Auteur : Jean-Bertrand Pontalis
Date de saisie : 25/06/2007
Genre : Essais litteraires
Editeur : Gallimard, Paris, France
Collection : Blanche
Prix : 15.50 / 101.67 F
ISBN : 978-2-07-078474-5
GENCOD : 9782070784745
Sorti le : 27/04/2007
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/06/2007
Celle qui echappe, celle qui s’accroche, les passantes, les etrangeres, les seductrices, les seduisantes, Nausicaa, la Gradiva, Mademoiselle Albertine, Madame de S., la femme de Putiphar, Lady Chatterley, la sultane, la recluse, l’eploree, l’inconnue.
Passions devorantes, chastes amours, separations, declins. Une succession de courts recits qui se font echo et qui disent tous le bonheur et la douleur d’aimer.
- La revue de presse Mohammed Aissaoui – Le Monde du 22 juin 2007
Et son materiau ? Des histoires qu’il a vecues, entendues ou lues. Son dernier ouvrage ne porte-t-il pas la mention recits, le pluriel revelant les origines multiples ? C’est sans doute pour cela qu’il aime les rencontres et que ses textes sont emplis de references litteraires et cinematographiques, a l’instar d’Elles ou il evoque aussi bien un amour adolescent pour une jeune fille que de nombreuses heroines de romans ou de films. Du coup, il est difficile de discerner la realite de la fiction. Et, visiblement, il s’en amuse. Ou est le vrai ? Ou est le faux ? Est-ce un roman ou un recit ? L’un et l’autre, repond-t-il en insistant sur le et, et en rappelant le titre de la collection qu’il anime chez Gallimard. Il aime brouiller les pistes. Son prenom, par exemple, qu’il a rebaptise en deux lettres, signant toujours J.-B., si bien que des journalistes le comprennent comme ils le peuvent : c’est ainsi que dans un long entretien paru dans un grand hebdomadaire il se retrouve baptise en Jean-Baptiste, dans un autre c’etait Jean-Bernard… La verite ? C’est Jean-Bertrand. Mais tout le monde a adopte J.-B.
- La revue de presse Natalie Levisalles – Liberation du 14 juin 2007
Comme dans le livre precedent (Frere du precedent), Pontalis a reuni ici une quarantaine de textes tres courts. Cette fois, il ne s’agit pas des relations entre freres, mais entre hommes et femmes. Le titre de ce livre est Elles, il y a donc des elles, et autant de ils, il s’agit d’histoires d’amour. Elles aurait aussi bien pu s’appeler Ils, ou meme Il. Les elles dont il est question sont des personnages litteraires et mythologiques Lady Chatterley, Nausicaa, Albertine… et des femmes reelles, qui ont traverse la vie de l’auteur, ou celles d’hommes qui sont des miroirs pour lui…
S’il y avait un leitmotiv a reconnaitre dans ce livre, ce serait sans doute celui-la : la femme reste toujours ce qui echappe a l’homme, a moins qu’il ne prefere la fuir.
- Les courts extraits de livres : 25/06/2007
Mon cinema
Micheline Presle, follement amoureuse, tout sauf diabolique dans Le Diable au corps. Et dans la scene du bal du 14 juillet 1914 dans le film d’Abel Gance un peu trop melo quand meme, Paradis perdu.
Paulette Godard, courant dans la rue, chipant des bananes, sa petite robe noire dechiree (Les Temps modernes de Chaplin).
Katharine Hepburn, pour sa vivacite, son ironie, mais un corps trop anguleux, une voix de tete, dommage.
Cyd Charisse, ses longues jambes, si longues qui ravissent tous les hommes (tous, c’est ce qui m’embete).
Romy Schneider, ses yeux qui sourient, son immense tristesse a peine cachee.
Mireille Balin, bien oubliee aujourd’hui, la femme fatale qui fit tant souffrir Gueule d’amour, Jean Gabin, le beau spahi, quand il n’est plus qu’un civil ordinaire.
Anouk Aimee, inoubliable Lola de Nantes.
Kim Novak dans Picnic, je ne sais plus pourquoi mais j’ai retrouve son visage dans celui de L. que j’ai aimee et perdue.
Ginette Leclerc, un rien vulgaire, Viviane Romance, sensuelle, Arletty, moqueuse, quand elles enfilent ou retirent leurs bas de soie.
Suzy Delair, deluree mais bonne fille, et enjoleuse quand elle chante : Danse avec moi, profitons de l’accord qui regne entre nos corps… Un pietre danseur prend sa revanche avec les slows.
Simone Simon, sauvageonne dans Lac aux dames et perverse dans La Bete humaine.
Danielle Darrieux pour la chanson qu’il m’arrive encore de fredonner : Ah ! qu’il doit etre doux et troublant, l’instant du premier rendez-vous… (Premier rendez-vous est le titre du film d’Henri Decoin, d’une rare niaiserie.)
Maria Schell, ses yeux clairs, mais trop sainte femme, trop victime dans Gervaise.
Andie MacDowell dans Quatre mariages et un enterrement. Un reve : avoir eu la chance de Hugh Grant.
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