Auteur : Horacio Castellanos Moya
Traducteur : Robert Amutio
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – etranger
Editeur : ALLUSIFS, Montreal, Canada
Collection : Les allusifs, n 041
Prix : 14.00 / 91.83 F
ISBN : 978-2-922868-42-5
GENCOD : 9782922868425
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 01/07/2006
Ayant fui son pays, un journaliste paranoiaque echoue au Guatemala ou il revise les mille cent feuillets d’un rapport sur le genocide perpetre par l’armee contre les Indiens. La lecture des temoignages terribles des rescapes, a quoi seule est comparable la plus haute poesie, le precipite alors dans une realite de cauchemar et de demence. Le sexe lui-meme n’est plus une consolation, mais un motif de derision, un sujet de panique de plus. Horacio Castellanos Moya reussit le tour de force a la fois de nous faire rire des mesaventures du narrateur et de nous plonger dans l’horreur d’une societe basee sur le crime.
- La revue de presse Martine Laval – Telerama du 24 Juin 2006
Horacio Castellanos Moya a le verbe cruel et l’imaginaire loufoque (…), assassine les faux-semblants, honnit les petits arrangements. Le monde est magnifique (c’est de l’ironie !). Avec son ecriture deraisonnable (c’est encore de l’ironie !), l’ecrivain donne a ce monde magnifique un tonus d’enfer.
- Les courts extraits de livres : 01/07/2006
Je me suis soudain senti pris au piege dans ce bureau aux murs hauts et nus, victime d’une conspiration de cures et de militaires en terre etrangere, agneau sur le point de prendre le chemin du sacrifice par la faute d’un enthousiasme stupide et dangereux qui m’a conduit a faire confiance a mon ami Erick, lorsqu’un mois auparavant pendant que nous vidions un rioja dans un vieux bistrot espagnol situe dans le voisinage de la caserne de la police il m’a demande si ca m’interesserait de relire le rapport du projet dans lequel il etait embarque en ce moment et qui consistait a recuperer la memoire des centaines de survivants et temoins des massacres perpetres dans le fracas du mal nomme conflit arme entre l’armee et la guerilla, si ca m’interesserait de gagner quelque cinq mille dollars en me concentrant pendant trois mois sur la relecture de cinq centaines de feuillets elabores par des journalistes et des universitaires reconnus qui remettraient un texte pratiquement acheve, auquel je devrais seulement jeter un dernier coup d’oeil, pour la forme, de fait une bonne affaire, cinq mille dollars pour donner un coup de pouce final a un projet auquel participaient des dizaines et des dizaines de personnes, a commencer par les groupes de catechistes qui avaient reussi a obtenir les temoignages de ces indigenes temoins et survivants, qui, pour la plupart, ne parlaient meme pas le castillan et craignaient par-dessus tout de faire allusion aux faits dont ils avaient ete les victimes,…