Auteur : Jean Bulot
Date de saisie : 13/02/2007
Genre : Documents Essais d’actualite
Editeur : Ed. des Equateurs, Sainte-Marguerite-sur-Mer, France
Collection : Document
Prix : 12.00 / 78.71 F
ISBN : 978-2-84990-058-1
GENCOD : 9782849900581
Sorti le : 13/02/2007
- Le journal sonore des livres : Lu par Francois Attia 100407 – 12/04/2007
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Francois Attia 100407 – 12/04/2007
- Les presentations des editeurs : 28/02/2007
En decembre 1999, le naufrage du petrolier Erika affrete par la compagnie Total provoque une maree noire sur les cotes bretonnes.
Apres le Tanio et l’Amoco-Cadiz, un nouveau drame de la mer entraine un desastre ecologique.
L’Erika etait-il en mesure de naviguer ? Le commandant du navire a-t-il pris toutes ses responsabilites ? Dans quelles conditions l’Erika s’est-il casse en deux ? Quelles ont ete les procedures d’intervention pour tenter de sauver le petrolier ?
Dans Erika : plus jamais ca ! Jean Bulot, ancien commandant des remorqueurs Abeille Languedoc et Abeille Flandre qui a consacre sa vie au sauvetage et a la lutte contre les marees noires, raconte l’implacable mecanique du naufrage de l’Erika. Il propose egalement des pistes de reflexion pour ameliorer la securite en mer.
Erika : plus jamais ca ! est un document passionnant qui se lit comme un roman noir.
Membre de la Chambre arbitrale maritime de Paris, Jean Bulot est ecrivain et marin. Il a notamment publie aux Editions des Equateurs ses memoires, Capitaine Tempete. Il vit sur l’ile d’Arz, dans le Morbihan.
- Les courts extraits de livres : 28/02/2007
C’est ainsi que la Marine nationale, quelques mois plus tard, fit mouiller un gros coffre sur trois ancres dans la baie du Stiff a Ouessant et sur lequel nous venions nous amarrer des qu’il faisait mauvais. Si par gros temps de suroit ou d’ouest, nous y etions parfaitement a l’abri, par contre, des que les vents passaient au noroit, une grosse houle poussee par le courant de jusant entrait dans la petite baie. Notre position devenait alors inconfortable et surtout dangereuse ; il fallait larguer le coffre et capeyer au large. Depuis vingt ans, l’Abeille Flandre est a l’ecoute de toutes les frequences de detresse et se tient pret a appareiller dans les vingt minutes qui suivent un appel au secours. Tout comme les nombreux marins qui l’ont arme tout au long de sa longue et brillante carriere, aujourd’hui les douze hommes a bord ont le sentiment d’accomplir une noble tache et en sont fiers.
Bien que le temps ne soit pas encore a la furie, il ne fait toutefois pas bon etre en mer en ce 10 decembre, et les previsions meteorologiques pour les prochains jours ne sont guere plus encourageantes. Au large de la pointe de la Bretagne, de nombreux navires ont ralenti l’allure ou tiennent plus ou moins une cape forcee tandis que les autres, pousses au cul par la grosse mer, entrent en Manche en roulant et en tanguant. L’Erika ne tient pas la cape mais avance a guere plus de 8 noeuds.