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Derive sanglante

Auteur : William G. Tapply

Traducteur : Camille Cantoni

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Policiers

Editeur : Gallmeister, Paris, France

Collection : Noire

Prix : 22.90 / 150.21 F

ISBN : 978-2-35178-011-4

GENCOD : 9782351780114

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  • Le journal sonore des livres : Lu par Xavier Brossard – 09/05/2007

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Xavier Brossard – 09/05/2007

  • Les presentations des editeurs : 24/04/2007

William G. Tappty est l’auteur d’une vingtaine de romans policiers et collabore regulierement a des magazines de peche americains. Il enseigne la litterature a Clark University et vit a Hancock, dans le New Hampshire. Il vient de publier le second volet des aventures de Stoney Calhoun.
DERIVE SANGLANTE

Suite a un improbable accident de montagne qui lui a fait perdre la memoire, Stoney Calhoun est un homme sans passe. Cinq ans apres avoir quitte l’hopital, une confortable somme d’argent en poche, il a refait sa vie dans le Maine et coule des jours paisibles entre la boutique de peche ou il travaille et sa cabane enfouie au coeur des bois. Jusqu’a ce que son meilleur ami disparaisse.
Calhoun se lance alors sur sa piste et accumule les decouvertes macabres. Au fur et a mesure, il se decouvre d’inattendus talents d’enqueteur qui vont le confronter aux fantomes de son passe.
Premiere aventure de Stoney Calhoun, Derive sanglante nous promene a travers les paysages idylliques et charges d’histoire du Maine, jusqu’a un final aussi violent qu’etonnant.

Traduit de l’americain par Camille Fort-Cantoni

  • Les courts extraits de livres : 24/04/2007

Calhoun etait toujours fascine par l’enthousiasme indefectible de Kate. Elle possedait son magasin – Chez Kate, Appats & articles depeche – depuis huit ans et ca en ferait bientot cinq qu’elle guidait. Chaque jour etait une aventure pour elle, chaque client un nouvel ami. Au debut, les pecheurs etaient enclins a regarder par terre, trainer les pieds et grommeler dans leur barbe lorsqu’ils comprenaient qu’ils auraient affaire a une femme. Mais le bruit se repandit vite que Kate Balaban savait flairer le poisson, qu’elle possedait de l’energie a revendre et un inepuisable repertoire d’histoires crues. Elle pouvait reparer un hors-bord en panne sous la pluie pendant que son Boston Whaler tanguait sur la houle, elle savait lancer une soie plongeante a plus de quatre-vingts pieds par dix noeuds de vent, et elle preparait d’excellents pique-niques.
Et puis Kate etait une femme a la beaute spectaculaire qui ne se formalisait pas de voir les hommes la manger des yeux. Elle nouait generalement ses cheveux noirs en une longue tresse qui lui tombait jusqu’a la taille, et savait user d’un maquillage subtil pour souligner ses pommettes haut placees, ses grands yeux etincelants et sa bouche genereuse. Lorsqu’elle guidait, Kate portait en general un short, un T-shirt et des espadrilles : au bout de quelques semaines, sa part de sang irlandais s’evaporait au soleil et l’on aurait dit une authentique Indienne Penobscot. Elle faisait pres d’un metre quatre-vingts, dont un bon metre de jambes. Lorsque Calhoun la voyait en short, il en avait le souffle coupe. On lui aurait donne vingt-cinq ans sans ses yeux, qui trahissaient plus de soucis qu’on ne saurait accumuler en si peu de temps. En realite, Kate Balaban avait trois ans de plus que Calhoun, qui en comptait trente-huit.
Son alliance ne suffisait pas a decourager ses clients les plus hardis, mais Kate savait les remettre a leur place sans jamais les offenser.
Calhoun l’aida a decharger son equipement et, tandis qu’elle rincait au jet d’eau les cannes et les moulinets encore humides d’eau salee, il rapporta le reste dans la boutique. Lorsqu’elle entra, quelques minutes plus tard, il avait dispose sur le comptoir une biere froide pour elle et un Coca pour lui.
Elle porta la biere a ses levres, but une longue gorgee et se pencha sur le registre.