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Flic a Hollywood

Auteur : Joseph Wambaugh

Traducteur : Robert Pepin

Date de saisie : 03/04/2008

Genre : Policiers

Editeur : Seuil, Paris, France

Collection : Seuil policiers

Prix : 21.50 / 141.03 F

ISBN : 978-2-02-090903-7

GENCOD : 9782020909037

Sorti le : 03/04/2008

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  • Le choix des libraires : Choix de Yann Le Bohec de la librairie ESPACE CULTUREL LECLERC a GUINGAMP, France – 07/07/2008

Auteur culte outre-atlantique, Monsieur Wambaugh nous revient dans un style apparemment facile, la chronique policiere. Comme Ed McBain avant lui, il ecrit ici la vie dans un commissariat de quartier, sauf que celui-ci se trouve a Hollywood. Contrairement a ce que l’on peut croire, c’est la-bas que vous croiserez les plus frappes. Du mendiant que l’on surnomme Al l’intouchable parce qu’a chaque fois qu’il manque de se faire embarquer il chie dans son froc, aux cames debiles que sont Farley et Olive oyl surnommee ainsi a cause de ses cheveux gras.

Du grand art. Un peu loufoque et tres drole, ce roman est tres cinematographique. Il se lit comme vous pourriez regarder une comedie policiere de gros calibre.

  • Les presentations des editeurs : 15/04/2008

Pour un flic d’Hollywood, travailler, surtout la nuit, signifie affronter les criminels les plus violents, mais souvent aussi les plus bizarres. Ainsi le hold-up d’une bijouterie conduit-il les enqueteurs des Vols et Homicides a s’interesser au Goulag, un night-club de la mafia russe, et a deux drogues aussi ambitieux que niais. Pour comprendre cette affaire bien etrange, il ne sera pas trop de l’Oracle, le chef de surete, des inspecteurs Budgie Polk, la maman d’un petit bebe de 4 mois, Wesley Drubb, un fils de famille amateur de sensations fortes, Fausto Gamboa, le veteran grognon et raleur, et Hollywood Nate qui reve de cinema. D’une fluidite etonnante, ce livre a fait dire a Robert Crais, Ray Bradbury et George Pelecanos que le maitre etait de retour.

Auteur, entre autres ouvrages, des Nouveaux Centurions, Le Mort et le Survivant et Dans la clameur des Tenebres, Joseph Wambaugh a ete fait Grand Maitre du Policier en 2004.

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Robert Pepin

  • La revue de presse Roger Martin – L’Humanite du 3 juillet 2008

Malgre les apparences, l’univers de Wambaugh ne reste pas longtemps manicheen, dont les nombreux protagonistes, contradictoires et ecarteles, n’ont rien des archetypes poussiereux trop souvent rencontres. Paradoxe apparent, dans sa peinture d’une Amerique a la derive, le pere du Crepuscule des flics et de Soleil noir reste unique. Aussi eloigne de la noirceur absolue de son disciple Ellroy que de l’humanisme distancie et parfois ironique de Mc Bain, Wambaugh n’a pas son pareil pour brosser, sur fond de crimes, de misere materielle et de detresse affective, le chasse-croise douloureux et pathetique de policiers et de malfaiteurs se debattant dans un monde dont ils ont perdu les clefs, ou regnent violence et injustice, isolement et nevroses – dont ils ne sont pas eux-memes exempts. De la belle ouvrage !

  • Les courts extraits de livres : 15/04/2008

– On s’fait une partie de pit-bull polo, mec ?
– C’est quoi, ca ?
– Un truc que j’ai appris quand je bossais a la brigade montee de la Metro.
– Ca fait drole de t’imaginer en cow-boy.
– Moi, les chevaux, tout c’que j’en sais, c’est que c’est des sales cons. Mais on avait les heures sup. Tu vois ma p’tite BM ? Je l’aurais jamais eue si j’avais pas bosse pour la Metro. La derniere annee que j’y ai passee, je me suis fait 100000 dollars et des poussieres. Ces bidets de malheur me manquent pas, mais les paris mutuels, ah si ! Et porter un Stetson, ca aussi, ca me manque. Un jour qu’on bossait aux mini-emeutes de la convention democrate, y a une petite bombe de lobbyiste avec des nichons assez gros pour s’envoler tout seuls qui m’a dit qu’avec mon Stetson je ressemblais a Clint Eastwood jeune. Et j’avais pas un Beretta 9 mm a l’epoque. J’avais un Coit a canon six pouces. Ca faisait mieux quand j’etais a cheval.
– Quoi ? Un truc a barillet ? Au jour d’aujourd’hui ?
– L’Oracle en a toujours un.
– Ouais, mais lui, ca fait quasiment cinquante ans qu’il bosse. Il pourrait se mettre une braguette de haut-de-chausses s’il voulait. Et toi, t’as pas vraiment le look Clint Eastwood. Tu ressemblerais plutot au mec de King Kong, sauf que t’as un plus gros pif et les cheveux decolores.
– Mes cheveux, moi, ils sont meches soleil parce que j’fais du surf, monsieur. Meme qu’a cheval j’fais cinq centimetres de plus que Clint.
– Comme tu voudras, mec. Debout, moi, j’fais un bon trente centimetres de plus que Tom Cruise. Que lui, il fait un metre vingt-cinq.
– Bon, bref, toujours est-il que nos pacifistes qui manifestaient au palais des Congres nous balancaient des balles de golf et des roulements a billes sur les chevaux quand on a charge a une vingtaine. Et t’sais, quand tu t’fais marcher dessus par un bestiau qui pese dans les sept cents kilos, ca fait salement mal. On n’a eu qu’un bidet d’abime. Faut dire qu’il avait vingt-huit ans et qu’il s’appelait Rufus. Ca l’a demoli. L’a fallu le mettre a la retraite. Une de ces buveuses de jus d’fruits m’a balance un sac-poubelle enflamme sur Big Sam, c’etait l’nom de mon cheval. J’ai derouille c’te petite salope avec mon koa.
– Avec ton quoi ?
– C’est comme une epee de samourai taillee dans du bois de koa. Sauf que c’est a peu pres aussi utile qu’une tige de celeri quand t’es sur un bourrin qui fait dix-sept paumes de haut. On est cense frapper a la clavicule, mais devine un peu : elle a voulu me feinter et j’y ai cogne l’dessus du crane. Comme qui dirait que c’etait un accident, mon oeil, ouais. Elle m’a fait un superlooping et a atterri sous une bagnole garee. J’ai vu un de ces ecolos planter une aiguille a tricoter dans un bourrin. Foutu, le bourrin, apres ca. Trop stresse. L’a fallu le refiler a la brigade de sauvetage des chevaux. Bah, tot ou tard, ils finissent tous par clamser. C’est comme nous.
– C’est degueu, ca. Piquer un bourrin.
– Mais lui au moins, il a eu droit a la tele. Le flic qui s’fait blesser, lui, il a rien. Tout l’monde s’en branle. Mais quand c’est un bourrin, tu passes a la tele, meme que des fois c’est avec la nenette a bonnets taille 95 de Channel Five.
– Ou t’as appris a monter ?
– A Griffith Park. Cinq semaines de cours au centre d’entrainement d’Ahmanson. Avant, j’etais jamais monte que sur des chevaux de bois au manege et j’me fous pas mal de plus jamais remonter sur un bidet. J’avais eu le boulot parce que ma belle-soeur etait allee au meme lycee que le lieutenant. J’te dis, mec : les bidets, c’est des sales cons. T’as un bus regional qui te passe devant l’nez a cent a l’heure que lui, il bronche meme pas. Mais t’as un p’tit bout de papier qui lui file devant le museau tout d’un coup et hop, il t’expedie direct par-dessus un tas d’accros a la blanche et de types en manque affales sur le trottoir au croisement de la 6e et de San Pedro Street que t’atterris dans le caddie a Marna Lucy au milieu de ses canettes en alu et de ses bouteilles a deconsigner. C’est comme ca que j’ai eu droit a une prothese de la hanche a trente ans. Moi, maintenant, tout ce que je veux chevaucher, c’est une planche a surfer et les bidets de ma BM.

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