Auteur : Martine Lani-Bayle
Date de saisie : 14/04/2008
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Ed. du Petit pave, Brissac, France
Prix : 15.00 / 98.39 F
ISBN : 9782847121650
GENCOD : 9782847121650
Sorti le : 14/04/2008
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Le courrier des auteurs : 17/07/2009
1) Qui etes-vous ?
Quand j’ai presente un premier travail universitaire voila quelques annees, on m’a dit que je devrais me mefier si je souhaitais faire une carriere en sciences humaines, car j’avais une ecriture litteraire. C’etait quoi, ce defaut ? J’ecrivais ce qu’il m’interessait de dire et comme les mots me venaient, voila tout. Depuis, j’ai continue d’ecrire, des documents scientifiques, certes, pour le travail, mais aussi, pour voir ce qu’avait mon ecriture, j’ai tente le roman. Une histoire qui se fait en s’ecrivant.
2) Quel est le theme central de votre livre ?
Le destin de deux femmes liees par une histoire mysterieuse, que l’on accompagne dans les aleas de la vie jusqu’a leur improbable rencontre.
Un parcours a suivre d’un bout a l’autre, au-dela du choc initial…
Un recit qui montre que rien n’est ineluctable et qu’un homme peut reparer, avec le temps, ce qu’un autre a detruit en un instant.
Qui montre au passage que ce qui peut etre pense comme la fatalite d’une repetition de generation en generation n’est, ici, qu’effet de contexte et de circonstances.
Un ecrit qui s’est impose au bout de la plume sans premeditation aucune : si l’auteure en a ete la premiere surprise le lecteur remontera, dans sa decouverte au fil des pages, un pan d’une histoire collective qui nous regarde tous.
Une redemption serait-elle au bout du conte possible ?
3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de votre livre, laquelle choisiriez-vous ?
Quelques notes alors s’envolerent comme des gouttes nacrees de pluie, comme ses gouttes de vie volees avec la semence imposee.
4) Si votre livre etait une musique, quelle serait-elle ?-g
La Jeune fille et la mort de Schubert, peut-etre, ou Les Romances sans paroles de Mendelssohn ? ? ?
5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorite ?
L’espoir…
- Les presentations des editeurs : 14/04/2008
Deux femmes de rien
Deux femmes comme si de rien
Deux femmes et quelques hommes,
porteurs de bottes ou d’encens…
Deux femmes abandonnees, deshonorees
Deux femmes liees par une histoire
une histoire que l’une refuse, l’autre ignore
Et pourtant…
Deux femmes
- Les courts extraits de livres : 14/04/2008
Un jour vous oublierez que vous m’avez tenue
Captive entre vos bras comme une chose a vous.
Ida Faubert.
Elle a ete saisie au viol par des bruits de bottes raclant le sol, apres le fracas soudain d’une porte explosee d’un violent coup de talon.
Quelques notes alors s’envolerent comme des gouttes nacrees de pluie, comme ses gouttes de vie volees avec la semence imposee. Et celle-ci inexorablement fit son oeuvre dans un corps qui deja, n’appartenait plus a personne.
Au coeur de cet enclos desaffecte l’espoir, comme une perle d’azur : mais comment se faire d’un tel debut, comment se defaire d’une improbable et funeste rencontre ? Une decharge le front serre, un eclair que la rage ne fait meme pas fremir, a peine de honte – pas meme le temps – et voila un abandon mis en route… si vite ! pas possible, pas pensable. Une trace de l’infamie ? Ou ca, je ne me souviens pas, NON, il ne s’est rien passe, RIEN, je vous dis. Ce desordre ? J’ai du me battre avec un chat enrage, dans le pire de mes cauchemars, voila tout.
Comme si de rien.
Meme si tres mal.
Si ca se trouve, voila qui va passer. Le temps en tout cas va passer. Rien, non rien ne va rester. Je voudrais…
Si ca se trouve. Ca pourrait etre vrai. Que rien ne soit advenu.
Se rouler en boule et tenter d’oublier. Comme si ne pas. Meme pas survenu. A peine entrevu. Et encore.
Tordre la vie qui malgre tout malgre toi vient, qui arrive et tu le sens.
Ce massacre. Ce cliquetis qui se rapproche. Un tissu qui se tend. Un lointain engorgement. Et voila qui pousse. Et voila qui dechire. Et voila qui, ecrasee sous ce poids, silencieusement, hurle, hurle…
Tu n’y peux rien. Rien que n’en rien savoir. Rien vouloir. Mais recevoir quand meme. Trahison supreme du corps.
Une brulure raide et soudaine au plus profond. Tu ne sais d’ou ca arrive. Mais c’est la. Meme pas honte j’ai dit, pas le temps.
Pas senti, que la dechirure. Et alors ? Comme si ne pas… Non rien je vous assure, il ne s’est rien passe. Je suis la un peu fripee, voila tout. Je frissonne ? Toujours ce fichu courant d’air et le feu qui s’est eteint. L’air du soir, sans doute, l’hiver tout a coup dans ma vie qui frappe, une lointaine tempete qui me rejoint. Qui arrache tout sur son passage.
Mais rien n’efface.
Serrer les dents.
Un souvenir rauque, pourtant. Si pres. O si pres. Tout pres, meme. Percu l’haleine embieree. Avec un suintement de sueur.
Rien demande. Rien voulu. Rien pu faire. Surtout rien.
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