de Wayne ?
Cette satire du capitalisme financier triomphant, ecrite sur un rythme d’enfer, est un roman dejante. A offrir de toute urgence a l’entree des marches financiers aux quatre coins de la planete
- Les presentations des editeurs : 30/11/2008
Viken Berberian est ne a Beyrouth et a grandi en Californie. Pendant plusieurs annees, il a partage son temps entre NewYork, Marseille et Paris ou il s’est installe, suivant une tradition desormais perdue des ecrivains americains. Apres un accueil enthousiaste aux Etats-Unis, Das Kapital est son premier roman traduit en francais.
DAS KAPITAL
Wayne est un trader de Wall Street obsede par les profits qu’il doit degager. Connecte en permanence sur les cours du monde, il tente de changer celui de l’Histoire pour augmenter ses gains : pariant sur les situations de crise et la misere humaine, il engage un mysterieux Corse afin de perpetrer des attentats. Executant sa mission, le Corse pose sans le savoir une bombe bien plus explosive sur le chemin de Wayne : Alix, une etudiante en architecture marseillaise qui fragilise a tout jamais les convictions du gerant de fonds.
Situe entre New York et la France, Das Kapital est une plongee dans l’archetype du capitalisme financier, decrit avec justesse et un humour iconoclaste. C’est aussi une fable moderne ou tenter de manipuler l’Histoire se retourne contre vous et ou l’amour est plus puissant que tout l’argent du monde.
Traduit de l’americain par Clam.
Berberian est un ecrivain obsede par son temps… Sa satire se dresse au niveau de Don DeLillo et Chuck Palahniuk.
SAN FRANCISCO CHRONICLE
- La revue de presse Martine Laval – Telerama du 28 janvier 2009
Malgre son titre provocateur, Das Kapital n’est pas un remake du Capital, de Karl Marx, mais un premier roman, dejante a point, ecrit par un jeune Americain plutot insolent et publie aux Etats-Unis en 2007, donc bien avant la crise financiere de cet automne. Une pure fiction, un peu premonitoire, terriblement d’actualite…
Viken Berberian, suivi a la trace par son traducteur, Claro, ecrit sur un rythme d’enfer – ou de trader – toujours presse. Il defie la narration en jouant sur la construction du recit, en balancant des dialogues grincants, en combinant des images corrosives…
Viken Berberian enfonce le clou : Peut-etre que Marx avait raison… A cette supputation, toujours pas de reponse, mais un roman de fureur.
- Les courts extraits de livres : 30/11/2008
IL REVA QUE LE MONDE TOUCHAIT A SA FIN. Mais il savait que c’etait un reve et non un cauchemar. Il n’y avait aucun presage de fin chaotique, le ciel n’allait pas tomber. Il n’y avait ni hurlements ni sirenes. Il etait assis devant un ecran d’ordinateur, tres zen, et regardait degringoler les chiffres. L’ampleur de leur chute lui apprenait qu’il s’etait produit quelque chose de terrible. Il n’avait pas besoin d’ecouter les infos pour ca. Les chiffres disaient tout. Il s’enfonca davantage dans le sommeil, resigne a un vertige interieur. Il roula dans son lit, un sourire oraculaire aux levres, comme s’il avait toujours su que ca finirait par arriver.
Il eclata de rire en voyant les indices s’effondrer les uns a la suite des autres. Puis quelqu’un murmura a son oreille : “Chhhhhhh. Vends, Wayne, vends, ou tu seras aneanti. Chhhhhhh. Vends, Wayne, vends sans attendre.”
Il enfonca quelques touches, tel un pianiste jouant un lugubre prelude, une elegie de fin du monde dediee a l’humanite. Un graphique ambre apparut dans le coin superieur gauche de son ecran, representant la deflagration du coeur humain. Puis, sans prevenir, les chiffres cesserent de choir. Une douleur dechirante traversa son corps assoupi.
Quand il se reveilla, rien n’avait change autour de lui depuis la veille.