Auteur : Renaud Camus
Date de saisie : 10/07/2008
Genre : Litterature Etudes et theories
Editeur : Fayard, Paris, France
Collection : Litterature francaise
Prix : 29.00 / 190.23 F
ISBN : 978-2-213-63386-2
GENCOD : 9782213633862
Sorti le : 07/05/2008
- Les presentations des editeurs : 05/06/2008
Les Demeures de l’esprit sont celles ou l’intelligence, l’art, le talent, le genie parfois, ont pris leurs quartiers pour y naitre, y mourir, y habiter quelques mois ou bien toute une vie : maisons d’ecrivains, de compositeurs, d’artistes, de savants, de fondateurs de religion, de doctrine ou de theorie.
Henry James, Virginia Woolf; Edward Elgar, Thomas Gainsborough, William Shakespeare, Dylan Thomas, Jane Austen, D H Lawrence, Lord Bron, John Wesley, Sigmund Freud, Charles Darwin et des dizaines d’autres, obscurs et plus souvent glorieux : a travers leurs portes, leurs chambres, leurs cabinets de travail, leurs bibliotheques, leurs fenetres, leurs jardins et leurs paysages, c’est toute la culture britannique qui deploie son panorama, avec ses saveurs, ses anecdotes, ses constantes et ses ciels changeants.
Ce premier volume couvre la moitie sud de la Grande-Bretagne : Angleterre du Sud et du Centre, ainsi que Pays de Galles. Toutes les demeures dont il est question sont ouvertes au public. Guide pratique aux dernieres pages. La centaine de photographies en couleurs qui illustrent le volume sont de l’auteur.
- La revue de presse Jerome Garcin – Le Nouvel Observateur du 10 juillet 2008
Renaud Camus aime les maisons qui donnent l’illusion au visiteur qu’elle etait encore habitee le matin meme par son legendaire proprietaire; il n’est pas a l’aise, en revanche, dans les Demeures de l’esprit transformees par le National Trust en musees pour touristes fetichistes comme celle de Dickens, a Londres, ou sont exposes, a la maniere de reliques, la canne, la tabatiere, le fauteuil et l’habit de cour de l’auteur d’Oliver Twist…
Ce catalogue de relais et chateaux se lit comme un recueil de nouvelles anglaises…
c’est ce que Renaud Camus fait de mieux (on sait que l’ideologue est aussi capable du pire) : erudit, curieux, a la fois leger et grave, il nourrit ses pelerinages, qui forment une maniere de journal intime itinerant, de sa passion lyrique des paysages, de l’architecture, de la litterature, de la musique, de l’Histoire et celle, revolue, d’une certaine grandiloquence. Il y ajoute une reflexion douce-amere sur le temps qui passe, les ecrivains qui trepassent et les demeures qui demeurent, sous des ciels pommeles.
- La revue de presse Jerome Dupuis – L’Express du 5 juin 2008
Dans cet elegant guide bleu (moins l’ennui), illustre de photographies de l’auteur, on divague entre bibliotheques du Sussex et rhododendrons du Kent, tant nos grands esprits britanniques maniaient de conserve plume et secateur. Mais le Camus, on s’en doute, n’est pas un guide touristique comme les autres. Il possede ce qui fait defaut a ces derniers : un point de vue. Au fond, une seule chose interesse ce subtil paysagiste de la campagne d’Angleterre : comment habiter poetiquement le monde ? Aussi, du Hughenden Manor de Disraeli au Woolsthorpe Manor d’Isaac Newton – attention, pommier au premier plan… – Camus evoque les vues, la lumiere, les ciels et les perspectives – bref, l’esprit de ces demeures.