Islandia. Volume 3, L’empreinte du sorcier

Islande, XVIIe siecle

Ici, la puissance de la sorcellerie est sans limite. Parti de France pour decouvrir l’origine de ses visions, Jacques l’a bien vite appris a ses depens. Sur cette ile lointaine et mysterieuse, les luttes de pouvoir, la mort et la reincarnation sont ordinaires. Aujourd’hui, le voyage touche a sa fin, alors que les dernieres revelations sont sur le point d’eclater : qui du bien ou du mal l’emportera ?

Au debut de cette saga, Jacques, un jeune Francais, s’etait embarque pour l’Islande ou il pensait trouver l’explication de ses visions. Sur cette terre battue par les vents et soumise aux influences surnaturelles, il sera confronte a la sorcellerie et a la magie. Sa route sera jonchee de violence et la mort cheminera a ses cotes, en contraste avec la beaute des paysages de la terre islandaise. Trois tomes plus tard, le denouement est proche. Le sorcier qui prend possession du corps des humains pour echapper a ses poursuivants va-t-il enfin devoiler son secret ?

L’Empreinte du sorcier, dernier volet de cette trilogie originale, apporte son lot de revelations et se montre a la hauteur des promesses des deux premiers tomes. Entre magie et sorcellerie, le recit se tient en equilibre permanent aux frontieres de l’irrationnel, pret a faire basculer le lecteur a tout moment de l’autre cote de la raison. Le dessin de Vedrines est servi par un jeu de couleurs eclatantes qui traduisent a merveille la lumiere envoutante des paysages d’Islande, oscillant sans cesse entre le vert lumineux des prairies et le bleu glace des fjords. Jusqu’a ces dernieres pages qui entrainent le lecteur vers un denouement inattendu…

Marc Vedrines est ne en 1971. Apres avoir realise sa premiere bande dessinee des l’age de huit ans, il suit les cours de la faculte d’arts plastiques de Saint-Charles en Sorbonne puis l’enseignement d’arts appliques de l’Ecole normale de Cachan. Il effectue ses debuts professionnels en 1994 dans la publicite et l’illustration, travaillant pour les cartes a jouer Cabal et le magazine Time-Runner. En 1995, il rejoint l’equipe de roughmen de Carole Lambert ou il croise la route de Toto Celli (auteur de Raoul Fulgurex) et de Jean-Paul Krassinsky, scenariste et dessinateur des Coeurs boudines et du Singe qui aimait les fleurs, avec qui il partage un atelier. Sa rencontre avec Jeremie Kaminka en 2000 sera determinante : il demarre avec lui la realisation de la serie Phenomenum (ed. Glenat). Avec Islandia, Marc Vedrines signe sa premiere serie comme scenariste et dessinateur.