Auteur : Thomas Harris
Traducteur : Bernard Cohen
Date de saisie : 21/02/2007
Genre : Policiers
Editeur : Albin Michel, Paris, France
Collection : Thrillers
Prix : 21.50 / 141.03 F
ISBN : 978-2226176639
GENCOD : 9782226176639
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les courtes lectures : Lu par Claire Lamarre – 19/03/2007
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Claire Lamarre – 19/03/2007
- Les presentations des editeurs : 02/01/2007
Pourquoi un petit garcon comme les autres devient-il un monstre ? Apres le mythique Silence des Agneaux, Thomas Harris revele enfin dans son nouveau roman, le secret des origines d’Hannibal Lecter, le criminel le plus fascinant du thriller moderne, incarnation absolue du Mal.
Thomas Harris a cree dans Dragon rouge, Le Silence des agneaux et Hannibal, le heros le plus effrayant et le plus fascinant du thriller contemporain : Hannibal Lecter, veritable incarnation du mal.
- La revue de presse Marie-Francoise Leclere – Le Point du 11 janvier 2007
Ce qui se passe alors depasse l’entendement…
Encore une fois on saluera l’extraordinaire talent de Thomas Harris, ecrivain ombrageux qui de loin en loin nous envoie dans la figure un roman epoustouflant. Ne en 1940 dans le sud des Etats-Unis, litteraire de formation, ancien journaliste d’Associated Press, horrifie par un monde ou tout n’est plus que viande, il s’est efface derriere sa creature. On marche. Et le film arrive le 7 fevrier !
- La revue de presse Christine Rousseau – Le Monde du 12 janvier 2007
Monstre/gibier, monstre/chasseur, policier trouble… une fois encore, Thomas Harris reprend une formule qui lui est chere pour mener un efficace chasse-croise entre des criminels de guerre reconvertis en trafiquants, un jeune psychopathe affame de vengeance, deja raffine dans l’execution de ses desseins, et un policier dont la soif de justice cache mal les hantises…
Si les amateurs d’hemoglobine resteront un peu sur leur faim, les autres se delecteront de ce roman pimente d’une intrigue amoureuse et de clins d’oeil litteraires. Poursuivant a travers le psychisme de son heros son exploration du mal, Thomas Harris parvient, en renouant avec la veine du Silence des agneaux, a nous rendre presque attachant ce serial killer, aussi glacant que fascinant…
- La revue de presse Baptiste Liger – L’Express du 4 janvier 2007
Comment cet homme qui nous ressemble a-t-il pu tomber dans l’anthropophagie ? Cette interrogation n’a pas echappe aux editeurs et producteurs hollywoodiens. C’est pourquoi le pere d’Hannibal, l’ecrivain Thomas Harris, s’est remis au travail pour nous raconter aujourd’hui les debuts de son personnage phare – les Anglo-Saxons appellent cela un prequel…
Moins gore qu’Hannibal, ce retour aux sources troublera peut-etre les fans. L’intrigue a perdu la precision des autres volets. Le jeune Lecter fascine moins que celui qu’il va devenir (passons sur une vision un rien caricaturale de l’Hexagone). Mais, parce qu’on les relie a la trilogie, on devore ces Origines du mal. Thomas Harris s’amuse joyeusement avec les situations malsaines et les clins d’oeil litteraires a travers de courts chapitres qui evoquent les feuilletons grand-guignolesques d’antan. Surtout, Harris multiplie les bons mots – parfois difficilement traduisibles – et egratigne nos reperes moraux. Histoire de nous rappeler que l’homme est un Hannibal politique…
- Les courts extraits de livres : 02/01/2007
La premiere chose
Que j’ai comprise :
Le temps, c’est une hache qui resonne
Dans du bois.
Philip Larkin
Hannibal le Sombre (1365-1428) construisit le Chateau Lecter en cinq ans, a la sueur des soldats qu’il avait fait prisonniers a la bataille de Zalgiris. Le jour ou son etendard fut hisse au faite des tours enfin achevees, il fit rassembler les captifs dans le potager et, hisse sur l’echafaud pour les haranguer, annonca aux captifs qu’ils pouvaient rentrer chez eux, ainsi qu’il l’avait promis. Un grand nombre d’entre eux choisirent de rester a son service, cependant, car ils etaient bien nourris par leur nouveau seigneur.
Cinq siecles plus tard, Hannibal Lecter, huit ans et huitieme du nom, se trouve dans ce meme potager en compagnie de Mischa, sa petite soeur. Ils sont occupes a lancer du pain aux cygnes noirs qui passent sur les eaux tout aussi noires des douves. Mischa, qui tient son frere par la main pour garder son equilibre, manque son but a plusieurs reprises. De grosses carpes agitent les feuilles des nenuphars, obligeant les libellules a s’egailler dans les airs.
Bientot, le male dominant de la troupe aborde la rive et s’avance sur ses courtes pattes vers les enfants, qu’il defie en stridulant. Le cygne connait Hannibal depuis toujours mais il ne les charge pas moins, et ses grandes ailes d’ebene leur masquent une partie du ciel.
– Oh, Annibal ! gemit Mischa en se cachant derriere la jambe de son frere.
Hannibal leve les bras a l’horizontale, ainsi que son pere le lui a appris, son allonge accrue par les branches de saule qu’il a prises dans ses mains. L’oiseau s’arrete pour etudier cette envergure plus considerable que la sienne, puis retourne a l’eau et a son repas.