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Hommes entre eux

Couverture du livre Hommes entre eux

Auteur : Jean-Paul Dubois

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Romans et nouvelles – francais

Editeur : Ed. de l’Olivier, Paris, France

Collection : Litterature francaise

Prix : 19.00 / 124.63 F

ISBN : 978-2879295510

GENCOD : 9782879295510

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  • Le journal sonore des livres : Lu par Joachim Salinger- 05/03/2007

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Joachim Salinger – 05/03/2007

  • Le journal sonore des livres : Lu par Julien Dailliere- 29/01/2007

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Julien Dailliere – 29/01/2007

  • Les presentations des editeurs : 02/01/2007

Paul Hasselbank et Floyd Paterson n’ont aucune raison de se rencontrer. L’un vit a Toulouse. Il est gravement malade. L’autre habite North Bay (Ontario). Il sillonne les grands espaces et chasse a l’arc en solitaire.

Pourtant, a leur insu, quelque chose relie ces deux hommes. Quelque chose, ou plutot quelqu’un. L’un et l’autre ont aime la meme femme, Anna, qui les a quittes. Des lors, leur rencontre devient inevitable. Entre Hasselbank, le Francais au bout du rouleau, et Paterson, l’homme des bois, une relation violente et subtile se noue. Dans le huis clos d’une maison rouge isolee par le blizzard, au bord d’un lac gele, Ils vont connaitre, enfin, leur heure de verite.

Ces hommes entre eux peuvent-ils survivre dans un monde transforme en desert par la disparition d’une femme ? Hantes par les archers invisibles d’Aguirre ou la Colere de Dieu, ils tentent d’echapper aux fleches que leur reserve le destin.

Porte par la beaute des paysages glaces du Grand Nord canadien, ce roman etincelant nous conduit jusqu’a cette part animale qui git au fond de chacun d’entre nous, faisant de l’un une proie et de l’autre un chasseur.

  • La revue de presse Gilles Pudlowski – Lire, fevrier 2007

Dubois se regale – et nous aussi – de personnages secondaires excessifs (un patron de motel parano, un naturaliste richissime qui mise sur les luttes d’Ultimate Fighting, un combattant primaire qui tue des chiens a coups de poing) et a compose la une symphonie duale, cruelle et desesperee, dont on ressort comme apaise. Un roman qui porte en lui sa violence inassouvie et qui requinque, voila un antidote rare au vacarme du monde moderne.

  • La revue de presse Jerome Dupuis – L’Express du 25 janvier 2007

Jean-Paul Dubois avait jadis titre – non sans humour – l’un de ses ouvrages L’Amerique m’inquiete. Le Canada aussi, pourrait-on ajouter a la lecture de son dernier roman, Hommes entre eux. Et plus particulierement cet Ontario noye sous le blizzard, ou ses deux personnages, un Europeen fatigue et un Nord-Americain debordant de vitalite, vont finir par se croiser en un huis clos glacial. Leur seul lien, une femme, qui n’apparait jamais dans le recit. Avec en filigrane une question eminemment romanesque : la complicite invisible unissant deux hommes ayant connu la meme amante n’est-elle pas plus forte que la jalousie mortelle censee les separer ?
Sur cette trame, notre romancier brosse un tableau depouille en rouge et blanc… le recit est fluide et les dialogues sonnent juste. On lit d’une traite ce roman d’une redoutable homogeneite…

  • La revue de presse Franck Nouchi – Le Monde du 19 janvier 2007

Apres les enormes succes de ses deux precedents romans – Une vie francaise (prix Femina, 2004) et Vous plaisantez, monsieur Tanner (2006) -, Jean-Paul Dubois a visiblement ressenti le besoin de sortir du cadre etrique de l’Hexagone. Pour l’essentiel, Hommes entre eux se passe en Ontario, aux alentours de North Bay. Au-dela de l’ecriture – simple, efficace -, c’est le decoupage quasi cinematographique qui frappe avant tout dans ce “roman a l’americaine”…
Ca se lit vite, de maniere presque haletante, jusqu’au denouement…
Mais, enfin, cet Hasselbank qui erre dans le froid canadien comme ces soldats aveugles qui, au temps d’Aguirre, avancaient sur leurs radeaux “dans le noir qui precede la nuit”, a quelque chose de vraiment touchant. De vraiment humain.

  • La revue de presse Philippe Lacoche – Le Figaro du 4 janvier 2007

Dans les etendues glaciales du Grand Nord canadien, le face-a-face etrange de deux hommes qui n’auraient jamais du se rencontrer : un Toulousain gravement malade et un chasseur de gros gibier au coeur greffe…
C’est un roman magnifique que nous propose Jean-Paul Dubois. L’efficacite et la clarte du style, de la narration, de la construction, une efficacite tres americaine, tres harrisonienne, se fond avec bonheur a une psychologie tres europeenne. L’analyse, fine, subtile des sentiments, conduit a une tension intense qui n’est pas sans rappeler les meilleures pages du Gide de la Symphonie pastorale ou du Nizan de La Conspiration. Etincelant, ce huis clos recroqueville dans les frimas du Grand Nord canadien nous porte vers les sommets lumineux de la reflexion sur la condition humaine.

  • La revue de presse Michel Abescat – Telerama du 3 janvier 2007

Le livre prend alors definitivement le tour d’une epreuve initiatique qui va tout faire basculer. Jusqu’au dernier acte, d’une brutalite fulgurante, parfaitement inattendu, ouvert a toutes sortes d’interpretation. On brule de raconter cette histoire jusqu’au bout. Pour tenter de definir le desarroi que l’on ressent, une fois le livre referme, l’opacite entetante de cette derniere scene, la multiplicite de ses significations. On s’en gardera, pour ne pas compromettre la lecture de ce texte qui evoque avec une si belle urgence la fatigue de nos civilisations, l’insignifiance des combats et des espoirs humains, l’intranquillite fondamentale de nos vies, mais aussi la beaute du monde, les vertus du silence et de la presence aux choses, la nostalgie d’une sorte de grace animale, d’une innocence sauvage. L’insouciance, desormais inaccessible, du premier matin.

  • Les courts extraits de livres : 02/01/2007

Paterson

Il n’y avait que de la neige. Et des coniferes. Et des animaux sauvages. Et un homme. Il s’appelait Floyd Paterson et vivait dans la maison de bois peinte en rouge qui se trouvait juste au milieu du paysage. De loin, on aurait dit une gouttelette de sang sur un drap immacule.
Floyd Paterson vivait au nord de North Bay, au Canada. Il n’allait jamais au cinema et ne s’aventurait que tres peu hors de la region. Ses rares voyages le conduisaient a l’autre bout du pays, sur la cote Pacifique : il se faisait enroler une ou deux fois par an dans des pecheries de l’Alaska. Il prenait l’avion a Toronto, puis de Vancouver s’envolait vers Anchorage ou Juneau, capitale de l’Etat le plus septentrional des Etats-Unis. Le reste de l’annee, il habitait ici, dans cette maison qui ressemblait a une ile au milieu du monde. Un peu a l’ecart, une grange solide tenait lieu de garage mais aussi de brise-lames lorsque les bourrasques du Nord venaient s’ecraser sur ses flancs.
Chaque jour, Paterson partait a la chasse avec son arc a poulies. Il lui arrivait aussi de percer la glace du lac pour attraper du poisson. Son existence etait a la fois tres simple et vaguement etrange.