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Hackman blues

Auteur : Ken Bruen

Traducteur : Simone Arous

Date de saisie : 21/06/2008

Genre : Policiers

Editeur : Points

Collection : Roman noir, n 1938

Prix : 6.50 / 42.64 F

ISBN : 978-2-7578-0697-5

GENCOD : 9782757806975

Sorti le : 07/05/2008

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  • Le choix des libraires : Choix de Christophe Dupuis de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France (visiter son site) – 17/09/2008

Brady est grave barre, comme il l’a ecrit sur les murs de sa chambre. Son passe est “encombre du barda de la manie depressive. Le best of…
hopitaux
folie
agressivite psychotique
achats compulsifs
et partie sur laquelle je m’attarde le moins
tentatives de suicide
et pourtant…
Quand l’exaltation frappe, bon dieu, il n’y a rien de pareil au monde”. Et l’exaltation, Brady l’a. il vient d’etre embauche par Jack Dunphy, “un salopard de premiere. De sombres histoires couraient sur des clients traites a la batte de base-ball et au chalumeau. En tous cas, pas le genre de mec a faire chier”, qui le charge de retrouver sa fille… est-ce le meilleur plan qu’il ait eu ?
“Un boulot simple. Retrouver une fille blanche a Brixton. Du gateau. Ce que j’aurais du faire, c’est plutot doubler mes doses de pilules et allumer un cierge a saint-Jude – peut-etre meme tout un paquet.” Comme quoi Brady peut etre lucide parfois, mais sa lucidite est trop rare et ses ennuis alimenteront tout ce nouveau – et excellent – livre de Ken Bruen qui est vraiment une des grandes revelations de ces dernieres annees. Avec son style syncope, sa succession de petits chapitres, de references a la litterature et ses personnages hauts en couleur, Bruen vous entraine dans une spirale de folie qui ne vous laissera pas indifferent.

  • Les presentations des editeurs : 17/09/2008

Jack Dunphy, riche promoteur immobilier, demande a Brady de retrouver sa fille, Roz. Le detective prive, tout juste sorti d’une cure de desintoxication, decouvre qu’elle vit sous la coupe d’un proxenete dans le quartier jamaicain de Londres. Aide de deux comparses, peu recommandables, Brady monte un plan pour enlever Roz. Mais a vouloir doubler tout le monde, la fine equipe va mal finir…

Un boulot tout simple. Retrouver une fille blanche a Brixton. Du gateau.
Ken Bruen est ne en 1951 en Irlande. Apres avoir parcouru le monde en qualite d’enseignant d’anglais, il decide de se consacrer a l’ecriture. Il est l’auteur d’une dizaine de livres, dont Delirium tremens, Toxic blues et En effeuillant Baudelaire, et laureat de nombreux prix litteraires.

Ken Bruen prefere l’insubordination et l’insolence, a l’image des ecrivains dont il se sent le fils : David Goodis et Jim Thompson.

Lire

Lire Traduit de l’anglais (Irlande) par Simone Arous

  • Les courts extraits de livres : 17/09/2008

BRADY EST GRAVE BARRE
Je l’avais ecrit sur le mur de la chambre, au marker jaune fluo. Jolie couleur, se marie bien avec les annees de nicotine. Bon, d’accord. Comme on dit chez les Yankees, je m’allonge, ou – plus pres de chez nous – je crache le morceau, chef. Je n’avais pas pris mes drogues de toute la semaine. Si je ne pouvais pas tenir quelques jours sans lithium, j’etais salement dans la merde. D’ou ce message sur le mur. J’avais eu ce job dix jours plus tot, et ca supposait pas mal de tournees des bars. La gnole et les medicaments, ca fait pas dans la melodie. Essayez.
Un boulot tout simple. Retrouver une fille blanche a Brixton. Du gateau. Ce que j’aurais du faire, c’est plutot doubler mes doses de pilules et allumer un cierge a saint Jude – peut-etre meme tout un paquet.
Jack Dunphy est dans le batiment. A en croire certains, il est le batiment. Du moins, il l’a ete pour tout le sud-est de Londres. Ce qu’on appelle un Plastic Paddy. De la troisieme ou quatrieme generation, et aussi anglais qu’un toast. Capable de rallumer l’accent irlandais a la demande. Un con de frimeur aussi. Le fric, c’est lui. Il te le fait savoir. On disait qu’il avait epouse la presentatrice d’un jeu televise, ce qui en faisait un people, en coulisse. Encore un qui avait failli avoir son quart d’heure de gloire.
Un salopard de premiere. De sombres histoires couraient sur des clients traites a la batte de base-ball et au chalumeau. En tout cas, pas le genre de mec a faire chier. Je le connaissais vaguement depuis des annees. Le petit ballet des Comment ca va ? et basta. Vif, bref, sans suite. Si on se revoit plus, a qui ca ferait de la peine ? Voila.
Aussi, j’ai ete un peu surpris quand il m’a offert un verre. Notre bookie local venait de se marier, et il y avait un pince-fesses dans Parriere-salle du Greyhound, le pub que je frequente parfois pres de la station de metro Oval. J’etais installe au bar tandis qu’un fana du karaoke mutilait That Loving Feeling.