Auteur : Aharon Appelfeld
Traducteur : Valerie Zenatti
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Biographies, memoires, correspondances…
Editeur : Ed. de l’Olivier, Paris, France
Prix : 19.00 / 124.63 F
ISBN : 978-2-87929-439-1
GENCOD : 9782879294391
L’Alinea (Martigues)Dialogues (Brest)Durance (Nantes)Maison du livre (Rodez)Mollat (Bordeaux)Ombres Blanches (Toulouse)Sauramps (Montpellier)Thuard (Le Mans)
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
Aharon Appelfeld a dix ans lorsqu’il s’evade du camp de concentration. Il se refugie dans la foret, survit grace aux marginaux – voleurs, vagabonds, prostituees – qui le protegent. Nous sommes en Roumanie, a la frontiere de l’Ukraine, en 1942.
A la fin de la guerre, apres plusieurs annees d’errance, Aharon Appelfeld s’embarque pour la Palestine. Sa solitude est totale, son desarroi absolu. Quelques grands aines lui ouvrent le chemin. Grace a Gershom Scholem, il comprend qu’il est porteur d’un heritage, celui du judaisme europeen, et que son refus equivaudrait a un suicide. Grace a Max Brod, il decouvre Kafka : une ecriture seche, debarrassee du kitsch allemand ; et surtout une description rigoureuse de ce qu’il a vecu, lui, pendant la guerre, et qu’il ne peut formuler avec des mots.
Aharon Appelfeld deviendra l’un des plus grands ecrivains juifs de notre temps. Pourtant, il recuse avec energie le statut d’ecrivain de la Shoah dont on a voulu l’affubler. Il n’a jamais voulu etre un chroniqueur. Il lui a fallu en effet se forger une langue et creer un monde bien a lui pour acceder a la verite interieure qui est l’objet meme de sa recherche. Une langue peniblement arrachee au silence, puis au begaiement, nourrie du yiddish qu’il apprend tardivement – cette langue sacree que parlaient ses grands-parents, et qu’il n’avait pas le droit d’utiliser a la maison, lorsqu’il etait enfant.
- La revue de presse Didier Jacob – Le Nouvel Observateur
Huit ans seulement : huit ans d’enfance dans une vie d’homme. Ne en 1932 a Czernowitz, cette ancienne garnison militaire ottomane ou, pour paraphraser l’enigme du sphinx, on etait russe le matin, autrichien a midi, ukrainien le soir, Aharon Appelfeld, jete si jeune dans le chaos de la guerre, aime a se souvenir des joies simples qu’il n’allait plus connaitre : ecouter les violonistes tsiganes qui, de maison en maison, jouaient pour quelques sous des melodies belles a crier, gouter aux fraises que le pere d’Aharon avait achetees dans la rue a une jeune Ruthene qui portait, telle une couronne rouge, un panier de fruits sur la tete. J’ai grandi dans une famille juive completement assimilee, explique Appelfeld. Mes parents se consideraient comme des Europeens. C’est l’Holocauste qui a fait de moi un juif. C’est l’Holocauste qui m’a fait prendre conscience du mystere de ma judeite. Voici la guerre. Appelfeld, 8 ans, perd ses parents. S’il ne voit pas sa mere mourir, il entend son seul et unique cri. Prisonnier dans le ghetto, puis dans un camp, il parvient a s’enfuir. Il a 10 ans quand il se retrouve a errer, seul, en pleine foret ukrainienne. Instants de terreur que le temps n’a pas effaces… il parle peu, nomme juste, conjugue parcimonieusement. J’aime quand le non-dit est plus important que le dit, explique-t-il. La Bible est un modele a cet egard. La narration biblique est une narration silencieuse…. Grande douceur d’une foi en l’homme, envers et contre l’homme, dont son recit, Histoire d’une vie, est comme le livre de messe.
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