Auteur : Catherine Le Guellaut
Illustrateur : Albert Martin
Date de saisie : 16/04/2007
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Cairn, Pau, France
Collection : Filigranas
Prix : 18.00 €
ISBN : 978-2-35068-077-4
GENCOD : 9782350680774
Sorti le : 16/04/2007
- Le choix des libraires : Choix de Jean Colomina de la librairie BOUTIQUE DES PASSIONNES a ARLES, France
Apres “Les taureaux revent aussi” (paru aux memes editions Cairn en 2006 et deja epuise), Catherine Le Guellaut rempile avec un deuxieme recueil de nouvelles taurines “Et la lune nous regardait”. Inutile d’etre feru de tauromachie – et sans doute meme faudrait-il ne pas s’en soucier – pour se laisser emporter a corps et coeur perdus par ce dialogue entre l’homme et la nature, une exploration de la nature humaine en guise d’introspection.
Ici, pas de mano a mano clinquant ou heroique mais un entrecroisement subtil, quasi sensuel entre des realites brutales plus tranchantes que le fil d’une epee et des reveries douces aux saveurs de miel, entre ces instants fugaces ou la vie oscille de la certitude au doute, du triomphe a la decheance captes ici par une plume sauvage et aimante. Entrecroisement aussi du recit en prose et des coplas (couplets poetiques du chant flamenco), echos a fleur de peau, braises incandescentes de cette pena negra (la peine noire) eternellement reactivee.
L’auteur toree avec sensibilite les sentiments, du plus doux au plus violent, du plus sombre au plus exaltant, de la peur au courage. Des tranches de vie et de mort, fragiles, voluptueusement fragiles. La corrida est la, toujours, au centre ou en filigrane, pretexte a un regard sur la marche du monde, severe, lucide.
Omnipresent, obsedant et mysterieux, d’un bout a l’autre de l’ouvrage, erre le personnage de Jose, le valet d’epee du torero. A travers son regard attentif, ses gestes et ses silences, on passe sans heurt d’une nouvelle a l’autre comme le toro brave boit le vent leger d’un leurre de velours.
Colore, tragique, derisoire, il y a dans les textes de Catherine Le Guellaut, un univers qui rode, hante et nous plaque le visage contre notre propre image dans le miroir a y chercher l’humain desesperement.
L’ecriture est peaufinee, travaillee, a fleur de peau, aiguisee et juste, pour resonner au fond de nous comme l’eclat d’un solo de trompette salue la profondeur d’une faena, nous fait frissonner.
Puis on referme l’ouvrage comme un ecrin contenant une perle rare, a regret et l’ame orpheline. Trouble, infiniment trouble.
- Les presentations des editeurs : 14/07/2012
Par choix, par passion. Entre sol y sombra, des vies en sursis de toreros basculent un jour. Explosent sous la charge du toro bravo, se noient dans le regard emeraude d’une sirene, succombent a la detresse… Ou comme les notres apparemment plus ordinaires, s’alimentent de mille petits bonheurs secrets, se battent pour surmonter les instants de doute ou de terreur. Hurlent aussi. Aux compromissions, a l’injustice.
D’une nouvelle a l’autre, on se faufile presque par effraction dans le sillage de Jose, le mozo de espadas, le valet d’epees du matador, homme a tout faire, confident et protecteur qui apparait derriere les burladeros, puis disparait entre deux portes. Jose tout court. Jose, le fidele, l’humble, le sans nom, le sans grade.
Unique, multiple, singulier ou pluriel, juste un prenom pour guide. Le passeur sensible entre le visible et l’invisible. Le temoin silencieux de bouts de vies sur fond d’arenes ou le reel et l’imaginaire se melent, se croisent, s’enlacent.
En onze textes ponctues de coplas, troublante fileuse des mots, sorciere des emotions, Catherine Le Guellaut tisse avec violence et delicatesse les fils tenus de ces vies croisees, parfois brisees. Et comme pour en reveler un sens oublie, elle noue au centre de sa toile, le miroir circulaire de l’arene ou se refletent l’humain et l’animal, l’homme et le dieu-taureau attaches l’un a l’autre par des liens ancestraux faits de sauvagerie, de bestialite, d’amour et de passion. De sagesse parfois.
Sous le regard d’une lune attentive aux yeux cernes.
Catherine Le Guellaut vit a Arles. Son premier recueil de nouvelles Les taureaux revent aussi a ete salue par la critique.
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