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Et Dieu crea le rire ! : satires et caricatures de la Bible

Auteur : Guillaume Doizy | Jean-Bernard Lalaux

Date de saisie : 11/09/2006

Genre : Humour

Editeur : Alternatives, Paris, France

Prix : 25.00 / 163.99 F

ISBN : 978-2-86227-487-4

GENCOD : 9782862274874

  • Les presentations des editeurs : 11/09/2006

La crise autour des caricatures de Mahomet au debut de l’annee 2006 a rappele que la caricature des religions pouvait devenir explosive, surtout quand les discordes internationales en font un enjeu politique. C’est en fait a la fin du XIXe siecle que paraissent les premieres caricatures de Dieu. Le mouvement anticlerical, republicain et libre penseur se delecte alors de veritables parodies de la Bible. L’Ancien et le Nouveau Testament sont egalement vises. Ecrivains et dessinateurs utilisent la puissance corrosive de la satire, du comique et du trivial. Dans la tradition de Rabelais et de Voltaire, les auteurs, grace a la derision, popularisent un regard blasphematoire sur le divin au travers d’ouvrages particulierement droles comme la Bible farce, la Bible comique, la Bible pour rire, la Bible amusante, ou encore une Sainte Bible racontee par un Auvergnat. Sans oublier la presse radicale (Les Corbeaux, La Calotte, etc.) qui participe, elle aussi, a cet elan demystificateur. La fin de la censure avec la loi sur la presse de 1881, la montee en puissance d’un mouvement republicain et libre penseur et l’engouement extraordinaire du XIXe siecle pour l’image satirique permettent a la caricature anticlericale de passer au crible les fondements theologiques de la culture judeo-chretienne et finalement, de participer a la ” desacralisation ” du sacre dans un eclat de rire particulierement… divin !

Guillaume DOIZY, 35 ans, est professeur d’arts appliques en Picardie. Specialiste de la caricature anticlericale francaise, il est titulaire d’une maitrise d’histoire de l’art et archeologie sur le dessin de presse, et d’un DEA sur la revue satirique illustree franco-belge, Les Corbeaux (1904-1909). Membre de la Societe academique de l’Aisne, il est l’auteur de nombreux articles dans le livre 1905, la loi de separation des Eglises et de l’Etat (Syllepse) et dans les revues Gavroche, Graines d’histoires, Caricature et caricaturistes et Nos ancetres, Vie et metiers. Aux editions Alternatives, il est coauteur de A bas la calotte !, ouvrage plusieurs fois reedite. D prepare actuellement la publication du journal intime du caricaturiste Alfred Le Petit lors d’un sejour a l’Hotel-Dieu de Paris en 1903-1904.

Jean-Bernard LALAUX, ne en 1938, est ancien president de la Libre pensee du Nord, ancien conferencier et vice president de la Libre pensee nationale. Depuis plus de trente ans, il collectionne les documents anticlericaux, antireligieux et lies a la loi de 1905. Il publie des articles dans differents journaux (Ch’ti libre penseur du Nord, La Calotte, La Raison, La Tribune des athees…), et revues (Cartes Postales et Collection). Aux editions Alternatives, il est coauteur de A bas la calotte !

  • Les courts extraits de livres : 11/09/2006

Le christianisme, en pronant la croyance dans le vrai dieu a l’exclusion de tous les autres, s’affirme des ses debuts comme une religion intolerante, negatrice des autres croyances. Pour cette raison, ses membres se voient parfois persecutes par les autorites romaines. Mais lorsque la croyance nouvelle devient religion d’Etat a la fin de l’Empire, son intolerance originelle va imposer dans l’Europe entiere, avec des moyens a la mesure de sa puissance, une chape de plomb sur la pensee. On ne compte plus alors le nombre de religieux, de femmes (les sorcieres), de philosophes, d’individus en tous genres declares heretiques, tortures, condamnes et pour certains brules ou extermines.
Le Moyen Age est caracterise par une forte culture du rire, resolument populaire nourrie notamment de parodie. A cote de l’ideologie officielle, a cote de l’Eglise qui s’appuie sur un culte resolument serieux, grave et intolerant, se developpent diverses manifestations, notamment la fete des fous, qui autorisent une inversion momentanee des regles sociales. Les ecoliers et les clercs participent a ces festivites a la Saint-Stephane, le jour de l’an, des Innocents, de la Trinite et a la Saint-Jean. Au debut, elles se deroulent dans les eglises memes, puis a l’exterieur, jusqu’a ce que les religieux parviennent a les interdire a la fin du Moyen Age. C’est en France que la fete des fous se manifeste avec le plus de force et de constance.
L’Ancien Testament n’est pas epargne. La Coena Cypriani, la plus ancienne parodie grotesque (ecrite entre le Ve et le VIIe siecle), a utilise toute l’histoire du sacre, depuis Adam jusqu’au Christ, a laquelle elle a emprunte evenements et symboles, pour depeindre un banquet bouffonesque et excentrique. A partir du XIe siecle, les parodies entrainent dans le jeu comique tous les aspects de la doctrine et du culte officiels. Apparaissent des parodies des prieres les plus importantes. De joyeuses liturgies voient le jour, comme la Liturgie des ivrognes, la Liturgie d’un etudiant de Paris, l’Evangile des ivrognes, et aussi des parodies de regles monacales, de decrets de l’Eglise et des arretes des conciles, des bulles et messages pontificaux et des sermons religieux.

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