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Ibanez, le rugby a bout de bras

Auteur : Frederic Brandon | Jean Cormier | Raphael Ibanez

Illustrateur : Frederic Brandon

Date de saisie : 15/02/2007

Genre : Sports

Editeur : Rocher, Monaco, France

Collection : Collection Danielle Pampuzac

Prix : 22.00 / 144.31 F

GENCOD : 9782268061535

Sorti le : 25/01/2007

  • Les courtes lectures : Lu par Celia Nogues – 12/09/2007

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Celia Nogues – 27/02/2007

  • Les presentations des editeurs : 12/09/2007

L’histoire d’une rencontre entre trois compagnons d’un meme voyage. Trois hommes differents vont devenir le trio complice d’une aventure livresque innovante. Trois mousquetaires dont le d’Artagnan n’est autre que le ballon du quotidien, autrement dit la vie rassembleuse et pleine de rebonds, qu’ils se renvoient mutuellement. Pour retracer le portrait de cet atypique personnage a multiples facettes qu’est Raphael Ibahez, rugbyman et fier de l’etre.

Raphael Ibahez, le joueur de rugby
Capitaine des vice-champions du monde 1999, qui a repris les galons contre la Nouvelle-Zelande en novembre 2006, en course pour une troisieme Coupe du Monde. Un grand compagnon de campagne, un leader philosophe, comme le decrit Fabien Galthie. Un capitaine auquel, selon Jean Cormier, le Bleu de France va si bien, en connivence avec ses yeux, avec le clair horizon d’une vie harmonieusement equilibree, avec la couleur des eaux plus ou moins profondes ou il traque la truite, l’esprit libre. Et un pere de famille de deja quatre enfants. Il a libere, dans ses notes personnelles manuscrites, un Raphael intime, ne de l’emotion provoquee par les illustrations de Frederic Brandon.

Frederic Brandon, le peintre
Peintre contemporain, rattache au mouvement de la nouvelle figuration.
Il a mis en images les idees et les mots de Raphael Ibahez, a partir de situations qui ont marque sa vie. Ce dernier a reagi sur les peintures proposees, entrainant de nouvelles illustrations, dans une suite de passes croisees entre le rugbyman, le peintre et le plumitif.

Jean Cormier, le plumitif
Journaliste-ecrivain ; grand reporter au Parisien ; biographe du Che ; co-auteur, avec Pierre Albaladejo, du Livre d’or du rugby ; realisateur de cinema. Il a retrace le parcours exceptionnel de Raphael Ibahez, ce rugbyman latin sang pour sang, densifie a l’anglaise aux Wasps de Londres. Entre peintures et notes manuscrites, son texte chaleureux court, selon ses mots, comme un gave plus ou moins tranquille.

  • Les courts extraits de livres : 12/09/2007

A Seville, un petit matin ou l’on etouffait dans le car amenage en dortoir, les anciens etaient sortis faire leur toilette dans le bassin du jardin public de la celebre place d’Espagne. Avec la vision, que je voulais poetique, de la mousse a raser flottant dans les bassins a l’eau cristalline. Pendant ce temps, notre coiffeuse attitree, ma mere, Janine, coupait les cheveux des femmes. Mes yeux de gamin de dix ans encore dans le sommeil, je regardais, aussi attendri qu’amuse, le tableau d’une famille de Gitans prenant ses aises… la mienne. Puis Mayoune, tres branche corrida a Dax, nous permit de visiter l’elevage des toros d’Alvaro Domec. Pour moi, le souvenir d’une oasis de beaute, avec des palmiers et des plantes superbes… parmi elles, des adolescentes en maillot de bain au bord de la piscine. Oh la, la… a cet age, ca eveille ! Tout en apprivoisant son nouveau territoire, Raf regarde sa montre : On est bien, pas de probleme… Il reprend : Avant les Fetes de Dax, mon pere, avec ses amis Pagnot, Palombe et Jean-Claude Darrieu, nous emmenait voir les taureaux a leur arrivee dans les corrales. La, je les admirais, un a un. Confronte a chacun d’eux, a sa hauteur derriere la talenquere. A vrai dire, le cote artistique concernant le matador m’interesse moins. Peut-etre, sans vraiment le savoir, parce que etant originaire du nord de l’Espagne, non loin de Santander, on est plus “toro” que “torero”… En fait, je suis surtout un adepte des courses landaises. Nous y reviendrons. Reprenons l’expedition vers le sud. Sur la plage incandescente de Torremolinos, un gag faillit tourner au drame. L’attention de toute la quadrilla qui se baigne est attiree par un chapeau de paille seul sur les vagues. Sans la moindre tete a proteger. Le probleme est que le chapeau appartenait a mon grand-pere qui, a pres de 70 ans, se sentant pousser des nageoires, fit quelques brasses avant de couler. Les oncles l’ont sorti de la, et un bon coup de rose glace a remplace allegrement la flotte ingurgitee…Avant de parvenir sur la cote sauvage marocaine, ou j’ai pris mon premier bain de minuit…