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Des dieux et des hommes : la danse cosmique de l’Inde

Auteur : Roland Michaud | Sabrina Michaud

Date de saisie : 26/01/2007

Genre : Recits de Voyages

Editeur : Chene, Paris, France

Prix : 65.00 / 426.37 F

ISBN : 978-2-84277-655-8

GENCOD : 9782842776558

  • Les courtes lectures : Lu par Manuel de Poncheville, eleve du cours Florent – 17/10/2006

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Manuel de Poncheville, eleve du cours Florent – 17/10/2006

  • Les presentations des editeurs : 30/09/2006

Les us et coutumes de l’Inde apparaissent comme une jungle inextricable. Pourtant, au-dela du foisonnement des mythes et des dieux, du fourmillement des foules, au-dela d’un chaos stupefiant, l’unite de l’Inde s impose par l’omnipresence a chaque instant du divin.
Sacre et profane s’y trouvent intimement meles, les dieux ne sont pas seulement dans les temples, mais dans la rue ; ils sont aussi dans le coeur des hommes qui vibrent de la plus intense ferveur. Ici le divin concerne chacun et touche tous les aspects de l’existence.

Par l’ecrit et par l’image, Roland et Sabrina Michaud, pour la premiere fois, livrent leur experience de quarante annees de frequentations regulieres de l’Inde. En leur compagnie, nous penetrons dans l’intimite d’une tres vieille mais tres vivante tradition. Des dieux et des hommes, la danse cosmique de I Inde nous emporte dans le mouvement ininterrompu de la Creation et dans une reflexion qui trouvent une resonance en chacun de nous.

  • Les courts extraits de livres : 30/09/2006

Je contemplais hier soir un soleil casse, morceau de braise incandescente s’eteignant peu a peu dans l’ocean du ciel. Je suis bouleverse aujourd’hui par le spectacle d’un vol d’oies sauvages couleur de cendre, dessinant un immense V dans un ciel bleu nuit. Demain sera sans doute temoin d’autres contemplations, mais seul compte l’instant present : ici et maintenant. Les images fortes qui se gravent dans ma memoire et eventuellement sur ma pellicule, aussi belles soient-elles, ne suffisent pas a me satisfaire. Elles me plongent dans une sorte de nostalgie et sont comme un lointain rappel d’une patrie perdue. L’homme que je suis eprouve le besoin de relier ses experiences et ses reflexions a l’essentiel, car tout ramene a lui. La culture a laquelle j’appartiens prend les mythes en derision, alors qu’ici le mythe de l’oiseau namsa selon Ananda Coomaraswamy incarne la plus haute approximation de la verite absolue qui puisse se traduire en paroles. Quant a la beaute, elle saute aux yeux comme une splendeur du vrai…
Apres quelques annees, je reviens a mes oies, a moins que ce ne soient elles qui reviennent a moi. L’oie indienne est l’oiseau le plus important de ce pays. Son nom sanskrit, hamsa, n’est rien de moins qu’un resume de la philosophie indienne. Inverse, il devient Sa ham, mot a mot ceci je, c’est-a-dire je suis lui, exprimant ainsi l’unite du microcosme et du macrocosme, de l’humain et du divin. Dans la respiration, le son ham correspond a l’inspiration et sa a l’expiration. Hamsa est un mantra – formule sacree d’invocation – qui signifie que l’homme proclame malgre lui, a chaque instant, sa part de divinite. Les rishi – voyants – des temps anciens ont vu ce qu’un metaphysicien contemporain, Frithjof Schuon, appelle la transparence metaphysique des phenomenes.
Dans la tradition hindoue, Hamsa n’est pas seulement la monture de Brahma, le dieu de la Creation, il est l’oiseau qui peut boire le lait en laissant l’eau, donc doue de discernement. A l’aise sur la terre aussi bien que dans l’eau et dans le ciel, il est un signe de bon augure.

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