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Decider avec les parties prenantes : approches d’une nouvelle theorie de la societe civile

Auteur : Maria Bonnafous-Boucher | Yvon Pesqueux

Date de saisie : 09/08/2006

Genre : Sociologie, Societe

Editeur : La Decouverte, Paris, France

Collection : Recherches

Prix : 27.00 / 177.11 F

ISBN : 978-2-7071-4784-4

GENCOD : 9782707147844

  • Les presentations des editeurs : 16/09/2008

Approche d’une nouvelle theorie de la societe civile.

La theorie des parties prenantes est essentielle pour tous ceux que concernent les transformations du capitalisme et du liberalisme. Meconnue, cette theorie concue des les annees 1960 par E. R. Freeman est pourtant loin d’etre marginale : elle decrit en effet les emboitements possibles entre sphere publique et sphere privee ; elle deconstruit la dualite entre monde economique et des entreprises et monde politique et du bien public; elle prend en compte tous ceux (individus ou groupes) qui ne sont pas des actionnaires et qui pourtant subissent ou influencent l’activite des organisations. De ce fait, on a pu considerer la theorie des parties prenantes comme une nouvelle theorie de la societe civile – une theorie faible, ainsi que l’expliquent ici Maria Bonnafous-Boucher et Yvon Pesqueux.

Les auteurs de cet ouvrage presentent les differentes approches d’une theorie qui a progressivement elargi ses champs d’application. Son utilite est incontestable, car elle revele les choix explicites et implicites des agents economiques et des individus, notamment quand ils recherchent des indicateurs pertinents (et pas seulement performants) pour les guider. Cette mise en perspective explore egalement des domaines plus larges, des plus techniques aux plus prospectifs : gestion strategique, droit du travail et des societes, sciences politiques, philosophie politique et morale. Ainsi les auteurs mettent-ils en discussion l’importance et les incidences de la theorie des parties prenantes en matiere de gouvernance d’entreprise, de gouvernance nationale et territoriale, et de gouvernance europeenne.

Maria Bonnafous-Boucher est professeur associe dans la chaire DSO au Conservatoire national des arts et metiers (Paris), deleguee a la recherche a Advancia, ecole d’enseignement superieur de la Chambre de commerce de Paris dediee a l’entrepreneuriat et a l’intrapreneuriat. Yvon Pesqueux est professeur titulaire de la chaire developpement des systemes d’organisation au Conservatoire national des arts et metiers (Paris).

Avec des contributions de: Fouad Bensedikk, Egidius Berns, Dominique Bessire, Jose Candela, Jacob Dahl Rendtorf Pierre Fadeuilhe, Jacques Igalens, Francois Lepineux, Alain-Charles Martinet, Samuel Mercier, Herve Mesure, Alexandra Minvielle, Jean-Luc Monceau et Francoise Quairel.

  • Les courts extraits de livres : 16/09/2008

Plus grave encore, le management strategique est apparu indifferent a la panoplie strategique dangereuse, parce que simpliste, promue par les marches, les grands cabinets et les analystes financiers : recentrage sur un ou deux metiers, externalisation, reduction d’effectifs, simplification et uniformisation des modeles d’affaires, rachat de ses propres actions, comme si quarante annees de recherche n’offraient aucun enseignement ni legitimite pour, a tout le moins, discuter ces injonctions. Prudence scientifique, doute sur ses competences centrales ? Toujours est-il que la communaute est restee plutot silencieuse devant cette vulgate strategique suivie a la lettre par des dirigeants qui, a defaut de gerer le risque de leur entreprise sur le long terme, ont su demultiplier leurs gains en les indexant sur l’assiette douteuse de l’ebitda (earning before interest tax depreciation and amortization), et pousses des lors a surendetter leur groupe ou a sous-investir. On a aussi vu nombre de tetes de groupe reduire drastiquement leurs competences industrielles, technologiques et commerciales pour des profils issus des banques d’affaires et du conseil, tout acquis a la financiarisation de la strategie corporate et a des attitudes de holding, sans diversification des risques. De fait, la strategie a ete renvoyee au niveau des unites, la ou il faut bien investir, lancer des projets, faire les arbitrages requis, sous une contrainte financiere constamment rappelee par les sieges.